Quand « Bouboul » invite à une troisième voie

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La distance sociale est ici évidente : le maître de maison, le bourgeois mystificateur Réginald Boulos, sans doute expliquant à son garçon de cour les avantages de la «troisième voie».

Tout ce qui brille n’est pas de l’or.
Proverbe

Nenpòt krizokal ka klere.
F.L

Mes douze années dans une école congréganiste réputée conservatrice m’ont appris à camper loin du vocable ‘voie’. En effet, dans cette vénérable institution, il a toujours été enseigné que «les ‘voies’ du Seigneur sont impénétrables ». Cette impénétrabilité m’a pénétré au point que je me suis longtemps senti renka vis-à-vis des chemins divins, même que j’en ai gardé une certaine laperèz. Quelle idée, vraiment, d’aller provoquer les foudres de ce saint Pierre dont on dit qu’il veille aux portes du Ciel, move kou kong ! Autant rester confortablement dans ma renkatude et vivre entre les miens le reste de mon âge.

Mes lectures aidant, j’en suis arrivé à découvrir d’autres ‘voies’ dont l’une, certes pénétrable, m’a laissé avec des frissonances, à cause d’effroyables souvenances liées à la puissante révolte (de classe) d’esclaves sous le fier commandement de Spartacus contre l’impitoyable pouvoir romain. Cette levée massive des opprimés  devint éventuellement, à un moment donné, une affaire de gloire et de prestige personnels pour Marcus Licinius Crassus chargé d’écraser la rébellion et le général Marcus Terentius Varro Lucullus envoyé en renfort par le sénat romain auprès de ce dernier.

j’ai dû me faire à l’historicité de la notion de droite et de gauche, depuis le choix crucial, mémorable des membres de l’Assemblée constituante de 1789

En effet, Crassus réalisa bien vite que s’il ne mettait pas rapidement un terme à la révolte des esclaves, le crédit de la victoire reviendrait à Lucullus en arrivance avec des renforts. Homme implacable et redoutable aux idées politiques et militaires ‘impénétrables’, Crassus poussa ses légions à la victoire.  Il pénétra les rangs des esclaves qu’il écrasa par milliers. Les quelque 6 000 survivants furent crucifiés le long de la très longue voie Appienne, la Regina Viarum (Reine des voies), surnom que lui avaient donné les Romains, et qui est d’ailleurs à l’origine de l’expression prendre  la voie royale. J’en ai encore de royaux frissons.

Mon passage à la Faculté de médecine m’a fait faire connaissance (sans danger de crucifixion) avec d’autres voies. Étudiants, nous avons appris à maîtriser les secrets (pénétrables) de structures, d’organes et canaux qui participent à des fonctions précises : soit qu’ils conduisent des influx, telles les voies optiques,  les voies motrices pyramidales et extra – pyramidales dans la moelle épinière; soit qu’ils contribuent à la sécrétion et/ou à l’excrétion d’un liquide organique, ainsi les voies biliaires, les voies urinaires ; soit encore qu’ils assurent le transport d’oxygène vital à notre survie : les voies respiratoires. Des voies qui nous ont conduit, certes, à un diplôme, mais aussi, malheureusement pour la grande majorité d’entre nous, à…l’exil.

À la Fac, au contact de camarades qui nous avaient déjà devancé pour ce qui est du savoir, nous avons emprunté quelques autres voies, différentes mais intéressantes, dont la voie politique. Selon une optique de classe, nous avons donc appris qu’on peut être sur la ‘bonne’ voie ou sur la ‘mauvaise’ voie. Ainsi, Jacques Roumain parlait de «choisir entre Garcia Lorca et Franco, entre Hitler et Thaelman, entre la Paix et la Guerre, entre la Démocratie Socialiste et le Fascisme». J’ai bien réalisé, depuis, quelle ‘bonne’ voie choisir. C’est pourquoi, par ces temps-ci, entre Nicolas Maduro et Juan Guaido, j’ai choisi le premier, la ‘bonne’ voie pa m nan.

