Des ouvriers malmenés à Caracol

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La CEDATHA réclame justice pour les travailleurs et travailleuses de la compagnie S&H Global S.A.

La Centrale démocratique autonome des travailleurs haïtiens (CEDATHA) basée au Trou-du-Nord dans le Nord’Est regroupe plusieurs organisations œuvrant pour la défense des droits des ouvriers du secteur textile et pour l’amélioration de leurs conditions de vie. Elle comprend le Syndicat des ouvriers haïtiens « Mas Akansyèl » (SOHAMA), le Syndicat des ouvriers Everest apparel (SOHEA), le Syndicat des ouvriers de Hansae S.A (SOHSA), le Syndicat des ouvriers haïtiens S&H Global S.A (SOHASHG) et le Syndicat des ouvriers haïtiens pour la Rénovation du secteur textile (SOHARST).

La CEDATHA vient d’informer le public que des ouvriers dans le secteur de la sous-traitance de la compagnie S&H Global S.A, filiale haïtienne de Sae-A Trading Co. Ltd, l’une des plus grandes entreprises coréennes de fabrication de vêtements, ont été victimes des responsables de cette entreprise au Parc industriel Caracol.

La Centrale démocratique autonome des travailleurs haïtiens (CEDATHA) dénonce les cas de violation du droit des travailleurs au sein du Parc industriel Caracol

Une correspondance plaintive a été adressée au ministre des Affaires sociales, Pierre Ricot Odney, rapportant des cas systématiques d’agressions physique et verbale à répétition dont sont victimes certains ouvriers.

Un cas bien précis a été relaté : il s’agit de l’ouvrière Eddy-Wildrey Zéphirin qui a été physiquement et verbalement agressée le 26 mai dernier par l’une des responsables de nationalité coréenne, en l’occurrence la manager de production du module 9, Park HONG.

La CEDATHA réclame justice pour les travailleurs et travailleuses soumis aux rigueurs du capitalisme sans merci.

1 COMMENT

  1. Bonjour a Tous,

    Je suis Bernadin Philogene, officier de rétroaction et spécialiste social pour le Parc Industriel de Caracol travaillant au PIC depuis 2015.

    C’est une démarche louable de Monsieur Rolinx ALTIDOR, de faire tout le temps des dénonciations visant la protection des droits des ouvriers travaillant au Parc Industriel de Caracol. Cependant, j’ai appris avec stupéfaction la démarche dénonciatrice de cette nouvelle structure syndicale (Centrale Démocratique Autonome des Travailleurs Haïtiens (CEDATHA) au sein du Parc dont Monsieur Rolinx est à Coordonnateur Général. Parce qu’il avait été décidé ensemble lors des séances de travail avec les autres structures syndicales existantes que les plaintes, griefs relatifs aux travailleurs devraient être soumis au mécanisme de traitement des griefs du PIC afin de trouver des solutions communes entre les parties.

    Suite aux différents ateliers de sensibilisation et de formation réalisés a l’intention des différentes organisations syndicales du Parc par l’administration du PIC, l’accent avait été toujours mis sur l’utilisation du mécanisme communicationnel du PIC pour résoudre les différends concernant les travailleurs. Si vraiment la noble intention d’une organisation syndicale de dénoncer des actes repréhensibles des entreprises du Parc a l’égard des ouvriers ne vise que la protection des ouvriers, et bien la démarche d’utiliser le mécanisme communicationnel et de gestion des griefs au sein du Parc devrait être une option envisageable et prioritaire.

    Selon cette démarche, les griefs, plaintes des travailleurs devraient être soumis aux responsables de l’entreprise en question. Si, aucune intervention ou résolution satisfaisante n’a été trouvée entre les parties, alors le problème peut être élevée au niveau de la section de rétroaction de l’administration du Parc afin de trouver une entente a l’amiable entre les parties. Si le problème, ne pourrait pas être géré à l’amiable entre les protagonistes, alors, l’officier de rétroaction devra conseiller le/la plaignant(e) sur le choix des autres recours judiciaires appropriés. Si rien n’est fait par la section de rétroaction, alors le syndicat peut saisir la direction du Parc pour faire état du problème et de trouver une solution. Si toutes ces étapes ne sont pas respectées pour que la victime recouvre ses droits alors la dénonciation pourrait être compréhensible et inévitable.

    Malheureusement, la démarche de Monsieur Rolinx n’inscrit pas dans cette logique. La section de rétroaction et l’administration du Parc n’ont jamais été signalées de ses allégations décrites par Monsieur Rolinx. A ce titre, j’en doute réellement qu’elles visent la protection des ouvriers. Il est temps que les masques soient tombés et que les organisations syndicales travaillent vraiment au profit des travailleurs au sein du Parc. Personne n’a le droit d’induire personne en erreur pour faire du beurre perso.

    Si les dénonciations visent vraiment la protection des ouvriers aucun problème mais, quand elles visent autre chose, comme ternir l’image du PIC ou le saboter tout simplement, c’est de la méchanceté pure et simple ! Je vous ai ouvertement déjà parlée à ce sujet ! Les dénonciations ne devraient pas être utilisées comme outil de chantage pour faire pression aux entreprises afin de les pousser à entreprendre des sentiers non-conformes aux règles établies par la loi.

    Certainement, plus de 14 mille ouvriers travaillent au sein du PIC, pour des problèmes, il y en a et il y en aura toujours mais, les résoudre selon la loi est une obligation et beaucoup d’efforts ont été faits en ce sens pour améliorer la protection des ouvriers au sein du Par et nous continuons à le faire avec toutes les parties prenantes du PARC. Alors, les organisations syndicales devraient encourager les victimes à porter plaintes afin que des mesures correctives et préventives soient prises pour protéger les ouvriers travaillant au PIC.

    Toute le monde a droit à la vérité. Monsieur Rolinx, avant je ne voulais pas répondre à vos emails dans lesquels vous copiez tout le monde, pour faire écho, parfois même le CNN, le New-York time, Rire ! Je croyais à votre bonne foi. Mais, à force de vous parler, de vous lire, votre mode opératoire avait été étudiée, c’en est trop mon frère. Il faut arrêter avec cette démarche destructrice et déloyale pour le PIC. Vous l’avez déjà fait par le passé avec différentes organisations syndicales dont vous avez été toujours coordonnateur général. C’était le cas pour ROHAM en 2020, SOHARST et SOHAMA en 2021 et SOHAE et CEDATHA en 2022. A chaque dénonciation dans une entreprise avec une organisation, vous passez à autre chose avec la création d’une nouvelle organisation pour enchainer avec une nouvelle dénonciation. Il faut arrêter de détruire le Parc comme ça au profit des mains invisibles !

    Cordialement,

    Philogene Bernadin

    Feedback Officer at the Caracol Industrial Park / SONAPI

    Tel: + (509) 48958553/37176232

    Email: philogenebernadin@yahoo.fr

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