Le lundi 9 janvier comme tout deuxième lundi de ce mois, est consacré à la rentrée Parlementaire. Le président de la république, aussi bien que le Premier ministre sont obligés de se présenter au Palais Législatif pour présenter leur bilan devant les honorables sénateurs et députés de la République. De coutume à cette grande cérémonie, le corps diplomatique et les personnalités politiques sont toujours présents.
Ainsi dans l’après-midi vers les 4h 30 a eu lieu l’ouverture de cette première session de l’année législative 2017. Trente nouveaux élus, soit six sénateurs et 24 députés, doivent entrer en fonction. La séance de validation de pouvoir et de prestation de serment des nouveaux élus précédera la tenue de la séance en Assemblée nationale. Sauf le sénateur élu de la Grande’Anse qui sera empêché à cette cérémonie. On ne sait pas, si ce sera pour de bon ou si cette montagne d’arrestation et de déportation n’accouchera que d’une souris. Il nous faut attendre la séance du vendredi 13 janvier.
En effet, cette première séance de l’Assemblée nationale avait vu la présence de 20 senateurs et de 75 députés. Les nouveaux six sénateurs élus sont Wilot Joseph, Nawoom Marcelus, Sorel Jacinthe, Dieudonne Luma, Wanique Pierre et Joseph Lambert.
Juste après le discours- bilan du Premier ministre Provisoire Enex Jean-Charles, ce fut le tour
du Président Provisoire Jocelerme Privert très fier et d’un air triomphant de présenter son discours sur l’état de la Nation. Le discours du président de l’Assemblée nationale, Ronald Lareche s’en est suivi pour faire le bilan des travaux parlementaires réalisés en 2016 et présenter les perspectives pour l’année 2017. Privert s’est félicité du climat d’apaisement après les élections. Comme quoi, il est fier que ce soit lui qui remettra le 7 février prochain au PHTK de Martelly l’écharpe présidentielle que ce dernier lui avait passée lors de la fin de son mandat le 7 février de l’année dernière. Qui dit Jovenel dit Martelly !
La cérémonie s’est déroulée en présence des deux gouverneurs du pays, représentants de la Métropole. Il s’agit de l’ambassadeur américain, Peter Mulrean et de Mme Sandra Honoré, cheffe civile des forces occupantes de la Minustah.
Plusieurs députés et sénateurs avaient pris la parole pour en quelque sorte dénoncer l’arrestation de Guy Philippe. Selon le sénateur Andris Riché « M. Philippe ne peut être considéré comme un citoyen ordinaire puisqu’il est revêtu d’un mandat populaire »