Le pays s’est trouvé progressivement dans une impasse totale, un climat de terreur, d’insécurité et pour tout dire dans une profonde paralysie politique et administrative. La politique destructrice tous azimuts de l’impérialisme a donc porté fruits, jusqu’à non seulement plonger Haïti dans le sous-développement chronique mais en l’aliénant aussi de toutes ses possibilités industrielles et agricoles de développement.
Une sorte de régression sinon une stagnation du niveau de vie, la majorité de la population active sans travail s’enfonce chaque jour un peu plus dans la violence de la misère et de l’arbitraire. Les finances publiques sont en déficit constant, les fonctionnaires publics sont de plus en plus irrégulièrement payés. Le peuple est pressuré au-delà des limites du supportable, certains gens n’arrivent encore à tenir que grâce aux subsides de leurs familles vivant en terres étrangères.
En vérité, rien ne saurait nous sortir de ce labyrinthe de confusion sur fond de misère et de pauvreté, rien ne saurait remédier au malheur ambiant sans un changement fondamental du système capitaliste qui nous considère à jamais comme un pays et un peuple éternellement à exploiter et à rendre complètement dépendant de leur politique néocoloniale.
C’est dans ce panorama tragique que nous abordions cette semaine avec la même détermination, la même volonté et la même conviction la quinzième année de publication de notre hebdomadaire, un outil au service de ce peuple en lutte pour sa libération, sa souveraineté véritable et pour le droit à l’auto-détermination.
Nos analyses percutantes, nos prédictions fondées sur la rationalité ne sont jamais basées sur la spéculation, le mensonge éhonté ou des hypothèses sensationnalistes, mais sur des faits précis, véridiques et concrets prenant en compte les revendications fondamentales des masses défavorisées vers la transformation de leurs conditions sociales.
Il faut le dire net, il y en a très peu de médias haïtiens qui, dans ce champ idéologique, se sont engagés à ne véhiculer guère les idées des classes dirigeantes consacrées à désorganiser, dérouter, diviser, semer la zizanie et opposer les masses populaires pour mieux les asservir et empêcher leur accession à l’émancipation et au progrès.
Haïti Liberté, en revanche, refuse de nager dans les eaux stagnantes du statu quo voire d’une collaboration de classe a résolument opté pour la lutte de classe, seul moyen de parvenir à une solution porteuse d’espoir pour l’avenir. Nos analyses percutantes, nos prédictions fondées sur la rationalité ne sont jamais basées sur la spéculation, le mensonge éhonté ou des hypothèses sensationnalistes, mais sur des faits précis, véridiques et concrets prenant en compte les revendications fondamentales des masses défavorisées vers la transformation de leurs conditions sociales.
C’est une évidence, une vérité qui ne nous a jamais quittés parce que nous croyons absolument aux vraies valeurs qui résident seulement dans un idéal de changement révolutionnaire au sein des masses opprimées sous la direction organisée, structurée d’un leadership conséquent animé d’une orientation résolument socialiste. Et le seul moyen de servir les intérêts de ce peuple consiste à l’accompagner dans son combat contre tous ceux-là qui, à défaut de lui offrir du pain de l’instruction ne veulent lui servir que le fiel de l’obscurantisme.
Selon nous, le progrès et le changement au pays doivent être la résultante de l’action consciente des masses, des forces populaires, des cadres, des paysans, des ouvriers, des forces laborieuses qui produisent les richesses nationales, sans quoi nous ne serons jamais capables de rebâtir la nation sur des bases sociales nouvelles et justes.
Dans la conjoncture que traverse le pays, on imagine mal que certains naïfs puissent croire à la comédie qui se joue entre les adeptes de la transition et ceux de la continuation dont le résultat conduira à la même dislocation, à la même logique destructrice jusqu’au-boutiste des puissances impérialistes pour nous imposer leur loi.
L’option choisie est irréversible d’autant que toute démarche entreprise correspond au combat des masses abandonnées.
Haïti Liberté respecte la confiance de ses valeureux lecteurs et jamais ne les induira en erreur. Le journal n’a jamais marchandé et ne marchandera jamais ses principes essentiels. L’option choisie est irréversible d’autant que toute démarche entreprise correspond au combat des masses abandonnées. Dans ces colonnes, les intérêts du peuple ne peuvent être et ne seront jamais trahis.
Nous profitons de cette occasion pour apporter toute notre agissante solidarité aux déplacés de Martissant, de Bélair et de Delmas 6, victimes de l’opposition et du pouvoir Phtkiste, deux fantoches des classes dirigeantes ayant les mêmes objectifs à savoir : maintenir en place les régimes corrompus et perpétuer la domination impérialiste. C’est dire combien les motivations qui sous-tendent toutes leurs démarches sont à la fois rétrogrades et criminelles.
Quoi qu’il advienne, le journal continuera à prendre ses responsabilités historiques pour le renversement de ce système de sorte que les masses défavorisées mettent un terme aux règnes des chiens de garde des puissances impérialistes et détruisent tous les maillons de la chaîne de catastrophes et de désastres politiques qui s’est abattue sur le pays.
Nos sincères remerciements et encouragements à tous nos collaborateurs, nos lecteurs, nos commanditaires et à toute l’équipe.
Tant que la lutte continue, Haïti Liberté survivra !