Protestation dans le Sud contre l’insécurité

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Devant l’aéroport Antoine Simon aux Cayes, la foule des manifestants s’est rassemblée en lançant des slogans hostiles au Premier ministre de facto Ariel Henry et dénoncer aussi la connivence des compagnies aériennes

L’absence complète de l’Etat haïtien qui ne donne aucun brin d’espoir de sécurité à la population force les gens à imaginer n’importe quoi et accuser n’importe qui et cela ne fait qu’augmenter davantage la débandade de la société. En effet, il est vraiment inadmissible que le Grand sud soit coupé de la capitale suite à la situation intolérable d’insécurité sévissant dans la localité de Martissant à Port-au-Prince où les transports publics et privés sont devenus impossibles.

Nombreuses sont les familles qui ont perdu des êtres chers soir par des balles assassines soit après s’être faits enlever contre rançon à Martissant. Ainsi, pour se rendre dans le Sud, ceux qui en ont les moyens sont obligées, pour éviter la route de l’enfer qu’est devenue Martissant, d’utiliser de préférence le trafic aérien ou maritime. Ce qui a occasionné la montée dans le sud des prix des produits de première nécessité et la rareté de carburant.  La goutte qui va faire déborder le vase est la montée vertigineuse du billet d’avion Aller/retour Cayes-Port-au-Prince qui passe maintenant à 245 dollars américains.

La route de Martissant à Port-au-Prince

Des individus en colère ont dénoncé cet état de fait jusqu’à mobiliser la population à investir les rues du département du Sud le vendredi 18 mars 2022 en direction de l’aéroport Antoine Simon. Selon les manifestants, le trafic aérien est complice de l’insécurité à Martissant puisque les propriétaires des avions en profitent pour s’enrichir sur le dos de la population.

Selon les manifestants, le trafic aérien est complice de l’insécurité à Martissant puisque les propriétaires des avions en profitent pour s’enrichir sur le dos de la population.

Devant l’aéroport, la foule des manifestants s’est rassemblée en lançant des slogans hostiles pour dénoncer outre le Premier ministre Ariel Henry et son gouvernement de facto mais pour signifier aussi la connivence des compagnies aériennes qui financent les entreprises de banditisme de sorte que l’insécurité persiste.

Les manifestants brandissaient des branches d’arbres et des pancartes sur lesquelles on ppouvait lire « Libérez Martissant, nous ne pouvons pas payer les billets d’avion » « Martissant ne doit pas être privatisé, il faut que tout le monde puisse y passer »

« Fòk Matisan debloke »; « aba ensekirite », « Aba Ariel ». « Nou p ap obeyi bay bandi.  Nou di non ak ensekirite planifye. »

 

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