À mon corps défendant et mon âme acceptant, j’ai dû me faire à l’historicité de la notion de droite et de gauche, depuis le choix crucial, mémorable des membres de l’Assemblée constituante de 1789 qui devaient s’asseoir ou bien à droite du roi (appuyant ainsi un droit de veto qu’il aurait pour bloquer les lois qui seraient proposées) ou à sa gauche (pour l’en empêcher). On a beau dire que ce clivage est dépassé, il n’y a rien à faire. Depuis deux siècles, c’est devenu une sorte de réflexe: on prête à la gauche d’être sur la ‘bonne’ voie, à la droite d’être sur la ‘mauvaise’ voie. En caricaturant à l’extrême, d’un point de vue matériel, on en est arrivé à associer la droite aux possédants, aux exploiteurs, aux vilains, et la gauche à ceux qui défendent les moins favorisés, les marginaux, les exploités.

Mais il s’est trouvé des esprits hardis, et même radi, qui se sont rebellés contre ce clivage trop corsettant à leur goût, en somme un corset trop serré pour leur façon de penser. C’est ainsi que le sociologue britannique et professeur de sociologie Lord Anthony Giddens, baron Giddens, proposa d’échapper à ce qu’il appelle «des modèles dépassés» : social-démocratie versus néo-libéralisme. C’est lui, semble-t-il, le «troisième larron » (intellectuel) qui d’un point de vue strictement théorique aurait introduit le premier l’idée de « troisième voie ».

Bouboul, l’homme de la «troisième voie», un truc krizokal.

À suivre la pensée de Giddens, la «troisième voie» «ne se résume pas à son instrumentalisation idéologique». Elle est aussi une clef d’accès au monde actuel dont les bouleversements économiques, sociaux, culturels, écologiques et scientifiques soulèvent des questions incontournables: quelle mondialisation voulons-nous?  Comment préserver son identité tout en s’ouvrant à la différence ? Pour Anthony Giddens, le débat critique autour de l’idée d’une «troisième voie» entre capitalisme libéral et socialisme d’Etat peut déboucher sur des réponses novatrices à ces questions. La question est de savoir comment réorganiser une société qui prenne en compte la nécessité de protéger les plus démunis et de limiter les inégalités tout en acceptant la majeure partie des « nouvelles règles globales».

Depuis, se lekòl lage. Dans le temps, des dirigeants dits de gauche ou de centre gauche, au cours des années 1990 et 2000, en Europe, tels  l’ancien chancelier allemand Gerhard Schröder et l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair ont été les promoteurs les plus éminents de la «troisième voie» en politique. Jusqu’à Bill Clinton aurait aussi sa tartine démocrate beurrée de «troisième voie».                                                                                      

Les journaux Le Monde (1er mars 2017), Le Point (24 novembre 2016), France Culture (17 mai 2017) considèrent Emmanuel Macron comme incarnant cette troisième voie. Hum ! Pour Bruno Mégret, ex-haut dirigent du Front National de Le Pen,  c’est «le nationalisme» qui serait la «troisième voie». Mouammar Kadhafi de son vivant, prônait sa « troisième théorie universelle ». Elle constituait une « troisième voie », et, selon lui, «l’alternative au capitalisme exploiteur et au communisme totalitaire». Mais, Hillary Clinton de mèche avec les forces maléfiques de l’ombre, de l’OTAN imposa sa quatrième voie qui enleva à Kadhafi son souffle de vie.

