Acte de guerre d’Abinader contre la souveraineté haïtienne !

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Le président de la République Dominicaine Luis Abinader a lancé une attaque géopolitique directe contre Haïti sous prétexte de lutte antiterroriste.

L’heure est grave. Un acte de guerre a été posé contre la souveraineté de notre nation.

 

Le président dominicain, dans une décision unilatérale et sans précédent, a décrété que les groupes armés haïtiens sont désormais classés comme organisations terroristes — une déclaration de guerre contre Haïti.

Ce changement de paradigme stratégique ne se limite pas à une requalification sémantique des bandes criminelles, mais constitue un acte d’hostilité manifeste, une tentative de militarisation des relations haïtiano-dominicaines et une instrumentalisation cynique de la crise haïtienne à des fins expansionnistes et sécuritaires.

Ce qui, jusqu’à présent, relevait d’un problème sécuritaire interne est désormais projeté sur l’échiquier géopolitique régional et devient un enjeu de souveraineté et de survie géopolitique pour Haïti. Haïti n’est plus seulement perçu comme un État en crise, mais comme une menace à éradiquer.

La République Dominicaine ne cherche pas à combattre le crime organisé ; elle cherche à reconfigurer le rapport de force entre nos deux nations — un prétexte pour l’ingérence: la manipulation de la sécurité à des fins hégémoniques.

En attribuant le qualificatif de terroriste aux groupes armés haïtiens, Luis Abinader  ouvre une boîte de Pandore qui dépasse de loin la simple lutte contre la criminalité.  Derrière cette façade sécuritaire, se cachent des intentions bien plus vastes et plus pernicieuses :

  1. 1. Un droit d’ingérence militaire déguisé : sous prétexte d’assurer la stabilité régionale, la République Dominicaine pourra se donner le droit d’intervenir en territoire haïtien, de frapper des cibles sans consultation préalable et d’imposer ses propres conditions à notre souveraineté. Des interventions militaires transfrontalières, sous prétexte de neutralisation préventive.
  2. Une mise sous tutelle diplomatique : en dictant à la communauté internationale la manière de traiter Haïti, Abinader verrouille les options diplomatiques du pays, l’exposant à des pressions extérieures croissantes et à un isolement forcé.
  3. Une instrumentalisation des lois antiterroristes pour justifier des frappes létales extrajudiciaires sur le sol haïtien : tout individu suspecté d’appartenance à ces groupes pourra être abattu sans sommation, sans procès, sans recours possible.

En un instant, Haïti cesse d’être un État en crise pour devenir un “sanctuaire terroriste” aux yeux du monde. C’est un prétexte pour justifier l’ingérence militaire et diplomatique. Ne nous trompons pas : cette décision n’est pas un geste isolé. C’est une stratégie mûrement réfléchie pour redéfinir le rapport de domination entre Haïti et la République Dominicaine.

La République Dominicaine ne cache plus ses intentions belliqueuses. Elle ne cherche pas à stabiliser la région, elle cherche à imposer son hégémonie sécuritaire. Un État souverain ne peut tolérer une telle violation de son intégrité.

Si nous ne réagissons pas à cet affront, nous signerons notre propre arrêt de mort en tant que nation – ce sera la consécration officielle de notre soumission géopolitique.

En d’autres termes : une guerre asymétrique où Haïti serait à la merci des décisions militaires dominicaines.

La République Dominicaine, en franchissant ce cap, ne combat pas uniquement les groupes criminels organisés : elle redéfinit un rapport de force qui vise à subjuguer Haïti sous prétexte de sécurité.

Les Haïtiens patriotes et souverainistes doivent refuser ce diktat.

L’acceptation passive de cette classification ouvrirait la porte à des violations systématiques de notre territoire, à des frappes ciblées sur des villes et quartiers, et à une militarisation croissante de la frontière, préfigurant une occupation indirecte.

Les implications sont d’une gravité extrême :

  1. Un droit de vie ou de mort octroyé à la République Dominicaine sur quiconque est soupçonné d’être affilié à ces groupes criminels organisés.
  2. Une perte totale de contrôle du territoire national, où les interventions dominicaines pourraient s’étendre à des frappes ciblées et des incursions armées.
  3. L’embrasement régional, où Haïti deviendrait le théâtre d’opérations d’acteurs étrangers sous couvert d’une coalition antiterroriste.

Face à cette offensive, Haïti ne peut se permettre ni passivité ni hésitation. Un plan de riposte immédiat et structuré doit être adopté afin de défendre ce qu’il nous reste de souveraineté. Il est temps que les véritables forces nationalistes d’Haïti se lèvent et répondent à cette offensive avec la fermeté et la dignité qu’exige l’histoire.

Si Haïti accepte cette décision sans résistance diplomatique, militaire et stratégique, alors le pays cesse d’exister comme entité souveraine. Cette classification terroriste ne vise pas seulement à lutter contre l’insécurité ; elle place Haïti sous la menace d’une intervention militaire dominicaine légitimée par le droit international.

