Wilson Laleau a pleuré; mais pas comme Jésus pleura devant la foule!

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Wilson Laleau

Avec ou sans fil d’Ariane, nous avons décidé de descendre dans les entrailles de la terre afin d’aller combattre les « minotaures politiques et financiers » qui sucent le sang des peuples. Il faut arracher l’ « ivraie ». Il faut la détruire jusque  dans ses racines, et ensuite la brûler sans hésitation, en vue de permettre à la « bonne herbe » de pousser librement dans la vallée d’une  « Révolution » mondiale progressiste, porteuse de changement réel pour l’Humanité en souffrance.
Robert Lodimus

L’ex-ministre des finances du PHTK, devenu un membre influent du cabinet particulier de Jovenel Moïse, n’a pas retenu ses larmes, lorsqu’il abordait le dossier des fonds PetroCaribe à la radio et à la télévision. Wilson Laleau n’a fait que révéler une fois encore son sens du mensonge et son talent de comédien. Et surtout que démasquer le manque de pudeur et de personnalité d’un prévaricateur sans vergogne qui détenait une chaire à l’université d’État d’Haïti, le lieu sacré de l’inculcation des savoirs et des connaissances utiles au fonctionnement et au développement de la société.

Qu’enseignait cet escroc lettré, ce minable intellectuel petit-bourgeois à ses étudiants en gestion, comptabilité, fiscalité, économie et finances publiques? Sans aucun doute : l’art de piller les caisses de l’État, de vider les coffres-forts des ministères, de détourner les fonds publics, de fausser les données administratives, aux fins de remplir les poches de ses patrons incultes et les siennes.

Jean Henry Céant et ses ministres corrompus et anonymes n’intéressent pas la foule qui réclame l’arrestation immédiate des principaux gestionnaires et responsables des fonds PetroCaribe.

En fait, n’est-ce pas ce que ce sous-homme a toujours fait depuis l’installation illégitime, illégale, inconstitutionnelle du Parti haïtien Tèt kale (PHTK) au palais de la présidence? Wilson Laleau dispensait, probablement, des cours sur l’entreprenariat mafiosique : blanchiment d’argent sale, trafic de stupéfiants, rançonnage, kidnapping, règlement de compte… Le « maître » formait les futurs parrains de la société haïtienne : les Corleone, les Barzini, les Alcapone, les Jean-Claude Paul, les Guy Philippe, les Vincent Lacroix, qui font fonctionner la grande machine des crimes économiques et financiers dans le monde.

Quel crasseux aigrefin, quel détrousseur de cadavres, ce Wilson Laleau qui a eu l’audace de pleurer en public, dans l’espoir d’émouvoir, d’attirer sur lui la pitié des masses populaires qui réclament sa tête sur le billot de la Justice!

Les pleurs d’hypocrisie, les larmes de crocodile de l’homme fort de l’inculpé arrogant, Jovenel Moïse – ainsi connu – ont inondé tous les réseaux sociaux. Wilson Laleau n’a pas pleuré comme le fit Jésus, en apprenant la mort de son ami Lazarre. « Jésus pleura. » Il pensait aux souffrances du pauvre Lazarre que le « mauvais riche » humiliait. Le Christ se remémorait des souvenirs choquants, révoltants de l’existence difficile d’un individu humble, honnête, défavorisé, que les eaux de la misérabilité avaient noyé sous les yeux d’une oligarchie antinationale. Lazarre mourut de faim, de soif et de maladie, sans avoir reçu l’aide des mandataires de la société. Jésus pleura de tristesse, de chagrin, de rage, de frustration, de colère, d’impuissance… devant l’immensité de l’ « Injustice humaine », devant l’incommensurabilité de la cruauté, devant l’abyssalité de la méchanceté  d’une classe dominante qui a accaparé toutes les richesses de la terre.

