Haïti : que faire?

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LIBERTE ou LA MORT, aujourd’hui c’est notre responsabilité d’actualiser leur cri au nom de « LA PATRIE OU LA MORT »

Lors de son exil en Allemagne, Vladimir Illich Oulianov, Lénine, répond des 1902 dans son livre « Que Faire » qu’il faut se défier de la spontanéité ouvrière et créer une organisation de révolutionnaires professionnels.

Le livre constitua l’arme essentielle pour battre et combattre le révisionnisme qui niait le caractère scientifique de l’analyse Marxiste.

Il a aussi mis en relief que la classe ouvrière ne deviendra pas spontanément révolutionnaire par des luttes économiques pour l’augmentation des salaires ou pour la réduction du temps de travail à l’époque.

Vladimir Illich Oulianov, Lénine

Aujourd’hui, plus que jamais, Hayti connait une crise politique, économique, sociale, culturelle, sécuritaire et humanitaire, et les vrais progressistes se demandent aujourd’hui que faire devant la trahison politique de la lutte de masses par des opportunistes et valets de l’Impérialisme réunies sous tutelle de la CARICOM dans un soi-disant Conseil Présidentiel (nouvelle alliance PHTK-Montana et PHTK-Fanmi Lavalas).

Nous n’avons pas la prétention ni nous ne nous proclamons révolutionnaire dans ce contexte comme ce fut le cas pour Lénine, mais nous estimons qu’il est de notre devoir d’aider à la relance de la lutte anti impérialiste des masses populaires en Hayti.

Trop souvent, le silence politique des progressistes  est par défaut  complice de la mauvaise gouvernance en Hayti, et les politiciens représentant les intérêts de la classe bourgeoise et des grand propriétaires terriens récupèrent les luttes spontanées des couches prolétariennes et renforcent la domination impérialiste sur Hayti pour continuer le pillage ne-colonial des ressources du pays  à travers des contrats d’exploration qui n’en finissent jamais par des compagnies étrangères et le gaspillage des maigres ressources financières de l’État, en témoignent la dilapidation des fond de la reconstruction d’Hayti à travers la CIRH et la dilapidation des fonds du programme Petro-Caribe par le régime PHTK.

(Credit : REVERBERATIONS)

Alors notre devoir de progressiste dans ce contexte est de :

  1. Dénoncer sans cesse les apatrides et valets de l’impérialisme pour diminuer leur influence sur la lutte anti-impérialiste des masses populaires pour la souveraineté et l’indépendance nationale, pour un projet de développent durable intégré.
  2. Créer les conditions subjectives de la révolution anti impérialiste pour l’indépendance nationale en vue d’éliminer l’État Antinational instauré depuis 1806.
  3. Renforcer l’organisation de l’avant-garde progressiste à travers des groupes en utilisant les nouvelles technologies de l’informations et de la communication Tics.
  4. Conscientiser les masses populaires sur la nécessité de prendre le pouvoir politique en vue de la refondation d’un État politiquement indépendant, économiquement prospère, socialement juste et diplomatiquement non alignement dans le cadre d’un programme minimum pour la construction du socialisme en Hayti.
À BAS la domination impérialiste! (REVERBERATIONS)

Si nos ancêtres, au cours de la lutte anti colonial et anti esclavagiste criaient LIBERTE ou LA MORT, aujourd’hui c’est notre responsabilité d’actualiser leur cri au nom de « LA PATRIE OU LA MORT ».

L’INDEPENDANCE NATIONALE OU LA MORT.

À BAS la domination impérialiste!

 

 

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