Kidonk, il y a déjà plusieurs mangeurs à avoir eu leur tranche de gâteau tercériste, au sens le plus large du mot, de pâtisserie préparée par les pâtissiers de la «troisième voie ». Alors, que le «très grand ami» et confrère Réginald Boulos – Bouboul de son ti non gate – ait plaidé pour ce qu’il appelle une «troisième voie» de sortie de crise (sans doute l’accès pour sa classe à une très grosse tranche du gâteau national), c’est son droit citoyen, quoique la proposition elle-même soit dépourvue d’originalité et, surtout, de génialité. Mais, nèg toujou vle manje, et Bouboul tient à ratisser large comme le fait sa classe sociale depuis dikdantan, tout en se donnant des airs de petit mangeur, de petit estomac. Faites attention, Bouboul, je vous surveille !

Comme le recommande Jacques Roumain : « Il faut examiner avec l’attention scientifique de l’entomologiste, les individus qui inventent des prétextes » politiques pour prendre d’assaut les médias, se faire passer pour des progressistes et mystifier davantage les masses, «c’est alors qu’on découvre le lamentable insecte […] bourgeois paralysé par l’angoisse abjecte, qui se réfugie dans » une soi-disant troisième voie, « parce que le mouvement inexorable de l’histoire menace les intérêts de classe de ses patrons qui ont porté » la dialectique de conscientisation des sans-voix au niveau de démagogique propagande politicienne. An n pale, Bouboul.

Bouboul, vous savez que vous faites partie de cette poignée de familles riches apparentées à Crésus (une façon de parler) qui tiennent le pays en coupe réglée par politiciens locaux, vénaux, interposés que vous manipulez, ainsi Jovenel l’inculpé, ou devant lesquels vous  saviez vous prosterner, Papa Doc par exemple. Vous les avez dans vos manches pour garder vos privilèges exorbitants, privilèges de classe qui forcément renvoient, comme corollaire, à une politique taillée sur mesure par les impérialismes pour garder le « peuple (trop longtemps) souffrant » dans la géhenne, la misère, le malheur.

Laissez-moi vous faire une piqûre de rappel, cher Bouboul! Dans une lettre ouverte de Michele Bennett Duvalier, en date du 7 avril 2016, à votre compère de classe Marc Antoine Acra, l’un de cette « poignée de familles » poignardeuses du peuple haïtien, cette ex-première dame dont on connaît bien les virées, devire et vanmpanm politiques, rafraîchissaient ainsi la mémoire de Marco: «Tes grands parents et ton père, tes oncles, ont tous profité des largesses des Duvalier Père et fils!! Que je sache, la famille Acra n’a jamais eu à souffrir sous le régime des deux Duvalier! Bien au contraire! Vous étiez considérés comme des privilégiés, des grands Duvaliéristes! » Se sa menm. Vous voyez sans doute où je veux en venir…Bouboul.

Continuant sur sa voie vitriolique, la Michele rappelait à votre asòs de classe : «Combien de fois ai-je croisé ton père Tony, un rude travailleur, dans les couloirs du Palais National quand il se rendait chaque jour dans les bureaux de son grand ami et associé le Général Gracia Jacques? » Vitriolarde nan gou Jezi, elle continuait : « Très cher Marc Antoine, comme tu es un très grand PDG maintenant, et pour répéter tes propres paroles, un grand DÉCIDEUR (de la politique haïtienne),… » etc… Alors, voici le causement, là où je voulais en venir.

À ma connaissance, les Apaid, Arty, Baussan, Behrmann, Bigio, Bonnefil, Boucard, Brandt, Brun, Brown, Coles, Gardère, Jaar, Léger, Madsen, Mevs, Moscosso, Mourra, Nadal, Perry, Reinbold, Vorbes, Weiner et vous logez à la même enseigne que Marc Antoine et les siens, les Acra. Vous tous-là, fruits secs indéhiscents, ne figuriez pas parmi les Haïtiens qui avaient élevé la voix à l’époque des « dies irae, dies illa, solvet sæclum in favílla » duvaliéristes, jour(s) de colère, que ce(s) jour(s)-là où [Papa Doc réduisit le pays en cendres] ou presque. À l’époque, les vôtres bambilaient et laissaient Duvalier seul DÉCIDEUR.