Wilson Laleau n’a pas larmoyé au micro de Wendel Théodore de Radio Métropole pour les raisons qui ont poussé le « Fils de l’Homme » à le faire devant Marie et Marthe, les sœurs du pauvre Lazarre. Le vautour est  aconscient. Il se remplit simplement la panse. Sans penser aux malheurs et aux souffrances de sa proie. Jusqu’à ce qu’il avale un os de travers qui lui bloque la gorge, qui l’empêche de respirer, qui l’asphyxie. Et même là encore,  il ne pleure que sur son propre sort, sur la mort qui l’étreint.

Réginald Boulos

Avec la grogne populaire qui explose autour du vol des 3 milliards 800 millions de dollars de PetroCaribe, le bras droit de Jovenel Moïse et de  Martine Marie Étienne Joseph est devenu le « Mulet ciblé » de Jean de La Fontaine. Il est « percé de coups. Il gémit, il soupire. » Probablement, ses proches sont en train de lui dire : « Il n’est pas toujours bon d’avoir un haut Emploi : si tu n’avais servi qu’un Meunier, comme moi, tu ne serais pas si malade. [1] » Mais Laleau a mis sa « science sans conscience » au service de deux bandits, de deux voleurs de grand chemin, de deux truands de la pire espèce, de deux voyous inqualifiables. Aujourd’hui, il a ruiné son âme. François Rabelais avait raison.

Quel culot?

Wilson Laleau a pleuré de crainte, larmoyé d’inquiétude, pleurniché d’incertitude, sangloté d’affolement, chialé d’anxiété, hurlé d’épouvante, piaulé d’angoisse… Le professeur est effrayé à l’idée de terminer éventuellement ses vieux jours en prison. Sa conduite malséante au ministère des vols et des rapines qu’il dirigeait a avili les membres de sa famille immédiate. Laleau n’arrive plus à fixer la République dans les yeux. Et même à se regarder dans un miroir. Que pensent son épouse et ses enfants, s’il en a, de cette affaire sordide et répugnante qui le suffoque? L’accusé ne dort plus. Ne mange presque pas. Tout a basculé. Le monde tourne autour de lui. Il a le vertige. L’ex-ministre a perdu son sourire et son arrogance. Les centaines de millions de dollars qu’il a détourné des caisses de l’État ont définitivement dérangé son existence. Aura-t-il le temps de se « retravestir » en « femme paysanne », pour « refranchir » la frontière et aller se « recacher » en République dominicaine? Wilson Laleau a donc compris que ses « jours de liberté » sont « comptés, pesés et divisés ». Il n’aura pas le temps de jouir des fruits des malversations politiques, économiques et financières qu’il a semées et moissonnées pour le Parti haïtien Tèt kale (PHTK).

 Si Wilson savait, si Laleau pouvait

Fasse le ciel que l’histoire ne réserve pas à Wilson Laleau le sort de Klaus Eberwein, l’ancien directeur général du Fonds d’assistance économique et sociale (FAES), et de Caroline Estimé, fonctionnaire liée à la gestion des fonds PetroCaribe, retrouvés sans vie respectivement le 12 juillet 2017 et le 10 août 2018 dans une chambre d’hôtel à Miami. Même si la police, dans les deux circonstances, en est parvenue à la conclusion d’un suicide, plusieurs coins de ces deux affaires ombrageuses n’ont pas été désencombrés. Déblayés. Éclaircis. D’importantes questions demeurent sans réponse. Wilson Laleau doit prendre son courage à deux mains pour affronter ses juges naturels. Les délateurs, ordinairement, s’en tirent assez bien… Leur peine est considérablement réduite, parce qu’ils ont décidé de vendre la mèche. De se mettre à table. De révéler les moindres détails de l’affaire. De collaborer.

Cependant, sans être un prophète de malheurs, beaucoup d’individus qui se retrouvent concernés de près ou de loin dans le dossier des 3 milliards 800 millions dollars venant du pays du Commandant Hugo Chavez ont  peut-être déjà choisi  la dernière balle, ou acheter la corde qui leur préservera de la honte publique. Dans certains cas, l’ultime décision se prendrait en réunion familiale. Il sera difficile pour certaines personnalités politiques ou autres de s’asseoir dans le box des accusés, d’être interrogées par le juge Jean Wilner Morin ou un autre, alors que dehors, la foule des misérables hurlent, réclament justice, menacent à tous moments d’envahir l’enceinte du tribunal pour se venger eux-mêmes des abus de confiance dont ils ont été directement victimes de la part de ces hauts gestionnaires de la res publica.