Il faut EXIGER LE RESPECT DU DROIT INTERNATIONAL:

  1. Saisir immédiatement l’organisation des Nations-Unies (ONU) , l’Organisation des États Américains (OEA)  et la CARICOM  pour dénoncer cet acte d’agression.
  2. Réclamer la condamnation formelle de cette décision et exiger que toute intervention étrangère en Haïti soit interdite sans l’aval du gouvernement haïtien.
  3. Mobiliser les haïtiens vivant à l’étranger pour exercer une pression diplomatique massive sur l’Occident afin qu’ils ne soutiennent pas cette manœuvre dominicaine.

La communauté internationale ne peut pas rester silencieuse face à une telle escalade. Si Haïti veut éviter d’être traitée comme une zone de non-droit ouverte aux frappes étrangères, elle doit reprendre le contrôle de son espace territorial.

Il faut SÉCURISER LA SOUVERAINETÉ TERRITORIALE:

  1. Réactiver les Forces Armées d’Haïti (FAd’H) et redéployer des unités de défense aux frontières.
  2. Établir une doctrine de dissuasion, où toute violation du territoire haïtien sera considérée comme un acte d’hostilité directe.

Il faut RÉCUPÉRER LE CONTRÔLE DU PAYS AVANT QU’IL NE SOIT DÉFINITIVEMENT PERDU:

  1. Opérations de sécurisation combinant DDR (Désarmement, Démobilisation, Réintégration) et CVR (Réduction de la Violence Communautaire) pour neutraliser les groupes armés sans ingérence étrangère.
  2. Purge interne des forces de l’ordre et des institutions corrompues qui fragilisent l’État.
  3. Mobilisation nationale de la jeunesse et des forces patriotiques pour reconstruire un appareil sécuritaire fiable et autonome.

IL FAUT RENFORCER LES ALLIANCES REGIONALES POUR CREER UN CONTREPOIDS DIPLOMATIQUE.

  1. Approfondir les liens avec des puissances comme le Brésil, la Russie, et la Chine, qui ont des intérêts stratégiques en Amérique latine et pourraient bloquer toute tentative de militarisation dominicaine sous prétexte de lutte antiterroriste.
  2. Utiliser les haïtiens vivant à l’étranger pour influencer la politique étrangère de ces pays envers Haïti.

Il faut aussi définir une stratégie économique autonome pour se détacher de la dépendance dominicaine.

  1. Relancer la production nationale pour éviter que l’économie haïtienne reste sous le joug dominicain.
  2. Mettre en place une politique migratoire stricte afin de limiter les infiltrations stratégiques dominicaines en Haïti.

Une nation doit se battre pour son honneur et sa survie.

La classe politique haïtienne, malgré ses divisions, doit comprendre l’ampleur du danger. Tout compromis ou silence complice face à cette offensive équivaudra à une trahison nationale. Les institutions étatiques, la société civile et la diaspora doivent se mobiliser d’urgence pour défendre la souveraineté nationale. Les élites économiques haïtiennes doivent cesser de pactiser avec les intérêts dominicains qui cherchent à affaiblir encore plus l’État haïtien.

L’ennemi aujourd’hui n’est pas seulement interne ; il y a une volonté extérieure de réduire Haïti à un territoire administré par des puissances étrangères. Peut-être qu’Haïti ne peut pas gagner une confrontation militaire frontale contre la République dominicaine, mais il existe des stratégies asymétriques pour défendre la souveraineté nationale. L’indépendance ne se décrète pas, elle se défend.

Luis Abinader a lancé une attaque géopolitique directe contre Haïti sous prétexte de lutte antiterroriste. Ce n’est plus une question de sécurité intérieure, c’est une question de survie nationale. Il ne s’agit pas seulement d’une crise sécuritaire. C’est une bataille pour l’existence même d’Haïti en tant qu’État souverain.

Si nous n’agissons pas avec une fermeté absolue, nous acceptons de devenir un espace administré par d’autres, un territoire sans identité propre, une zone sous contrôle extérieur.

Nous ne devons pas être naïfs : la République Dominicaine n’agit pas seule. Cette manœuvre s’inscrit dans une dynamique plus large, où Haïti est perçu comme un territoire à soumettre, une nation à briser définitivement.

Si Haïti ne riposte pas diplomatiquement, stratégiquement et militairement, alors la République Dominicaine dictera à terme la politique de sécurité du territoire haïtien.

Patriotes haïtiens, nous sommes dans une guerre d’influence, une guerre de souveraineté, une guerre pour l’existence même de la nation haïtienne. Seule une réponse ferme, coordonnée et sans concession pourra sauver Haïti de l’effondrement total.

Ceux qui prônent le silence et la complaisance trahissent la nation. Ceux qui acceptent cette classification sans combattre livrent Haïti aux mains de forces qui n’attendent que son effondrement final.

L’histoire se souviendra de ceux qui auront lutté pour préserver la patrie et de ceux qui l’auront livrée à ses fossoyeurs.

Haïti doit choisir : la soumission ou la résistance.

La souveraineté ne se mendie pas. Elle se défend, coûte que coûte.

Que chacun prenne ses responsabilités.

Vive Haïti libre et souveraine !

 

*Kervens Louissaint, un nom à retenir.

 

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