Après la grève des enseignants du Lycée Faustin Soulouque de Petit-Goâve, réclamant entr’ autres, de meilleures conditions de travail, leurs arriérés de salaire et, pour certains, des lettres de nomination, ce qui avait provoqué une vague de manifestation de la part des élèves de cette institution, au point que certains étudiants ont été même frappés, malmenés par les forces policières de l’UDMO.
C’est le tour maintenant des directeurs d’école de l’ile de la Gonâve. Ils sont au nombre d’une douzaine qui sont rentrés en grève depuis le mardi 13 mars dernier pour dénoncer le ministre de l’Education Pierre Josué Agénor Cadet qui refuse de procéder à la nomination définitive de certains professeurs et directeurs travaillant depuis plus de dix ans dans le système éducatif de cette localité.
Par ailleurs le dimanche 18 mars, l’Université de la fondation Aristide (UNIFA) a procédé à une cérémonie de graduation de 138 diplômés dont 77 en médecine et en sciences de la santé, 48 en sciences infirmières et 13 en sciences juridique et politique à l’auditorium de l’université à Tabarre avec la présence de l’ancien président Jean Bertrand Aristide qui a prononcé le discours de circonstance.
Le lendemain lundi, à l’occasion des « lundis de la presse », la ministre de la Santé publique et de la Population (MSPP) a paru flanquée de son directeur général le Dr Lauré Adrien et du Dr Evans Vladimir Larsen, directeur de la formation du ministère de la Santé publique et de la Population.
Ce dernier, lui, a tout bonnement déclaré sans citer de noms que parmi les 174 écoles qui forment des infirmières, seulement 83 sont reconnues.
Ils ont également signalé toujours sans citer de noms, ce qui montre leur irresponsabilité et jette tout le monde dans la confusion, que des 18 facultés de médecine recensées dans le pays, 6 seulement sont reconnues par le MSPP. Quelle affaire !