Des voix s’élèvent déjà pour dénoncer Jovenel Moïse qui a mis, semble-t-il, tout son poids dans la balance politique pour fausser le rapport de la Cour supérieure des Comptes et du Contentieux administratif relatif à l’enquête des sénateurs de l’opposition sur la disparition des fonds PetroCaribe. Selon l’ex-député Arnel Bélizaire, – l’homme qui en sait trop et qui a la langue pendue –, des conseillers de cette institution corrompue auraient même reçu 10 millions de dollars de la présidence, sur les 27 millions qui leur ont été promis. La Cour supérieure des Comptes et du Contentieux administratif (CSCCA), nous le savons tous, a toujours été un repaire de mercenaires au service des Tèt kale. Elle a rendu des « arrêts de quitus » en faveur d’un groupe d’individus douteux, peu scrupuleux, – pour ne pas dire sans scrupule –  accusés par la clameur publique d’avoir dilapidé les caisses de l’État, parmi lesquels, l’épouse du chanteur drogué qui a bâti sa réputation sur le terrain de la dépravation, de la perversion et de l’obscénité. Alors que des citoyens qui ont servi l’État en toute honnêteté sont décédés sans parvenir à obtenir le précieux document  de décharge qui aurait témoigné de leur gestion régulière et propre.

 L’air apporte une odeur de poudre

Tout indique que la République d’Haïti va se laisser « embringuer » dans un scandale judiciaire qui suscitera de l’intérêt chez tous les habitants de la planète. On parlera de cet événement sociopolitique longtemps encore. Comme on le fait jusqu’à présent pour le procès de Nuremberg. Les coupables seront condamnés et emprisonnés. Les malfrats fuyards seront jugés par contumace, et poursuivis, s’il le faut, jusque dans le désert brûlant du Sahel. Ils ne pourront pas échapper aux chevaux de la Justice populaire. De même que l’œil de Jéhovah persécuta Caïn après le meurtre de son frère Abel, de même aussi ils seront traqués le jour et la nuit, sous le soleil et sous la pluie. La population haïtienne n’en démordra pas.

Le président du Sénat, Joseph Lambert, ex-conseiller spécial de Sweet Micky, affirme qu’il existe un nombre incalculable de rapaces venus de tous les horizons sociopolitiques qui se sont gavés des « billets verts » tirés de la vente du pétrole vénézuélien sur le territoire national. Le chef de l’assemblée nationale ne cache pas sa satisfaction de voir, de constater que cette affaire a finalement emprunté le chemin qui conduira la horde des coupables, sans distinction, aux portes du pénitencier de la rue du Centre ou de la prison de la Croix-des-Bouquets.

Le Président du Sénat, Joseph Lambert

Le sénateur Lambert, fait étonnant, compte même écrire à la Cour supérieure des Comptes et du Contentieux administratif pour lui demander de ne pas retourner le rapport au Palais législatif. Il va recommander de préférence que le document soit déféré directement par devant les instances judiciaires compétentes pour l’instruction de la cause. Joseph Lambert ne serait-il pas en train de régler lui aussi ses comptes avec l’équipe du pouvoir en place qui aurait refilé à d’autres parlementaires et à la presse locale les informations ayant compromis sa réputation, et causé préjudice à l’honorabilité de sa fonction.

L’incendie verbal éclaté autour de la location de la villa de Lambert à 8 millions de gourdes environ par année n’a pas été allumé par hasard par le sénateur Ricard Pierre. Il y a bien eu une fuite quelque part. Et elle ne peut provenir que du palais national.  Jovenel Moïse, Wilson Laleau, Guichard Doré, Lucien Jura et tout le reste de la bande ont voulu dénoncer eux aussi les pratiques de corruption entretenues au niveau des deux Chambres. Ils ont réussi à éclabousser  Joseph Lambert. Des fonctionnaires de l’exécutif ont rédigé, dans l’anonymat, des commentaires hostiles au président du Sénat, qu’ils ont publié sur les réseaux sociaux? Le palais national est très actif sur l’internet. Il se paie également les services d’une bande de petits mercenaires de la parole et du clavier qui utilisent les réseaux sociaux pour salir les adversaires et les ennemis politiques de Jovenel Moïse et de Martine Marie Étienne Joseph, qui forment cette opposition informelle, complètement déboussolée.

