Notre force : l’optimisme révolutionnaire !

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Aujourd’hui en Haïti, certains individus ou des mouvements politiques jouent sur plusieurs tableaux à la fois. Ce comportement opportuniste explique leur manque de cohérence dans leurs idées et aussi dans leurs actions face à la violence répressive de l’État. Dans l’histoire des sociétés, la violence n’est jamais un acte isolé. C’est une mécanique bien ajustée qui a toujours joué un rôle particulier, dans la mesure où elle est organisée la plupart du temps au bénéfice des classes dominantes. Très souvent, les auteurs intellectuels de cette violence utilisent des jeunes délaissés, vivant dans la précarité pour exposer  leur criminalité.

En réalité,  ces attaques contre la population servent  à cacher la vérité sur la misère qui ne cesse de croitre dans le pays. Ce ne sont pas des actes de banditismes isolés mais au contraire, programmés pour créer la confusion et détourner l’attention vers d’autres horizons. Ce que l’on peut comprendre de ces massacres au quotidien, c’est la manière systématique de démontrer que l’insécurité ravageant notre société n’est pas une dérive de l’État haïtien, ni du système capitaliste, mais venue d’une horde de bandits à éliminer.

Placés à la tête de l’Etat haïtien, le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et son gouvernement sont au service de qui ? Certainement pas dans l’intérêt de la grande majorité de la population, mais plutôt au bénéfice d’une minorité d’exploiteurs, d’une classe d’apatrides, d’oligarques dénués de toute conscience patriotique. En plus de cela, pour satisfaire leurs intérêts mesquins personnels et aux conditions dictées par Washington. La lutte contre l’insécurité ne se limite pas à des assassinats ou tentative d’assassinats individuels dans certaines zones de non-droits ou territoires déclarés perdus. Et, comble d’ironie, à la veille de la première année d’anniversaire de leur mascarade désastreuse faite par tous ces déchets politiques, le tout nouveau Coordonnateur ou Président du CPT, Fritz Alphonse Jean s’aligne sur la même politique  démagogique que ses deux prédécesseurs Edgard Leblanc Fils et Leslie Voltaire.

Dans son discours d’investiture, puis sa prise de parole devant ses camarades de Montana, Fritz Alphonse Jean abonde toujours dans le sens d’induire en erreur la population. Il a  tout dit dans l’abstrait. Jamais rien de concret. Il veut poursuivre sa marche sur la voie de la terreur et de la liquidation, sa sale besogne qui n’a rien à voir avec la réalité de ce que souffrent réellement le pays et la population depuis 2021. Ils ne sont que des chefs sans dignité, sans envergure politique, marchant contre le progrès et l’unité du peuple haïtien, qui ne méritent qu’à être balayés de l’échiquier politique. Ces vassaux ne pouvaient s’adonner qu’à la violence répressive de l’État contre le progrès social et le bien-être du peuple.

Ils préfèrent se limiter à des mesurettes tout en refaçonnant leur train de vie dans un luxe insolent  au moment où le peuple s’enfonce davantage dans la violence, la misère et l’insécurité. Ils sont tous complémentaires, ces opportunistes corrompus, et n’ont aucun souci commun pour le pays et pour le peuple. Leur seule préoccupation est de construire leurs propres  héritages personnels et c’est la raison pour laquelle, ils ne défendent que l’inacceptable et l’indéfendable. Cette classe politique pro-capitaliste dont le système arriéré est en décadence fait tout ce qu’elle peut pour entraîner le pays tout entier dans les profondeurs de l’abîme. Elle a déjà un bouc émissaire pour porter le fardeau et l’épargner de toute responsabilité.

Comme ça, il serait mieux pour elle que le pays périsse au lieu de se débarrasser du capitalisme pour prendre possession de son propre destin. La situation est à une telle échelle de dégradation qu’ils ont atteint le pic d’arguments valables pour se défendre.  Alors, ils ne leur restent que le mensonge servant à tous les niveaux de véritables atouts pour manipuler cruellement la population. Le mensonge est devenu le plat quotidien qu’on nous sert à chaque instant. Tous les mensonges sont pris pour la vérité, et la vérité elle-même est prise pour des mensonges. Même la police ment sur ses opérations. Certaines informations même lorsqu’elles ne sont pas vérifiées et ne répondent à aucun code éthique de déontologie de la presse font la « Une » de certains médias, propagandistes d’un système décadent et en déroute.

Un pays où les réseaux sociaux sont devenus le théâtre d’étalages interminables de mensonges. Chacun dans son pâturage politique déverse sa négativité et son désenchantement. Nous autres du journal, nous n’avions jamais perdu notre optimisme, voilà pourquoi nous avons toujours la force et le courage de révéler que l’impérialisme occidental n’offre aucune perspective ni solution et qu’il est justement la source de cette crise, également le plus grand obstacle à sa résolution.

La lutte contre l’insécurité devrait être une lutte contre le capitalisme. C’est l’aggravation de la violence d’État qui a  conduit aux conséquences négatives dans la vie quotidienne des masses populaires. Nous n’avions jamais cessé de le dire, le capitalisme ne pouvait rien offrir aux peuples en lutte sinon que des crises sans issue, des montagnes de mensonges pour nous détourner du combat anticolonial et anti-impérialiste. Ensemble, affrontons les défis du moment en transformant les mensonges en forces qui peuvent nous aider à continuer la lutte pour un véritable changement. Les idées révolutionnaires sont celles qui guideront l’avenir du pays, pas les mensonges ou les manipulations du système capitaliste cherchant à se régénérer.

Nous de Haïti Liberté, l’optimisme révolutionnaire est notre boussole. Dans la voie de l’édification d’un pays libre, juste et souverain, basé sur un programme national qui refusera et combattra toute ingérence étrangère quelle qu’elle soit dans sa définition et son application pratique. Nous ne nous lasserons pas de nous accrocher et d’adhérer jusqu’au bout aux vœux et à la révolte des masses défavorisées. C’est fort de cette conviction que nous pouvons dire : même lorsque le chemin vers la liberté et contre la domination impérialiste est semé d’obstacles, nous continuerons à espérer et croire dans la lutte irréversible du peuple haïtien pour un avenir meilleur.

 

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