Hôtel Kaliko : Vaste trafic de mineurs

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A l’hôtel de plage Kaliko Beach non loin de l’Archaie, plusieurs instances étatiques notamment de la justice ont mené une opération qui a abouti au démantèlement d’un réseau de missionnaires trafiquants de mineurs.

Les filles sont mises en vitrine
Marquées d’un prix et consommées
                                    Manno Charlemargne

L’occident chrétien en quête constante d’espèces sonnantes et trébuchantes dispose de toute une panoplie de fourberies pour parvenir à ses fins inavouées et inavouables. L’une d’entre elles consiste à se servir de passages bibliques désuets faisant miroiter les fastes gratuits d’un paradis virtuel pour garder ces peuples opprimés rivés dans la marre puante de la misère infrahumaine.

Ainsi, tout en entretenant ces pays dans une situation de déstabilisation constante, ils conditionnent les réflexes des déshérités en leur faisant croire que sauf ceux et celles qui digèrent dans l’allégresse leur faim mordante et se désaltèrent de leur soif incandescente seront habilités à monter au ciel. La bible, la prostitution infantile, les trafics d’organes, le terrorisme, le trafic d’armes, les coopérants, les missionnaires pourris sont autant de flèches dont dispose l’occident chrétien à son arc pour pouvoir s’enrichir.

Outre la déstabilisation constante de leur pays, d’autres astuces et stratégies sont mises en place pour rendre les déshérités du sort plus vulnérables à la corruption. Et rien qu’avec une bible, le blanc est autorisé à tout faire dans notre pays qu’il considère comme étant une vaste savane désolée. C’est ainsi que des missionnaires proxénètes se sont livrés à des trafics d’enfants mineurs. Ils les achètent à 300 dollars soit pour les utiliser ensuite à fins d’esclaves sexuels ou pour en enlever des organes et les revendre au prix fort. Pourtant cette pratique est très courante chez nous et ce depuis belle lurette.

Le dimanche 5 février dernier, à l’hôtel de plage Kaliko Beach non loin de l’Arcahaie, plusieurs instances étatiques notamment de la justice ont mené une opération qui a abouti au démantèlement d’un réseau de missionnaires trafiquants de mineurs. Au cours de cette descente des lieux, pas moins de 31 jeunes filles enfermées dans une chambre ont été libérées de la sauvagerie des proxénètes. Parmi elles, environ une vingtaine n’ayant même pas encore atteint l’âge de la majorité requise par la législation haïtienne pour se livrer à des activités sexuelles.

Le Commissaire du Gouvernement près du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince, Me Danton Léger
Le Commissaire du Gouvernement près du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince, Me Danton Léger

« Nous étions au courant depuis bien longtemps de l’existence de ce réseau de trafiquants de mineurs à des fins sexuelles. Nous avons sollicité le concours de la brigade de Protection de Mineurs, (BPM), de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) pour mener à bien cette opération. Un long travail d’enquêtes, nous a permis de libérer 31 filles dont 20 n’avaient pas encore atteint l’âge de 18 ans. En outre dans une chambre attenante, plus de dix trafiquants dont deux femmes attendaient le moment propice pour se livrer à ces opérations de ventes de ces fillettes à des missionnaires protestantes. Sur le rivage un hélicoptère attendait les victimes pour les emmener à bord d’un bateau qui les attendait. Un laptop saisi a confirmé des images où des filles mineures s’adonnaient à des ébats sexuels avec des adultes ».

Ainsi le Commissaire du Gouvernement près du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince, Me Danton Léger à exprimé sa satisfaction subséquemment à ce coup de filet. « Gade, sa k ap pase konsa nan otèl mwen an. Esplike m non m pa rive konprann ». Et aux agents de police de l’enjoindre à faire appel à son avocat. Les sons diffusés font état de l’arrogance du propriétaire de l’hôtel qui sur la simple base de sa pigmentation se croit autorisé à tout entreprendre notamment des trafics de mineurs.

« Parmi les personnes mises aux arrêts par les autorités policières et judiciaires à l’occasion de cette importante opération figurent les neuf complices dont deux femmes qui jouaient le rôle d’accompagnatrice des victimes et un chauffeur de minibus du circuit de Pétion-Ville. Il convient de signaler la présence dans les chambres de la marijuana, de la cocaïne ainsi que des produits pouvant donner aux hommes de l’endurance au cours de leurs chevauchées sexuelles », a fait savoir Mirlande Dubiche Prévost. A titre de porte parole du Parquet de Port-au-Prince, elle a aussi annoncé que des interdictions de départ ont été émises à l’encontre de tous les acolytes.

Viol collectif à Philippo

Dans le quartier de Philippo commune de Pétion-Ville s’est produit un viol collectif sur une mineure de 17 ans dans l’après midi du 3 décembre 2016. Les images révoltantes diffusées sur les réseaux sociaux notamment sur Whatsapp montrent la sauvagerie insoutenable avec laquelle ces chenapans et ces criminels dévastaient leur victime.  Certes les images ont révolté la conscience de toute la population. Cependant les organisations de défense des femmes ont attendu presque deux longs mois avant de faire semblant de protester. Mais alors, c’est tout simplement parce qu’il s’agit d’une fillette des quartiers populaires.

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