Joseph Lambert a définitivement déclarée la guerre à la présidence frauduleuse du PHTK. Les nouvelles ont rapporté cette semaine que sa résidence jacmélienne a essuyé des tirs nocturnes. Une grenade à fragmentation aurait explosé dans son salon, blessant un agent de sécurité. Le palais national n’avait pas encore rédigé une note de protestation pour condamner cette attaque qui aurait ciblé le président de l’Assemblée nationale, reconnu comme la deuxième grande autorité politique du pays, après le chef du pouvoir exécutif.

Il paraît évident aux yeux des observateurs que les deux larrons, Joseph Lambert et Youri Latortue, veulent à tout prix la tête du maestro du groupe Sweet Micky et de Jovenel Moïse sur le plateau de la Justice haïtienne. De quelle façon pourront-ils profiter d’une situation politique qui aura entraîné la chute de l’empire du PHTK? Ces deux politiciens, respectivement du Sud-Est et de l’Artibonite, rêvent de boucler leur carrière par un mandat présidentiel. Ils exploitent toutes les rares occasions, ils remuent tous les scandales politiques, ils brassent tous les fatras économiques et financiers pour se faire remarquer. Pour attirer sur eux les bénédictions et les sympathies des masses populaires qu’ils ont bernées, exploitées dans le passé. Et surtout pour faire oublier les crimes qui leur sont reproché : trafic de drogue, malversations économiques, agressions physiques et verbales, gangstérisme, assassinats de leaders politiques… Les langues courageuses ne déclarent-elles pas que Joseph Lambert et Youri Latortue se sont réfugiés au Palais législatif dans l’espoir d’échapper à la Justice étatsunienne?

Michel Martelly

D’autres considérations qu’il ne faudrait pas ensevelir sous un silence peureux : comment Joseph Lambert et Youri Latortue, en qualité de conseillers spéciaux du palais national du 14 mai 2011 au 7 février 2016, peuvent-ils prétendre et faire valoir qu’ils ignoraient les activités malsaines de dilapidation des caisses du Trésor public concoctées, planifiées par le président « charognard » du Parti haïtien Tèt kale, encadré et supporté par les membres de son cabinet particulier et ses Premiers ministres : Gary Conille, Laurent Lamothe et Evans Paul? Les décaissements se faisaient par le biais du ministère des Finances placé sous la tutelle de Wilson Laleau qui est aujourd’hui totalement aux abois. Celui-ci aussi en aurait largement profité.  Copieusement bénéficié. « La charité bien ordonnée commence par soi-même. » On ne peut pas résider au presbytère et se priver de sacrement de baptême (Ou rete lakay Pè, ou pa ka mouri san wou pa batize). Laleau a donc servi les autres…et lui-même. Est-ce que ça dérange? Hier, non! Aujourd’hui, oui! Car, il faut à présent régler les notes des crimes économiques et financiers gravissimes!!! Pauvre Wilson!

Saoul et drogué comme le cochon d’une guildiverie de Léogane ou de Saint-Michel, Sweet Micky n’a-t-il pas révélé au cours d’une de ses soirées dansantes aux odeurs fétides, excrémentielles, où il a investi une partie des fonds PetroCaribe destinés à soulager la misère des petites gens. L’époux de Fiona a compromis, peut-être sans le savoir, les actionnaires regroupés au sein de la Société immobilière et financière (SIF) présidée par le docteur Réginald Boulos, les propriétaires de l’hôtel NH El Rancho. Sans épargner ceux de Marriott qui a à sa tête Maarten Boute.

