Le Venezuela n’est pas Haïti !

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Le peuple-travailleur au Venezuela doit aller jusqu’au bout de sa lutte contre les puissances impérialistes.Toute notre solidarité à la révolution bolivarienne !

Ce n’est pas la première fois que Washington utilise les élections pour déstabiliser un pays. Il l’a fait en 1990 au Nicaragua avec le parti UNO de Violetta Chamorro afin de perturber la révolution sandiniste où il a réussi à prendre le pouvoir même pour un mandat aux sandinistes. Soudain, Ortega a repris le pouvoir plus tard, mais ce n’est pas pareil car l’impérialisme a réussi à déséquilibrer l’État du Nicaragua jusqu’à aujourd’hui, où la révolution n’a pas vraiment progressé pour aider le peuple.

Venezuela n’est pas Haiti! Yankees go home!

C’est la même expérience que le peuple progressiste du Venezuela est en train de faire aujourd’hui après les élections du 28 juillet 2024. C’est un piège que l’impérialisme prépare dès que vous entrez dans le jeu électoral ; que vous gagniez honnêtement, il s’en fout. Il utilise le résultat des élections pour crier à la fraude électorale et profiter ainsi pour déstabiliser le pays. Afin qu’il puisse initier une période de troubles politiques pour essayer de renverser le gouvernement progressiste de Maduro.

En 1990, lors des premières élections démocratiques qui ont lieu en Haïti, le candidat américain Marc Bazin a été rejeté par le peuple puisque les masses populaires votaient en foule leur candidat Jean-Bertrand Aristide. Le jour des élections, l’ancien président américain Jimmy Carter a suggéré à Aristide que ce serait mieux de désister, en un sens démissionner, passer la victoire à Bazin. Aristide qui en ce temps-là, était très lucide et croyait justement au peuple, a répondu à Carter: d’aller lui-même le dire au peuple cette histoire. Carter et son équipe n’avaient pas pris la chance par crainte de la réaction populaire. Mais avant même qu’Aristide prêtât serment, les impérialistes tentèrent un coup d’État avec les macoutes sous la direction de Roger Lafontant. Et sept mois plus tard, ils donnèrent le coup de grâce en orchestrant un coup d’État sanglant pour renverser le régime.

Le Groupe 184 de Baker et d’Apaid

Lors des élections de 2000 en Haïti, le peuple haïtien a vécu un autre scénario de déstabilisation de l’impérialisme par ses agents locaux. Comme il ne pouvait pas empêcher le candidat du peuple, le même Aristide de participer aux élections, il a tenté de le boycotter mais n’a pas réussi à le faire.

Mais après les résultats du Conseil électoral provisoire, la classe politique pro-impérialiste cria d’une seule voix : que les élections étaient fausses tout en accompagnant leur mensonge d’une atmosphère de violence de haute portée. Par l’entremise de l’ambassade américaine en Haïti, de l’USAID, le parti démocrate par la filière de la National Endowment for Democracy (NED) et les Républicains avec l’Institut Républicain International (IRI) ont organisé différents groupes comme celui du Groupe 184 de Baker et d’Apaid, le Collectif Non de Magalie Comeau Denis et Lyonel Trouillot puis ils ont engagé certains enseignants de l’Université tels que Camille Charlmers, Josué Mérilien et tant d’autres pour détourner la jeunesse universitaire de sorte qu’elle rejoigne la bourgeoisie dans les rues pour demander le départ d’Aristide. Sans oublier l’accompagnement militaire de ce mouvement sous la direction de l’ancien commissaire de police Guy Philippe.

Non à la déstabilisation de la Révolution bolivarienne !

Lors des élections de 2010, le Conseil électoral provisoire a donné le résultat des élections, puis quelques minutes après, l’ambassade américaine dans un communiqué a déclaré que ce n’était pas le résultat qu’elle attendait.

C’est la secrétaire d’État américaine sous l’administration démocrate Barrack Obama/ Joe Biden, Hillary Clinton qui en personne est venue en Haïti dire que c’est le candidat Michel Martelly qui devrait aller au second tour avec la gagnante du premier tour Mme Mirlande Manigat… Depuis lors, Haïti est tombée dans le désarroi et cela ne fait qu’empirer jusqu’à nos jours!

Voilà pourquoi nous disons au gouvernement des Etats-Unis, Halte là ! Ce qu’ils ont fait à Haïti, ne doit pas se répéter au Venezuela. Ils veulent mettre le Venezuela dans le même état déplorable qu’Haïti en utilisant l’opposition de droite vénézuélienne avec maintenant leur marionnette Maria Corina Machado et son candidat Edmundo Gonzalez Urrutia à la présidentielle pour initier un énième coup d’état pour déstabiliser l’Etat vénézuélien de sorte qu’ils puissent piller leurs richesses et leurs ressources naturelles.

La patrie ne se négocie pas ! Que le peuple vénézuélien reste ferme et fort pour défendre son pays et le président élu Nicolas Maduro jusqu’à la victoire finale.

Ils ont essayé pendant une bonne période avec Juan Guaido, cela n’avait pas porté fruit. Maintenant, ils vont utiliser ces joutes électorales pour ouvrir la voie à une nouvelle opération de changement de régime. Une nouvelle tentative de destituer le président Nicolas Maduro par la force sous la base d’une prétendue illégitimité des résultats. Déjà les médias occidentaux ont commencé à diffuser un récit qui présente l’élection comme inévitablement frauduleuse.

A ce compte, le peuple-travailleur au Venezuela doit aller jusqu’au bout de sa lutte contre les puissances impérialistes. Le Venezuela ne doit pas être traité comme Haïti. Que le peuple vénézuélien reste ferme et fort pour défendre son pays et le président élu Nicolas Maduro jusqu’à la victoire finale.

Toute notre solidarité au peuple et au gouvernement de la révolution bolivarienne !

 

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