Est-ce la pire des années ?

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Rien en 2020, n’aura réussi à remettre sur les rails, le train d’un système devenu de plus en plus risible et de plus en plus impitoyable, où le mépris des pauvres n’est pas sans évoquer une quelconque profondeur de vulgarité.

Cette année le monde est devenu le plateau ou l’épicentre d’une sorte de réalité politico-économique. Le monde entier est le théâtre pour ne pas dire la victime d’une pandémie jusqu’à présent incontrôlable qui n’a pas cessé d’endeuiller l’humanité particulièrement les puissances les plus voraces. Cette pandémie a rendu visible ce que les classes dominantes de ce système s’évertuaient à masquer depuis des centaines d’années.

Au-delà de la nausée que provoquent les dérives d’un système déjà sous menace d’éclatement, une fois de plus il se retrouve au grand jour au cœur d’un scandale raciste. Dépassé par les événements d’un spectacle vain, barbare. Ce qui est certain, en revanche, c’est que l’étranglement au grand jour d’un citoyen par un agent de police est une atteinte flagrante à la vérité historique.

En pleine crise du Coronavirus, les flammes destructrices Etats-uniennes ne sont pas éteintes, au contraire, elles redoublent de vigueur en essayant par tous les moyens de donner une image encore plus négative du régime vénézuélien avec en tête la chute d’un président légitime aux fins de contrôler le Venezuela de sorte qu’ils exploitent ses ressources. Mais ils n’ont pas assez d’arguments pour impliquer le président Nicolas Maduro dont la tête avait été odieusement  mise à prix par Washington pour la somme de 15 millions de dollars.

En pleine crise du Coronavirus, les flammes destructrices Etats-uniennes ne sont pas éteintes

Cette initiative a été un nouvel élément à charge qui a pesé en défaveur de l’impérialisme américain. Cette insulte ne rehausse guère sa réputation, elle la noircit davantage.

A ce stade, il y a des protagonistes qui n’apprennent jamais ou qui ne veulent pas apprendre et préfèrent répéter les mêmes erreurs. Au lieu de sortir leur pays de la crise, ils proposent de l’engager davantage dans le gouffre. Dès lors, ils s’empêtrent de plus en plus et creusent leur propre tombeau.

Il en est de même en Haïti, malgré la banqueroute qui a acculé le régime corrompu de Jovenel Moise, la population a faim, sans perspective de travail et de mieux-être; une misère qui a pour origine l’entêtement du PHTK à garder le pouvoir sous la houlette de Washington. L’évidence est qu’il essaie de tirer sur la corde en jouant au jusqu’auboutiste.  Pourtant, quel qu’en soient leurs recours, les résultats ne changeront point, ils ne feront qu’aggraver le problème.

Le système n’a produit qu’une cohorte de gangs dans tous les quartiers populaires du pays. Les meurtres se multiplient et personne ne s‘interroge sur les bénéficiaires de ces assassinats ; même la soi-disant opposition se comporte comme une bande de voyous qui ne voient pas plus loin que le bout de leurs petits intérêts.

Sauf quand les masses populaires organisées pour un changement radical arriveront à transformer le pays.

Transformation en cours aux Etats-Unis et dans plusieurs autres pays. Quand des peuples,  du même coup, démontrent qu’ils sont prêts à se battre sur le terrain des symboles. Cette bataille éclatée aux yeux de tous est entamée déjà par l’élimination des symboles esclavagistes du racisme.

L’année 2020 en cours pourrait n’être pas joyeuse pour certains mais elle ne s’achèvera pas sans que certaines choses ne deviennent plus claires et sur lesquelles puissent se fonder une lutte de libération plausible. Déjà, elle commence à apporter quelques notes positives pour l’avenir des travailleurs en lutte. Des peuples ont pu non seulement mesurer la gravité de la crise du système dans laquelle leur pays est plongé mais ils ont pu se faire une idée de la grande différence entre le capitalisme luttant pour le profit individuel, et l’autre le socialisme pour la solidarité, le bien commun.

Le triomphe de la fiction électorale ne changera rien chez le chef de file de ce système. Cependant, cette année pourrait bien être la pire pour l’empire capitaliste mais pas pour la lutte des travailleurs. Elle est porteuse d’événements déclencheurs qui peuvent changer le ton et l’orientation politique, démasquer et combattre l’impérialisme.

L’année 2020 sera sans doute connue dans l’histoire de l’humanité, l’année où toutes les duperies capitalistes ont été mises à nues.

 

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