Le vendredi 18 mars 2022, dans une adresse à la Nation, le Premier ministre Ariel Henry a abordé certains sujets d’actualité sans doute pour répondre à ses détracteurs et à ses concurrents politiques.
Il a abordé la question de l’insécurité en ces termes « Je sais que tout le monde attend la réouverture de la route de Martissant pour que les marchandises puissent circuler en toute liberté, sans que personne ait peur pour sa vie. L’Etat doit reprendre le contrôle de tout le territoire ».
« Je veux vous dire aujourd’hui que je sais ce que vous endurez parce que moi aussi, je suis touché par ce problème. J’entends les cris qui viennent de tout part. À chaque fois qu’on enlève un enfant, un père, un frère, une sœur, c’est toute une famille qui est touchée, toute la société est touchée parce que ces gangsters ne respectent rien », poursuit-il.
Pour montrer son courage, il déclare « C’en est trop. La peur doit changer de camp. Ce ne sont pas les citoyens honnêtes qui doivent avoir peur des bandits. Ce sont les bandits qui doivent craindre la police »
Au cours de cette adresse, Ariel s’est exprimé comme une personne qui a perdu la raison. A l’entendre, il ne tient pas réellement de la réalité du pays. Il est loin, bien loin du quotidien de la population, pourtant il avise que « Chaque jour je suis en contact avec les membres du CSPN. Nous ne faisons pas beaucoup de bruit concernant les actions menées par la PNH mais beaucoup de choses ont été réalisées et la police a déjà remporté plusieurs victoires ».
Quelles sont ces choses qui ont été réalisées Mr le Premier ministre ? « J’ai discuté de l’insécurité en Haïti non seulement avec le roi d’Espagne, mais aussi avec d’autres chefs d’Etat. Il y a des choses qui s’organisent pour nous donner une assistance dans les jours qui viennent ».
Comme un messager qui conseille à ses fideles interlocuteurs, il les exhorte qu’« Haïti a besoin d’unité, Haïti a besoin de sécurité, Haïti a besoin de stabilité. Chacun doit prendre ses responsabilités à cet égard ».
Au sujet du dialogue ou des négociations de consensus Ariel tend la main à ses sœurs et frères de la classe politique moribonde en leur disant « Je lance un appel solennel à tous les partis politiques, aux compatriotes du Montana, au PEN et aux secteurs formel, informel, religieux, au secteur privé, à la société civile en général, pour que nous asseyions afin de construire un consensus large sur des questions fondamentales pour l’avenir du pays c’est-à-dire l’adoption d’une nouvelle constitution et la réalisation d’élections ».
Le Premier ministre a profité pour leur rappeler le psaume de la prise du pouvoir « Personne ne peut prétendre se proclamer président ou premier ministre. C’est aux élections générales que le prochain président et tous les autres dirigeants du pays doivent provenir».
Ariel a exploité ce grand moment pour s’adresser à nouveau au président russe Vladimir Poutine en ces termes. « Je redemande à la Russie de respecter l’indépendance de son voisin, de donner une chance à la diplomatie pour le retour de la paix. Ce qui sera mieux pour les deux pays, le reste du monde y compris Haïti ».
Il a parlé de ce qui se passe en Europe, mais il ignore que bien avant cette guerre, la population haïtienne lui demande la paix au ventre et la paix dans la tête et jusqu’à nos jours il ne leur a donné aucune réponse concrète.
Ariel avant de parler de ce qui se passe chez votre voisin, assurez-vous que chez vous tout est bien en ordre !