Journée : « de rue blanche »

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Martissant. Le lundi 28 et le mardi 29 octobre ont été déclarés journée : « de rue blanche ».

Le lundi 28 et le mardi 29 octobre ont été déclarés journée : « de rue blanche »

Ici au Champ de mars, à la rue Capois devant le Rex théâtre, les manifestants n’ont pas érigé de hautes barricades ; mais ont complètement handicapé le transport dans cette rue située à quelques mètres du Palais National. Aucune activité ne pouvait être entreprise. En fait, le pays est complètement fermé jusqu’à la démission de Jovenel Moise ont fait savoir les manifestants éparpillés dans les parages du Champ de mars.

La rue Capois devant le Rex théâtre

Certains arrivent même à demander, pourquoi le président ne veut-il pas démissionner pour débloquer la situation. Un autre lui a répondu : les Etats-Unis ne l’ont pas encore autorisé puisque sans Jovenel, ils perdront un allié sur dans leur campagne de déstabilisation du gouvernement vénézuélien pour se procurer leur pétrole.

Le peuple entame la 8ème semaine consécutive de mobilisation contre Jovenel Moise et le transport entre la Capitale et les autres Départements n’existe point pour ne pas dire qu’il est complètement coupé, alors que tous les établissements scolaires ont leurs portes fermées.

Une rue blanche.

Le lundi 28 octobre les ouvriers de la sous-traitance ont manifesté dans les rues du pays. Manifestation entamée dans la zone du Parc Industriel Métropolitain (SONAPI), tous les ouvriers affichent ouvertement leur hostilité au président Jovenel Moise et réclament également sa démission parce que selon eux Jovenel est un anti-ouvrier.

Une voiture en flammes

C’est notre sang que les patrons sucent au Sonapi, avec 84 dollar haïtien qu’on nous donne par jour qui ne représente rien et on ne peut rien faire avec.

Considérez notre situation : nous achetons quelque chose pour déjeuner qui coute 30 dollars et après avoir dépensé 40 pour le diner à midi on ne reste rien, sans oublier les frais de transports qui s’amplifient puisque la transportation est perturbée et les chauffeurs ont peur de prendre la rue. Il faut que Jovenel parte pour que quelque chose change dans le pays a déduit une travailleuse.

Par ailleurs, après la réussite de ces journées, des médecins, infirmières, techniciens en laboratoire, secouristes, étudiants et d’autres professionnels de la santé vont manifester dans les rues du pays le mercredi 30 octobre afin de manifester publiquement leur soutien aux revendications du peuple qui réclament depuis des semaines la démission immédiate et sans condition du président Jovenel Moïse.

Rassemblement devant l’Hôpital Général: (Hôpital de l’Université d’État d’Haïti) « Ce n’est pas uniquement l’affaire des professionnels de la santé. Nous allons marcher aux cotés de la population afin de consolider le combat », a fait savoir le Dr Jean Hénold Buteau.

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