Et depuis ce 7 février de dies irae, dies dechoucatoriae populaire (vous aviez trente ans) contre la tyrannie, vous et vos pareils n’ont fait que jouir, sauf, apparemment, pendant les deux parenthèses lavalas. Vous avez repris les ficelles en main pour manipuler les marionnettes dont Jovenel l’inculpé est le dernier avatar de vos manigances. Et vous, Bouboul, plus que Marc Antoine Acra, vous êtes le plus grand parmi les DÉCIDEURS, au point où vous vous sentez assez puissant pour proposer une « troisième voie ». Koulangit !

Et c’est là même même que je voulais en venir, Bouboul. Vous (et les vôtres) n’avez cessé d’appartenir à cette tribu, cette horde, ce clan, cette meute, ce ramassis, cette mafia de familles qui depuis 1806 ont sciemment, consciemment, intentionnellement, délibérément, froidement, implacablement, méchamment, injustement, odieusement confiné la majorité de la nation dans les confins du «pays en dehors» pour qu’elle vous servît, à travers des lois agraires infâmes, à payer la «dette de l’indépendance», pour que vous eussiez maisons bien entretenues et bien servies, domesticité pour garder aux petits soins vos habitudes paressardes, bandes de paresseux !

Non, Bouboul, vous n’êtes pas de la trempe politique et humaine d’un Antoine Izméry qu’assassinèrent les chacals macouto-militaires qui, comme vous et les vôtres, applaudirent de vos deux pattes au coup d’État du 30 septembre 1991 que d’ailleurs vous, les vôtres, l’Église et l’ambassade yankee voulûtes, bienvoulûtes, conçûtes, promûtes, préparâtes, cogitâtes, concoctâtes, organisâtes, dirigeâtes et exécutâtes. Coup qui conduisit à des milliers de malere froidement exécutés.        Non, Bouboul, vous n’avez jamais manifesté d’intérêt pour le sort des gagne-petits, des laissés-pour-compte, sauf pour dire qu’à travers vos Delimart vous avez « créé du travail ». Ou bliye, Bouboul, du temps de la colonie il y en avait aussi du travail, anpil travay, mais dans quelles conditions ! Voilà qu’aujourd’hui vous voulez proposer une « troisième voie » de sortie de crise. Au bénéfice des oubliés ? Des pitipiti ? Gade non, monchè !

Sortie de crise pour qui ? Pour Jovenel, l’ingrat, l’ingrateux, l’ingratin, aux abois ? Pour les petrogaspilleurs qui doivent s’inquiéter dans quelle direction tournera le vent justicier ? Pour Martelly qui veut repédaler sans rendre compte de l’utilisation de l’argent extorqué à la diaspora ? Pour les candidats à la présidence en attente de votre onction boubouloute ? Pour Wilson Jeudi, ancien duvaliériste dont le comportement macoutique à dépouiller les propriétaires de leur terre sans aucune formalité légale et sans aucun projet préalable exaspère les habitants de Delmas qui s’en plaignent sans jamais trouver justice ? Pour vous, à la fois  décideur, faiseur de président, de Premier ministre et fèzè?

Voyez, Bouboul, comme vous n’avez aucun respect pour les masses. Au cours de l’une de vos éructades, sifflades, babillades, graillonnades, éjaculades (verbales) à la radio vous avez affirmé : « le peuple a une prédisposition (sic) à détruire parce qu’il ne se retrouve pas dans les différents plans qu’on a toujours proposés ». Aucune presse n’a relevé cette insolence prédispositionnelle. Et si l’on parlait carrément de la prédisposition à détruire  de la bourgeoisie, Bouboul ? Car depuis bien plus de trente ans, ce sont les vôtres qui ont toujours proposé «les différents plans» dans lesquels «le peuple ne se retrouve pas », parce que plan yo se pou nou, oui, pour vous seulement, les gros chabrak.

