La semaine dernière, la juge Cecilia M. Altonaga a reporté le procès de Guy Philippe du 3 avril au 1er mai 2017 à Miami.
La semaine avant, elle a rejeté les requêtes de Guy Philippe visant à rejeter les accusations, mais également la requête du procureur des États-Unis de supprimer les éléments de preuve qui pourraient impliquer le gouvernement des États-Unis.
Un juge de district des États-Unis a refusé les trois requêtes de l’ancien chef paramilitaire Guy Philippe de rejeter ou réduire les charges retenues contre lui pour trafic de drogue et blanchiment d’argent.
Dans les décisions rendues le 17 mars, la juge Cecilia M. Altonaga a également rejeté « comme discutable ou prématurée » la requête du procureur des Etats-Unis visant à exclure les preuves ayant le potentiel de démontrer que l’argent que Philippe aurait blanchi venait du « gouvernement des États-Unis ou de personnes autorisées à travailler au nom des États-Unis ».
Les deux requêtes de rejet de Philippe faisaient valoir que les États-Unis ont attendu trop longtemps pour l’appréhender et que les agents des États-Unis cherchaient à le tuer et ont eu un comportement «choquant et scandaleux» en le maltraitant. Sa requête d’abattement prétendait que Philippe jouissait de l’immunité parlementaire en tant que sénateur élu.
Une équipe tactique de la police haïtienne a arrêté Philippe le 5 janvier 2017 à Port-au-Prince au chef de préparer une attaque contre un poste de police des Cayes en mai 2016, qui a tué un policier haïtien. Dans les six heures, Philippe a été extradé dans un petit jet à Miami où il se trouve maintenant en prison.