Dégradation de la situation foncière à Petit-Goâve : La Mairie et la DGI locale impliquées

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Le maire intérimaire de Petit-Goâve Junior BONHEUR

Le Cartel municipal présidé par JEAN Samson Limongy une fois parti dans la honte et au milieu des pires scandales inhérents à sa gestion malhonnête de la ville pendant ses quatre ans de mandat, les Petits-Goâviens  étaient légitimement en droit de pousser un ouf de répit par rapport à l’insécurité foncière dont ils étaient régulièrement victimes de la part de ce maire corrompu.  

L’émergence d’un Cartel intérimaire présidé par Junior BONHEUR dont le nom même augurait une période de mieux-être pour les habitants de la ville avait fait naitre un regain d’optimisme dans le cœur des hommes et des femmes intéressés au devenir de cette ville dont le passé merveilleux remonte à la période indienne.  

C’était malheureusement sans compter avec les pratiques de corruption bien ancrées dans les habitudes de certaines autorités locales qui ont fait le choix de s’enrichir, sans le moindre scrupule, par le biais de toutes sortes d’actes d’escroquerie et de spoliation, les uns les plus grossiers que les autres. 

Le maire adjoint du Cartel intérimaire Vickson Corioland

A ce propos, le traitement inhumain infligé à Joseph Muscadin Michelet par l’actuel maire intérimaire adjoint, Vickson Corioland et ses hommes de main  Forus Bénisse, Sillon Appolon, Kénol Jean-Michel, alias Tê Pa Guin Mêt, lève le voile sur les véritables motivations des membres de l’actuel Conseil municipal dans la gestion des affaires de la Commune. Les susnommés sont en poste, à titre d’Agents de Police Municipale depuis la précédente administration communale et maintenus à la solde de l’actuel cartel intérimaire, pour « bons et loyaux services ».       

En effet, le samedi 15 mai 2021, vers les 13:00hres, Michelet, un sexagénaire, en situation de handicap, a subi les pires sévices exercés sur lui par ces tortionnaires professionnels susmentionnés avant d’être conduit dans un véhicule de la Mairie piloté par l’agent intérimaire adjoint Vickson Corioland puis abandonné au Commissariat de la ville.  

Une analyse superficielle des circonstances entourant les sévices infligés à Michelet suggère que Vickson Corioland n’est pas et ne saurait être le seul acteur derrière cette manœuvre.

Le Certificat médical établi par les services compétents de l’hôpital Notre-Dame de Petit-Goâve révèle : « des plaies abrasives, inflammation de la région temporale droite, douleur à la palpation de la région dorsale du coup, des membres supérieurs de la bouche et des mâchoires, avec réquisition d’un dentiste ».  

L’édilité de Petit-Goâve ajoute donc les violations de droits humains à son arsenal d’actes d’intimidation, de menaces et de tortures en vue de s’accaparer des biens immobiliers appartenant aux paisibles et honnêtes citoyens de la ville.  

Joseph Muscadin Michelet est gérant d’une propriété possédée par Marie-Claire Zabélise BONHOMME, originaire de Petit-Goâve mais résidant actuellement aux Etats-Unis d’Amérique du Nord.  Michelet a été torturé pour son refus catégorique et persistant de collaborer avec le Maire Intérimaire Adjoint Vickson Corioland dans le projet de ce dernier de s’accaparer, sans aucun scrupule, de la propriété de Mme. BONHOMME sous le fallacieux et grossier prétexte « d’utilité publique ». 

Une analyse superficielle des circonstances entourant les sévices infligés à Michelet suggère que Vickson Corioland n’est pas et ne saurait être le seul acteur derrière cette manœuvre.  D’autres autorités locales y sont étroitement impliquées dont, Ernst Jean Brice le Directeur de l’Agence locale des impôts qui s’est permis d’autoriser Thévenin VILMA, son représentant attitré dans les opérations d‘accaparement de biens immobiliers à Petit-Goâve, à utiliser la propriété de Mme BONHOMME comme voie d’accès à sa nouvelle résidence construite hâtivement sur un terrain limitrophe.   

Thévenin VILMA est employé à la DGI de Petit-Goâve et est à l’origine des premières menaces proférées à l’endroit de Joseph Muscadin Michelet, peu de jours avant les violences exercées sur sa personne par Vickson Corioland et ses hommes de main.                                                                   

Placés pour faire respecter la loi, ils sont eux-mêmes passibles de répondre de leurs actions illégales et abusives par devant les instances judiciaires compétentes.       

Le plus préoccupant dans cette affaire, est l’attitude défiante des autorités au regard de l’appareil judiciaire de Petit-Goâve, en dépit des faits qui leurs sont incriminés et les preuves accablantes et irréfutables de leurs agissements à la fois scandaleux et répréhensibles. Depuis déjà plus d’une année que ce dossier est introduit par devant les tribunaux, ces autorités et leurs sbires continuent à narguer la justice tout en persistant dans leurs exactions à des fins d’enrichissement illicite. 

 Nul n’est au-dessus de la Loi.  

 Les agissements susmentionnés sont commis par des agents revêtus de l’autorité que leur confère leur statut d’agents publics agissant au nom de l’Etat.  Placés pour faire respecter la loi, ils sont eux-mêmes passibles de répondre de leurs actions illégales et abusives par devant les instances judiciaires compétentes.   

Face à l’inaction du Maire intérimaire principal, Monsieur Junior BONHEUR qui ne prend aucune disposition pour freiner les exactions de son adjoint fautif ainsi que la violence aveugle de ses « agents de police municipale», il est de la responsabilité du Président de la République qui a signé l’arrêté de nomination du Cartel municipal intérimaire, de veiller à ce que les citoyens ne soient victimes d’aucun acte arbitraire préjudiciable à leurs intérêts.  

 

Lovanice Décidé

Juriste,

Petit-Gôave, 24 juin 2021

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