La grève continue à la DGI

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Toute notre solidarité avec la grève des travailleurs de la Direction Générale des Impôts (DGI) qui réclament de meilleures conditions de travail

La grève entamée le 23 septembre 2024 à la Direction générale des impôts (DGI) ne s’arrête pas, elle se poursuivra dans tous les bureaux de la DGI à travers les dix départements du pays, jusqu’à ce que les revendications des travailleurs soient satisfaites.

En l’occurrence, l’ajustement salarial, l’augmentation des montants sur leurs cartes de débit, ainsi que les primes de risque. Les travailleurs ont fait savoir que « Nous voulons que ce nouveau gouvernement examine notre cas. Nous maintiendrons la grève jusqu’à ce qu’il décide de répondre à nos revendications. Nous exigeons de meilleures conditions de travail avec un ajustement salarial, une augmentation des frais sur notre carte de débit et primes de risque liées à notre travail ».

Des travailleurs de la Direction Générale des Impôts (DGI) en grève

Plus tard, une autre revendication s’est ajoutée aux autres mais elle n’a pas fait l’unanimité parmi tous, il s’agit de la demande de licenciement de l’actuel directeur général Jean Emmanuel Casséus puisqu’il n’a pas soutenu les revendications des salariés.

Selon le porte-parole des grévistes, Carlo Joseph « Nous interdisons le directeur général, Emmanuel Casséus. Il lui est interdit d’entrer dans cet espace. Nous demandons au gouvernement de licencier sans condition l’actuel titulaire de la DGI et de nommer immédiatement un nouveau directeur général pour engager des discussions afin de débloquer la situation ».

En effet, après la rencontre entre les travailleurs et la ministre de l’Economie et des Finances, Ketleen Florestal, lundi 7 octobre, rien n’a changé, les salariés n’ont vu aucun signe d’amélioration de leurs conditions de travail et plus de nomination d’un nouveau directeur général, ils sont contraints d’annuler la pause du 10 octobre pour reprendre la mobilisation.

La ministre de l’Economie et des Finances, Ketleen Florestal

Le lundi 14 octobre, une petite étincelle dans un éclair a ravivé l’élan de la grève et l’a encore renforcé. Alors que les salariés attendaient avec impatience la réponse du ministre pour garantir la reprise normale des activités, la présence de Jean Emmanuel Casséus dans ses bureaux a été remarquée par les travailleurs et immédiatement le mouvement de mobilisation a repris.

L’actuel directeur général de la DGI Jean Emmanuel Casséus

Pour couronner le tout, le porte-parole Carlo Joseph a indiqué que « N’eut été de la vigilance des agents de sécurité, les manifestants auraient crevé les pneus du véhicule de M. Casséus afin de l’obliger à laisser ledit véhicule dans les locaux de la DGI puisqu’il est considéré comme un ancien directeur général de la DGI. »

 

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