Les deux hommes d’affaires exigent que le « bandit légal » tienne un démenti formel sur les ondes des médias de la capitale, qu’ils déclarent publiquement qu’il avait parlé, déconné cette nuit-là sous les effets combinés de l’alcool et de la drogue dure. Pour eux, la note de presse rectificative du soulaud n’est pas suffisante. La réaction tardive de Réginald Boulos et de Maarten Boute doit être vue, considérée, interprétée et retenue comme étant une manœuvre désespérée, audacieuse, intelligente pour protéger leurs biens immobiliers de la vindicte populaire. Mais qui a rédigé le texte de rectification?

L’homme était soul. Mais pas fou. Il a fait un aveu. Sans s’en rendre compte. Les Haïtiens savent au moins où aller chercher une particule de la somme monumentale engloutie par les autorités gouvernementales qui ont régné de René Préval à Jovenel Moïse. Réginald Boulos et Maarten Boute pourront-ils jurer par devant un tribunal que le chef du « mouvement rose » ne possède aucune action dans les hôtels qu’ils administrent, sans courir le risque d’être accusés de parjure?

 Réginald Boulos nous prend-il pour des canards sauvages?

Les masses populaires haïtiennes n’ont pas fait des études. Elles sont même considérées comme étant des analphabètes. Mais forment-elles pour autant des ramassis de cons et d’incapables qui peuplent les campagnes et les bidonvilles?

Au cours d’un entretien radiophonique soigneusement arrangé, le docteur Réginald Boulos a expliqué qu’il a contracté un emprunt de 123 millions de dollars auprès d’une banque locale pour l’État assauté et violé par Jovenel Moïse. La somme a servi, expliquait-il d’un ton sérieux et grave, à acheter les machines agricoles utilisées dans le cadre de la caravane de la présidence loufoque et bancale. L’ « emprunteur-prêteur » parlait d’un taux d’intérêt annuel fixé à 2%. Il manque des précisions. S’agit-il de 2% en plus du taux préférentiel ou du taux de base de l’institution prêteuse, soit 2 millions 460 mille dollars Us, qui reviendront directement dans les poches du « puissant démarcheur »? Nous en sommes donc rendus à un carrefour où un citoyen haïtien jouit d’une meilleure solvabilité auprès des établissements bancaires nationaux et internationaux que l’État de la République d’Haïti!

Il faut chercher la provenance exacte de ces 123 millions de dollars. Notre flair journaliste nous révèle que l’affaire nage en eau trouble. Elle n’est pas si claire, si limpide que cela. Peut-être bien que c’est l’argent du peuple que les oligarques ont prêté encore au peuple? Avec intérêt! N’oubliez pas que la population haïtienne est à la recherche des fonds PetroCaribe disparus dans des conditions mystérieuses. « Où est passé l’argent PetroCaribe (Kote kòb PetwoKaribe a) ?» Toutes les occasions sont bonnes pour embrouiller les pistes.

Restons vigilants

Les masses haïtiennes ne font plus confiance aux politiciens traditionnels et stériles. Elles semblent vouloir prendre leur destin en main. Dans toutes les villes du pays, les marches, les manifestations se relaient pour réclamer que le dossier PetroCaribe soit pris en charge par les tribunaux. Sinon, le peuple national souverain, – pour faire un clin  d’œil au professeur Marcel Gilbert –, se fera lui-même Justice.

Jean Henry Céant et ses ministres corrompus et anonymes n’intéressent pas la foule qui réclame l’arrestation immédiate des principaux gestionnaires et responsables des fonds PetroCaribe. Ainsi que le départ de Jovenel Moïse du palais national. Jovenel doit partir. En aucun cas, ce « porteur des valises » des membres influents de la mafia haïtienne ne doit terminer le mandat de 5 ans que le Conseil électoral provisoire (CEP) de Léopold Berlanger lui a confié dans le seul but de livrer le pays aux forces démoniaques de l’impérialisme et ses valets.

Des voix s’élèvent déjà parmi la foule pour évoquer l’idée de la constitution d’un tribunal populaire pour juger et condamner les coupables. C’est peut-être pour cette raison que Wilson Laleau n’arrivait pas à sécher ses larmes devant la caméra…

Robert Lodimus

 

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