Honte aux complices de l’impérialisme en Haïti !

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Ces derniers temps, l’on assiste à une situation confuse en Haïti.  Depuis des années, le pays s’est transformé en un désert ou une jungle où vivent des araignées géantes et des serpents venimeux. De tous les mauvais coups infligés aux masses populaires haïtiennes, le plus troublant et le plus honteux a sans doute été le Conseil Présidentiel de Transition. Mais la plus grande crainte  est que la population opprimée face à ses calamités quotidiennes ne sache plus aujourd’hui à quel saint se vouer. Or, la classe dirigeante aisée et l’État bourgeois bien installé ne se soucient guère du désastre dans lequel le pays est plongé.

Voilà ce qui donne à réfléchir et qui est inquiétant à la fois. Surtout, ils ne peuvent dire la vérité à la population qui ne les croit plus, dans la mesure où personne ne leur fait confiance. Alors, ils répandent le mensonge pour enfoncer davantage dans l’abime une population déjà désabusée, désorientée à un point tel, qu’elle ignore même qui sont ses vrais ennemis et qui sont les alliés sur lesquels elle peut compter au sein de cet appareil d’Etat.

Les élites dirigeantes et les médias à leur service remplissent avec une efficacité inouïe leur fonction de propager un message simpliste ne requérant aucune sorte d’analyse, de réflexion, voire se questionner sur la véracité des faits. En réalité, le pays est en panne d’hommes et de femmes compétents, capables de faire un diagnostic objectif et responsable de la tragédie qu’il traverse.

Il n’y a pas longtemps le quartier populaire de Bel-Air à Port-au-Prince faisait la une de  l’actualité politique du pays, puisqu’on le présentait comme étant la proie d’attaques et la victime d’autres quartiers. Pour une raison qui n’a jamais été élucidée, comment et pourquoi Bel-Air a-t-il pu soudain disparu des compassions qu’on lui montrait ? En réalité, l’on n’entend plus de litanies à l’égard de ce grand quartier populaire qu’autre chose. Qu’est-ce qui s’est passé alors ? C’est quoi l’histoire ? Ce quartier était sous la coupe réglée du Secteur Démocratique Populaire proche du gouvernement de l’ancien Premier ministre Ariel Henry.

Ainsi, les metteurs en scène et les producteurs d’horreurs pour une raison ou une autre ne pouvaient plus continuer à promouvoir la tragédie de  Bel-Air, et les scénaristes  de mensonges se sont donc tournés vers un autre quartier populaire : Solino. Car le but est d’alimenter la division entre la population et continuer d’avoir la main mise sur l’appareil de l’État. C’est tout simplement effarant. Cynique !

C’est toujours le même film qui continue avec la même toile de fond. Des nouvelles alarmantes, une population sous les armes assassines des gangs, des maisons détruites, incendiées pour faire voler en éclats tout espoir de paix. Selon nos sources, c’est la manipulation bien organisée  qui continue sa course. Elle est réalisée par la classe dominante et ses suppôts eux qui maîtrisent parfaitement tout ce qui se passe dans le pays. A la seule différence que ce ne sont que des rats domestiques rongeant Haïti quartiers par quartiers, villes par villes pour satisfaire leur patron. Il faut comprendre que nous avons affaire à une puissance immorale, toute-puissante  n’ayant aucun problème ni scrupule à détruire des personnes par des crimes atroces pour atteindre ses objectifs.

À titre d’exemple, malgré les attaques sanglantes d’Israël contre la population palestinienne, avons-nous déjà entendu  un brin de regret ou de pitié de la part de l’impérialisme américain face au désastre des milliers de vies fauchées par les bombes de l’Etat juif ? Au contraire, il aide les pirates israéliens à se procurer de meilleures armes encore plus sophistiquées afin d’anéantir la Bande de Gaza. Le sort d’Haïti n’est pas différent de celui de la Palestine. La seule différence est qu’il n’y a pas d’acteurs ou de leaders palestiniens connus jouant contre leur patrie.  Tandis que, dans le cas haïtien, c’est monnaie courante, le vers est dans le fruit.

Les plus grands ennemis du peuple haïtien sont les États-Unis, la France et le Canada en complicité avec la classe dirigeante de ce pays. Rien de ce qu’elle entreprend n’est pour le progrès du pays. Avec l’hypocrisie qui caractérise ces trois États, ce n’est pas  la première fois qu’ils utilisent nos voisins dominicains contre nous pour alimenter une haine au point de mettre Haïti et la République Dominicaine à couteaux tirés. Les armes et les minutions qui envahissent le pays depuis les États-Unis passent par contrebande sur la frontière haïtiano-dominicaine pour atteindre Haïti. Ce n’est pas un simple hasard, c’est un projet bien orchestré qui a été mis en œuvre par leurs « Laboratoires » pour nous amener à ce carrefour.

Ce sont les États-Unis et la République dominicaine qui s’activent le plus sur la question du changement de statut de la mission kenyane en une mission de « paix » des Nations-Unies. Un pays sous contrôle des Nations-Unies n’aboutira à aucune transformation allant vers le progrès et le développement.  Lorsque cette demande a été formulée devant l’Assemblée générale et auprès du Conseil de sécurité, il y a eu des enchantements et la vague de déportation massive de la République dominicaine vers Haïti était à peine commencée.

Les promoteurs du désastre  en cours doivent trouver d’autre prétexte pour sensibiliser la Communauté internationale plus précisément les représentants de la Chine et de la Russie au Conseil de sécurité. C’est dans ce contexte que les agents criminels du Conseil Présidentiel de Transition qui ont fait de la servitude leur profession ne rêvent que de cette nouvelle infamie, celle d’amplifier le chaos pour sauvegarder l’intérêt des puissances impérialistes. C’est comme si l’insécurité n’existait pas, il faudrait la créer en Haïti. Voilà pourquoi, ils utilisent certains policiers pour créer l’anarchie dans des quartiers populaires vulnérables, afin d’atteindre le but visé. Leslie Voltaire, lui, n’a pas tardé à solliciter de l’ONU pour une telle initiative, symbole de l’obscurantisme.

Leur véritable talent réside dans leur capacité à trahir le pays et à tisser une toile de mensonges pour créer des montages de confusion afin de tromper la vigilance du peuple. Le 24 octobre 2024, la police nationale n’a-t-elle pas publié une photo pour illustrer ses prouesses à Savien ? Cela fait froid au dos quand on réalise que l’image utilisée date de… 2012. Cette même illustration a été précédemment publiée, en novembre 2023, par The Washington Post. Pourtant, personne n’a été démis de ses fonctions. Ce faisant, la classe politique haïtienne et particulièrement le Conseil Présidentiel de Transition a donné un remarquable exemple de la façon dont il utilise le mensonge, la corruption et le pillage des ressources du pays pour s’arc-bouter au pouvoir. Toutes ces conséquences se traduisent par la destruction systématique mise en place par l’impérialisme pour  froisser la dignité du valeureux peuple haïtien et perpétuer leur domination.

À bas l’impérialisme ! À bas le Conseil Présidentiel et le Gouvernement de Garry Conille ! Vive la lutte révolutionnaire du peuple haïtien ! Honte aux complices de l’impérialisme en Haïti !

 

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