Le président français Emmanuel Macron n’a jamais caché ses affinités pour son homologue américain, le dépravé Donald Trump. Ils se retrouveront côte à côte en France le 11 novembre prochain pour les célébrations au lieu de commémorations, de la fin de la Première Guerre mondiale en 1918 qui avait fait environ plus de 20 millions de morts et 21 millions de blessés, civils et militaires.
La raison principale de cet armistice fut en quelque sorte une décision de paix pour que plus jamais de telles horreurs ne se reproduisent dans le monde.
Les pays impérialistes ont-ils respecté ce pacte ? Non ! Cette clause n’a jamais été respectée, au contraire ; pour eux et comme l’a si bien paraphrasé Clausewitz : « la paix, c’est la poursuite de la guerre par d’autres moyens ».
Alors, le rendez-vous rituel du 11 novembre n’est autre qu’une poudre aux yeux, un prétexte plutôt, de façon à célébrer l’émergence mondiale de l’empire américain qui a été faite sous les cadavres et dans le sang des millions de victimes. Il faut bien rappeler que le Sénat américain n’avait pas accepté la ratification du traité de Versailles en 1919 puisque les États-Unis s’étaient totalement opposés à la création de la Société des Nations (SDN) qui devait être une organisation internationale permanente dont la mission allait être de régler pacifiquement les conflits entre pays.
Qu’est-ce qui a changé depuis lors ? Rien, absolument rien, au contraire tout a empiré et conduit le monde dans une impasse d’hypocrisie. Il est toujours facile de déclencher la violence; mais il est difficile et parfois impossible d’en maitriser le cours. Et c’est dans cette optique que les jeunes français répugnent cette activité du 11 novembre avec les Etats-Unis qui viennent que pour jeter des larmes de crocodiles. Ce sont eux qui, en 1948, avaient lancé la bombe atomique sur des êtres humains au-dessus d’Hiroshima faisant 80.000 personnes tuées sur le coup !
Présentement, l’avènement d’un certain Donald Trump à la Maison Blanche de Washington contribue à détériorer davantage les conditions de sécurité mondiale des peuples au lieu de les améliorer. Il l’a certainement et grandement prouvé à travers ses actes antipopulaires, racistes et réactionnaires en tant qu’un représentant authentique et chef de file du système impérialiste.
Trump n’est pas le premier et il ne sera pas le dernier des commandants de la guerre dans le monde tant que ce système de sangsue qui continue à exploiter et appauvrir les pays pauvres continue d’exister. La misère et la pauvreté sont des missiles de destruction massive auxquels certains peuples font quotidiennement face.
Voilà pourquoi nous ne cesserons jamais de dire : Non à Macron et Non à Trump qui se sont érigés en maîtres du monde! Ils sont les héritiers d’un système qui non seulement n’a cessé de produire des gaz toxiques ou des virus mortels mais aussi a ouvert ses frontières aux marchandises tout en interdisant catégoriquement la libre circulation des personnes du Sud vers le Nord.
Le peuple haïtien en est un exemple concret, à bien considérer le pillage systématique de ses richesses par les grandes puissances qui pour assurer leur mainmise imposent par une multitude de coups d’Etat leur propre agent à la direction du pays victime de détournement, de saccage de ses ressources, comme en témoigne le scandale de la dilapidation des fonds de Petro Caribe que les masses populaires haïtiennes sont en train de revendiquer.
Haïti fut un pays autosuffisant en riz. Sa production rizicole a été sabotée, réduite à néant suite à une guerre économique orchestrée et signée par l’ancien président américain Bill Clinton. Le marché haïtien a été inondé de riz nord-américain détruisant notre production nationale et l’existence sociale de centaines de milliers d’agriculteurs.
C’est le coup d’état sanglant contre le gouvernement de Manuel Zelaya en 2009 qui est à l’origine de la caravane de migrants honduriens fuyant aujourd’hui non pas leur pays mais la guerre que représentent la misère et l’injustice sociale. C’est ce même sort que les forces impériales de l’ombre réservent au peuple vénézuélien qu’elles affament de façon à renverser le gouvernement légitime, populaire et progressiste de Nicolas Maduro.
La Lybie, l’Irak et la Syrie pour ne citer que ces pays-là ne sont-elles pas des nations victimes de la guerre impériale de la France et des Etats-Unis ? Et que dire de la révolution cubaine qu’on ne cesse de sanctionner par un embargo criminel? Alors, comment peut-on commémorer la mémoire des victimes d’une ancienne guerre alors que chaque jour le nombre de victimes s’accroît davantage de par le monde notamment en Afrique dominée et occupée!
Comment peut-on commémorer les morts d’une certaine époque quand les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets et que les travailleurs exploités ne sont jamais à l’abri de la terreur et deviennent de plus en plus les cibles de la mort et des ténèbres des puissances impérialistes.
Le peuple palestinien traumatisé, martyrisé, colonisé, assassiné quotidiennement par Israël et ce depuis 1948 n’a-t-il pas, lui aussi, droit à la vie, à la prospérité, au bonheur, à la paix et à la sécurité?
Ce ne sont là que quelques exemples parmi tant d’autres !
Les révolutionnaires de la classe ouvrière mondiale ne peuvent et ne doivent guère rester indifférents face à ces agressions barbares. Il nous faut coûte que coûte créer, organiser les conditions nécessaires à la liberté et à l’indépendance des peuples.
Que notre cri soit entendu : Trop ! C’est bien trop ! Non à Trump ! Non à Macron ! Il est temps que les masques tombent et qu’on arrête de tromper les travailleurs par de pompeuses cérémonies officielles pour cacher la vraie réalité.
Le peuple haïtien en lutte se solidarise avec la jeunesse française dans son initiative de combattre la terreur de Macron et de Trump puisque tant que des régimes de terreur resteront en place dans le monde, les mases opprimées n’auront d’autre choix que de se défendre.
Vive la lutte des peuples contre les impérialismes états-uniens et français !