La prédisposition à détruire des « élites », des Fanmi ak gwoup ekonomik k ap kontwole richès peyi nou Ayiti se reflète dans leur incurie à garantir une éducation appropriée aux pitit Sò Yèt yo qui finissent, pour nombre d’entre eux, à être des délinquants, à former des gangs qui s’entretuent et dont les parrains sont partout où le pouvoir grigne ses dents. Elle se reflète dans l’incurie des nantis, des DÉCIDEURS, comme vous, Bouboul, et vos protégés, parlementaires, ministres, présidents, à pourvoir des sites hospitaliers et des soins médicaux pour que ne meurent plus par grappes et par paquets ce que les vôtres appellent des sansal, des santibouk, des santilabou, des kokorat sinon des kakarat.

Bouboul propose donc : « La troisième voie est celle consistant à définir les besoins fondamentaux de la population en matière de santé, d’éducation et d’emplois». Pourquoi ‘définir’ alors que pèp la ap fin depafini ? On sait quels sont ces besoins fondamentaux. Ils existent depuis Borno, Vincent et ainsi de suite, quand les vôtres vendaient nos compatriotes aux dominicains comme du ti sale. Ils s’en sont toujours fondamentalement foutus. Il n’y a rien à définir, il faut seulement en finir avec vos bourgeoises démagogueries et passer à l’action.

Gregory Brandt dans toute sa splendeur : somptueuse demeure, domesticité pour garder aux petits soins les habitudes paressardes des gros bourgeois repus d’argent et de privilèges.

La troisième voie dont vous parlez, Bouboul, engloberait la modernisation de la fonction publique et la sécurité (nous sommes assurément pour) en vue de favoriser les investissements privés. Et voilà le mot lâché ! Investissements ! Factories, sous-traitance, maquiladoras bénéficiant d’exonération de droits de douane pour pouvoir produire à un moindre coût des marchandises assemblées, transformées, réparées ou élaborées à partir de composants importés et destinées ensuite à être exportées. Investissements ! Bèl bagay !

Sweatshops, ateliers de misère, travailleuses-eurs exploité-es, abus physiques ou moraux, sévices, salaires en dessous du seuil de pauvreté; longues heures de travail et heures supplémentaires obligatoires, souvent non payées, pour répondre au quota imposé ; aucun accès aux soins de santé au travail ; aucune sécurité de l’emploi ; dénégation du droit de s’organiser en syndicat ; utilisation limitée, si ce n’est surveillée, du cabinet de toilettes durant la journée de travail. Wipip ! Wipipip ! Merci, Bouboul. Ou bon, wi ! Bon jan bonbon. Ce que vous m’avez fait sweaté, transpiré, rien qu’à entendre parler des miraculeuses zones franches. Franchement, Bouboul !

Bouboul découvre les « [mêmes] problèmes structurels (sic) [auxquels] un président élu en 2022 sous l’égide de l’actuelle Constitution va faire face». Ah ! S’agit-il de structuralité se rapportant à des technocrates piratocrates, flibustocrates, voyoucrates ? Ou s’agit-il plutôt de structuralité se rapportant à des rapports de classe dans le sens où ma grand-mère paternelle grondait deux de ses petits-enfants trop gourmands : « Tout pour vous, rien pour les autres » ?

Et puis, devinez. Pour déproblématiser la bancalité des structuralités en cause, Bouboul n’a autre chose à offrir qu’«un véritable dialogue national». Apali papa ! Quelle différence, «quelle la différence » avec les autres politiciens ? Même fuite en avant, même tête enfouie dans le sable du statu quo, même bolobolo, mêmes blablablatudes, mêmes banalitudes, mêmes répétitudes, mêmes tolalitudes, mêmes tautologitudes, bref, Bouboul est en train de nous cuire un mayimoulen de troisième voie dont lui seul connaît les impénétrabilités. Li dwe kandida

Gade, non, Bouboul, chèche on kote pou al grate monchè ! Ou tande !

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