Le rendez-vous est ferme !

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Ainsi, sauf imprévu, le mercredi 17 Octobre prochain à l’occasion de la journée fatidique ramenant l’anniversaire de l’assassinat crapuleux et criminel survenu au Pont-Rouge par les ennemis des masses populaires pour engager le pays sur la voie du pillage et de l’autodestruction, un rendez-vous historique comme par une certaine illumination est pris.

Ce rendez-vous déborde d’un enthousiasme politique tout particulier, inégalé parce que plébiscité par les masses exploitées. Dessalines sera présent, debout au milieu de la société des citoyens honnêtes demandant compte aux vendeurs de patrie en scandant partout à pleins poumons : Où est passé l’argent du Petro Caribe ? Remboursez-nous notre argent ; sinon, nous allons le chercher !

C’est un cri citoyen sincère exprimant un certain patriotisme sinon un patriotisme certain qui s’inscrit aussi et surtout dans la mise en place de structures d’essence honnête pour la bonne marche de l’Etat et cela à tous les niveaux. C’est un débat national entamé par les forces vives de la Nation pour porter les responsables du pouvoir à se démasquer et la justice à ne pas se ramener à un ensemble de vœux pieux et des effets de manche. Les masses exigent que cette justice soit concrète et agissante.

Il ne suffit pas de demander où est passé l’argent…

Deux scénarios relatifs au rendez-vous du 17 octobre sont possibles. Premier cas de figure : déjà, le pouvoir, ses acolytes et ses satellites corrompus essaieront par tous les moyens possibles et imaginables de manigancer certaines manœuvres pour détourner l’attention, désorienter les gens quant au rendez-vous fixé au 17 octobre, en annonçant plusieurs sortes d’ activités, à travers les ministères de l’Education nationale et de la Jeunesse, des Sports et de l’Action civique et parmi elles toute une série de manifestations socioculturelles, sportives pour les jeunes de façon à éviter sans doute la seconde étape d’un affrontement qui pourrait tourner au vinaigre contre le gouvernement sérieusement empêtré dans l’affaire de PetroCaribe. Et c’est craignant une telle éventualité que le fantôme de secrétaire d’Etat à la sécurité publique, Ronsard Saint-Cyr, dans l’idée d’intimider le peuple, crée le prétexte d’une quelconque manœuvre de déstabilisation du pays prévue pour le 17 octobre prochain et qui semble tourner à une sorte de psychose.

Une telle absurde obsession est le reflet d’une peur bleue de la population que nourrit le pouvoir. C’est donner la preuve de leur forfaiture, indicative de leurs présumées implications dans le pillage des biens du pays. Au lieu d’utiliser de vieux clichés qui ne convainquent personne, le pouvoir devrait applaudir cette action vigoureuse de clarification exigée.

Le second scénario pourrait être une répression des masses que le pouvoir est en train de concocter et d’annoncer à demi mot. On sait clairement de quelles barbaries, les voyous, les bandits légaux, les brigands de grand chemin au service des forces impérialistes sont capables. Ces déjantés sociaux et leurs patrons étrangers ne comprennent jamais le langage de la lutte pacifique. Aussi préfèrent-ils jeter de la poussière aux yeux pour donner le change et tenter de juguler le mouvement populaire.

A ce stade, nous ne pouvons plus rester passifs et pensifs alors que nous sommes du bon côté de la barrière. Nous devons faire plus et mieux car ces trafiquants de l’espoir des masses, ces coquins de toutes catégories peuvent nous tromper par des solutions de replâtrage, du théâtre, si nous ne quittons pas la position défensive pour passer réellement à une offensive organisée et structurée.

De toute façon, le rendez-vous est ferme. Que personne ne se laisse intimider. Soyons vigilants ! Que personne ne se laisse non plus ébranler ni par des menaces, ni par des cérémonies banales, hypocrites et bâtardes genre Te deum qui auront bien lieu pour masquer la réalité. Notre objectif de mobilisation doit être clair et précis de sorte que nous arrivions à mettre les pharisiens le dos au mur. Il faudrait que ce courant de mobilisation politique emporte ces réactionnaires de tout acabit pour les jeter une fois pour toutes dans les poubelles de l’histoire !

Il est temps de mettre fin à la machine de corruption que représente le régime PHTKiste imposé par le système capitaliste afin de nous exploiter à fond.

Le peuple haïtien ne peut admettre que son pays soit devenu un pays de mercenaires. Il ne suffit pas de demander où est passé l’argent ; en plus, il est indispensable de dire à l’impérialisme que nous n’avions besoin ni de lui ni de ses valets qui veulent l’exploitation au rabais de nos richesses minières.

Haïti, notre pays doit devenir un pays désoccupé par les forces Onusiennes, un pays indépendant, progressiste et socialiste afin d’y restaurer un système où les intérêts du peuple haïtien auront une priorité absolue. Voilà les raisons fermes de notre rendez-vous fixé pour le 17 Octobre !

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