Depuis l’avènement de Jovenel Moise, il ne se passe pas une semaine sans qu’il n’y ait des boites de l’administration de l’Etat haïtien qui ne soient pas en grève puisque que la situation socio-économique ne cesse de se dégrader et le cout de la vie devient de plus en plus cher.
Les grèves dans la fonction publique se multiplient, parce que les employés n’ont pas pu recevoir leurs salaires dont les arriérés vont au-delà de 6 à 7 mois.
Les caisses du Trésor Public étant quasiment vides puisqu’elles ont été antérieurement dilapidées et cette politique continue jusqu’à nos jours. C’est ce qui explique, au début du mois de juin, que les fonctionnaires de la Direction Générale des Impôts (DGI avaient arrêté de travailler. C’est le cas maintenant des employés de la Bibliothèque nationale d’Haïti qui depuis le lundi 1er juillet sont entrés en grève non seulement pour exiger de meilleures conditions de travail mais encore pour réclamer des salaires dus.
Le mardi 2 juillet, des barricades de pneus enflammés ont été vues à la rue des Casernes non loin du palais national, c’étaient les employés du ministère de l’intérieur et des collectivités territoriales (MICT) qui manifestaient leur ras le bol en réclamant leur paiement de 10 mois d’arriérés de salaire.
Par ailleurs les responsables du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) sont parvenus le lundi 1er Juillet à signer un protocole d’entente avec les représentants des syndicats d’employés qui exigeaient de meilleures conditions de travail.