(English)
Il y a un vieil adage qui dit dans notre vernaculaire : « twou manti pa fon ». A partir de la désignation de Gary Conille comme Premier ministre et de son installation, et de l’installation de son gouvernement, et du nouveau chef de la police nationale d’Hayti, les masques tombent, les masses populaires et les progressistes ne peuvent se laisser plus berner par cette parodie de transition politique imposée par les gouvernements impérialistes des pays du Core groupe, particulièrement des USA.
L’autre a dit : « A quelque chose Malheur est bon »; l’avènement de cette transition imposée par l’impérialisme américain nous permet d’identifier tous les vendeurs de patrie de tous les secteurs représentés dans ce Conseil présidentiel qui, s’ils n’avaient pas réclamé la force multinationale d’occupation du pays, capitulent soit par opportunisme sans vergogne, soit pour se refaire une santé économique dans ce partage de gâteau pour s’allier au régime dévastateur du PHTK.
Je ne me surprends pas qu’un ancien camarade de l ‘Assemblée Populaire National APN et de la direction de la FENEH, Fédération Nationale des étudiants Haytiens des années 80-90, Antoine Augustin (Tenten) puisse s’allier aujourd’hui avec le régime PHTK, et pour comble d’ironie, les soi-disant membres du Parti Populaire National (PPN) saluent l’arrivée d’Antoine Augustin au Ministère de l’éducation Nationale dans une conférence de presse. Quelle Déception!
En effet, il travaillait déjà avec la racaille de politiciens Gnbistes dans l’accord de Montana, en essayant de tromper la vigilance des masses populaire avec une rhétorique de transition de rupture.
Désormais, les masses populaires sont conscientes de cette mise sous tutelle d’Hayti, commencée depuis 2003-2004, car depuis 1914-1915 ce sont les autorités américaines qui décident de la politique et de l’économie d’Hayti. Ce sont les autorités américaines qui décident de la formule de cette transition et ont invites les partis politiques traditionnels représentant les intérêts de bourgeois et des macoutes, ce sont les autorités américaines qui désignaient le premier ministre de la transition, ce sont les autorités américaines qui ont sélectionné le nouveau chef de la police nationale, nul ne peut être directeur général ou ministre dans l’administration publique d’Hayti sans l’approbation des autorités américaines. Les élections à venir seront financées par les USA, et ce seront les autorités américaines qui vont choisir les députés et sénateurs en plus du président de la république et de son gouvernement.
Les masses populaires sont exclues de la vie politique nationale comme d’habitude. Tant que l’avant-garde progressiste de la lutte de libération nationale ne veut pas identifier l’ennemi fondamental des masses populaires et les faire prendre conscient de l’importance de leur participation engagée dans la lutte de libération nationale, la révolution n’aura pas lieu.
L’avant garde progressiste doit comprendre que l’insécurité dans la zone métropolitaine et de certaines villes et sections communales du pays a été programmée pour justifier la nouvelle occupation militaire d’Hayti et la réduction de notre population selon les caprices des Apôtres malthusiens de l’impérialisme occidental pour une mainmise sur les ressources minières du pays.
Cette transition ne sera pas la dernière, le gâteau ne sera pas partagé équitablement, les contradictions vont se multiplier, d’anciens domestiques de l’impérialisme occidental se révolteront contre leurs anciens maîtres; les sorties médiatiques d’un Guy Philipe dénonçant l’impérialisme occidental, prouvent que nous avons toujours mené le bon combat de la dénonciation de l’impérialisme occidental.
Il est de notre devoir de progressiste de lutter avec les masses populaires pour une vraie transition de rupture pour la reconquête de notre souveraineté nationale, la seule option pour reprendre notre dignité.
Par devant tous les autres peuples frères du monde entier, Proclamons qu’Hayti ne faillira pas; c’est notre historique engagement avec notre devise de toujours: “LIBERTE OU LA MORT”.
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