Desalin oooo papa Desalin ooo
W ap toujou rete mon Jeneral
Desalin oooo papa Desalin ooo
W ap toujou rete mon Anperè
Pawòl nan kanaval gwoup Ram
Les crimes irrémissibles qui jalonnent l’histoire de l’humanité sont autant de preuves que les tenants de l’impérialisme ne reculeront devant aucun crime, fût-il le plus abominable, pour atteindre leurs objectifs. Ces millions de cadavres sans sépulture des deux guerres mondiales constituent des preuves irréfutables pouvant étayer notre thèse. Devan byen ak lòt richès latè, loksidan pa jwe.
Quand ce ne sont pas des hécatombes, ce sont des enlèvements ou assassinats ciblés.
Cette stratégie de destruction physique de leurs ennemis structurels, les assassins à la solde de l’empire en ont eu recours de façon systématique, soit directement, soit par des sicaires interposés à leur solde.
L’assassinat de Dessalines
Comment vouloir qu’Haïti soit autrement quand ses élites rétrogrades à outrance, à seulement moins de trois ans de la déclaration de l’indépendance, ont comploté l’assassinat crapuleux du père fondateur de notre patrie. Et, n’était-ce la combativité du peuple, les éléments de la mafia syro-libanaise auraient exterminé cette civilisation de nègres à qui l’occident ne pardonnera jamais l’épopée de 1803.
L’empereur Jean Jacques Dessalines et Che Guevara avaient la même vision régionale de libérer les masses opprimées du joug de l’esclavage inhumain du capitalisme international.
Mèsènè san koutya sa a yo ki rantre nan peyi a ak yon bwat katon anban bra yo ak kèk ranyon ladan l, gen kòm misyon pou tenyen souf tout popilasyon an san yo pa kite yon grenn. Men se byen konte mal kalkile. A 211 ans du lâche parricide du Pont-Rouge, rien n’est encore fait pour rendre justice à l’Empereur Dessalines. Bien au contraire ses assassins, pendant plusieurs décennies ont interdit aux masses populaires de même citer son nom.
Fort heureusement, 211 années après, et au moment où nous rédigeons ces lignes, les globules rouges révolutionnaires de Dessalines ruissellent encore dans les veines de ce peuple opprimé sans commune mesure. C’est ce qui explique qu’ils déambulent quotidiennement dans toutes les villes du pays revendiquant à cors et à cris des conditions de vie digne de l’humain. Un simple regard rétrospectif nous permettra d’énumérer quelques-uns des millions de crimes et d’assassinats ciblés commandités par les sous-fifres de l’impérialisme.
Ils ont pour nom : Jean Jacques Dessalines, François Capois, Indira Gandhi, Charlemagne Péralte, Augusto César Sandino, Malcom X, Martin Luther King, Patrice Lumumba,Thomas Sankara, Maurice Bishop, Mouammar Kadhafi. Mezanmi enperyalis yo manje moun vre wi. Et, dans un contexte d’injustice planétaire généralisée aucun jugement n’a eu lieu en vue d’établir la responsabilité des coupables, en l’occurrence les auteurs et les co-auteurs.
Au faite du toupet, l’occident ne se gêne pas pour décerner des prix Nobel de défenseur des droits humains à tous venants. Menm nonm Obama a te jwenn yon ponyen tou. Kòm si tout moun m sot site non yo la a yo pa moun ? En 2017 encore, soit 211 ans apre pil moun dlo pote vini yo fin souse san Papa Desalin epi manje vyann li ak yon grenn sèl, pèp souvren an oblije nan lari chak jou ap rele nan dèyè ologachi GNB yo pou yo sispann kraze peyi a. Certes, cette ologarchie de GNB veut tout tenter pour venir à bout du peuple Haïtien ; mais elle n’y parviendra jamais. Nou mèt al renmèt kòb la paske nou pap sis.
Che Guevara
Ayant bu à la coupe révolutionnaire de l’immortel Jean Jacques Dessalines, Che Guevara l’intrépide n’a pu contenir les millions de globules rouges rebelles qui bouillaient dans ses veines. Bien au courant de la sauvagerie de l’impérialisme, il n’a hésité une seule seconde pour partir à la rescousse des peuples opprimés de la Bolivie. C’est là que deux agents cubano-américains sont envoyés par la CIA pour renforcer la recherche de Guevara, Gustavo Villoldo et Félix Rodríguez, qui avaient déjà participé à l’invasion de la Baie des Cochons. Des Forces spéciales boliviennes entraînées par les États-Unis ont encerclé le campement de Guevara qui a résisté jusqu’ au bout. Le Che s’est rendu après avoir été blessé aux jambes et avoir vu la culasse de son fusil détruite par une balle.
Le 9 octobre 1967, Che Guevara est assassiné à la mitraillette sur ordre du président bolivien d’alors, le général Barrientos qui, la veille de l’exécution du Che, selon son biographe Anderson avait rencontré l’ambassadeur américain en Bolivie (Anderson, Jon Lee. Che Guevara: A Revolutionary Life, New York: 1997, Grove Press,p. 28). Mario Terán est le nom de cette crapule de la pire espèce qui a été chargé d’exécuter ce crime abominable. Ainsi donc, l’empereur Jean Jacques Dessalines et Che Guevara avaient la même vision régionale de libérer les masses opprimées du joug de l’esclavage inhumain du capitalisme international. Drôle de coïncidence, ils ont tous deux été assassinés physiquement au mois d’octobre. Mais, leurs idéaux demeurent vivants aujourd’hui encore!