Précédemment, nous avons montré que par sa non intégration dans un écosystème d’information harmonisé et structuré autour du registre national de la population, le système de l’état civil haïtien nourrit l’impensé stratégique de la gouvernance du pays. Et cela, bien évidemment, au grand bonheur des acteurs nationaux, étatiques et non étatiques, et internationaux qui trouvent ainsi des raisons et des moyens d’entretenir l’errance collective au bénéfice de leur propre performance. Cela donne lieu à ce paradoxe que nous appelons le bug de la performance défaillante.
Notre propos, dans cette seconde partie et dans la dernière qui suivra, sera d’expliciter le mécanisme de fonctionnement de ce bug, car il est l’une des différentes failles qui guident la trajectoire continuelle défaillante du pays. Ces failles organisationnelles, présentes dans toutes les institutions haïtiennes, sont entretenues à dessein pour plomber l’écosystème des données nationales de la prise décision. Et cela, malgré la présence dans ces institutions et ces organisations d’un staff managérial et des ressources humaines académiquement bien étoffés, tout au moins en termes de titres et de diplômes. Ce qui donne lieu à un autre paradoxe : plus les institutions haïtiennes recrutent des ressources humaines anoblies par les grandes universités étrangères, plus l’écosystème organisationnel du pays est défaillant et dépend de l’assistance internationale.
Le génome de l’indigence
Et tout le drame national est là est dans les rétroactions circulaires entre ces deux paradoxes. En effet, alors qu’il est reconnu que les données constituent la valeur stratégique qui alimente le moteur du processus de la décision, combien crucial pour l’élaboration des politiques publiques probantes[i], ce champ est très peu couvert par l’enseignement et la recherche en Haïti. En 2015, j’avais fait une intervention à l’École Nationale d’Administration et des Politiques Publiques (ÉNAPP), pour les étudiants de la 3eme cohorte sur le thème : quels sont les outils technologiques et méthodologiques qui supportent le processus décisionnel du modèle managérial haïtien ? Au terme de cette causerie, j’avais attiré l’attention des responsables de l’Office du Management des Ressources Haïtiennes (OMRH) et du coordonnateur général de l’ÉNAPP sur le fait que ce centre de formation professionnel n’offrait à ses étudiants-gestionnaires et stagiaires aucun cours sur la modélisation des données et les pratiques de la prise de décision. Mais ils n’y avaient donné aucun suivi.
Récemment encore, j’ai récidivé en 2021, en proposant aux responsables du Centre de Formation et de Perfectionnement des Agents de la Fonction Publique (CEFOPAFOP) de repenser le modèle d’affaires de la stratégie de formation de cette institution. Car l’erreur est de croire qu’on peut se contenter de donner des cours sur la bonne gouvernance et la gestion axée sur les résultats, sans penser ce besoin de formation en fonction des défaillances des processus organisationnels. Et c’est du reste pourquoi les ressources humaines sont l’un des domaines métiers où il y a le plus d’incompétents en Haïti. Les gestionnaires qui exercent ce métier ne comprennent rien aux processus des organisations pour lesquelles ils recrutent et planifient des formations. Dans le même ordre d’idées, en 2022, après avoir constaté, au cours d’une étude, de nombreuses errances dans les données organisationnelles, qui ont servi de socle pour promouvoir des projets, grandement médiatisés, dans le domaine de l’éducation, j’ai proposé à quelques recteurs et responsables d’université d’intégrer dans leur offre de formation, un module dédié à la structuration des données et modélisation de la connaissance pour la prise de décision. Et comme toujours, tout ce qui ne vient pas du Blanc n’a aucune valeur pour les décideurs et chercheurs haïtiens. Car ils ne sont motivés que par l’appât des ressources de l’assistance internationale.
Nous assumons que si les défaillances du pays restent invariantes, malgré l’assistance internationale, c’est parce que la base factuelle qui nourrit la connaissance nécessaire à la prise de décision et les méthodes pour bien conduire les évaluations sont en opposition avec le système national de valeurs. Le management stratégique, économique, politique et académique haïtien est un management qui récompense l’insignifiance et la soumission. Or comme le dit Dean R. Spitzer, c’est le système de récompense qui régule le comportement. Très souvent, les acteurs stratégiques haïtiens mettent en avant la singularité shitholique d’Haïti pour dire que ce pays a sa propre réalité. Mais ils oublient les « possibles pour une autre réalité n’existent pas à priori quelque part. Il faut les construire. Et c’est un processus qui prend du temps et exige des ressources[ii] » humaines ayant des compétences distinctives[iii]. Nous insistons sur ces faits, car si on ne comprend pas bien le lien entre le foutoir de l’écosystème de la prise de décision, l’indisponibilité des acteurs métiers pour l’éthique, on ne pourra pas comprendre l’enchevêtrement des paradoxes dans le cycle des turbulences qui donne à Haïti ses attraits shitholiques.
Dans certains contextes humains, la complexité de la prise de décision est occultée savamment par des cycles d’urgence portés par des managers et des experts, souvent crapules, parfois incultes, qui assument ne pas avoir du temps pour l’intelligence. En ces lieux d’indigence, ‘‘l’opportunisme malsain, les finalités personnelles et les jeux politiques s’imbriquent étroitement[iv]’’ dans une même volonté d’étouffer les dilemmes au lieu de les résoudre. Et conséquemment, on ne saisit pas l’intelligible réseau de failles qui anime la tectonique de l’indigence nationale. Ainsi, on continuera de faire des élections, changer de constitution, promouvoir des réformes, s’engouffrer dans des luttes ‘‘antisystème’’, sans jamais pouvoir agir intelligemment sur les défaillances. Ainsi, on alimente l’impuissance collective par le désengagement citoyen. Car rien ne rend plus impuissant que de s’entêter à appliquer des solutions simplistes, connues d’avance à des problèmes dont les causes sont occultées, dissimulées à dessein ou méconnues[v].
Paradoxalement, les universités et la recherche ne s’intéressent nullement à ces domaines problématiques invariants. Or, dans un pays reconnu pour être le plus corrompu de la Caraïbe et l’un des plus corrompus au monde, ce devait être leur rôle de proposer des formations sur les champs de la prise de décision et de la prospective éthique. Nous cherchons à prouver qu’il existe bel et bien un contexte culturel, nourri par des médiocrités collectives, que nous appelons indigence, qui refuse l’apprenance et qui explique l’enlisement du pays dans cette perte de sens (insignifiance). Le démiurge blanc, que l’on croit tout puissant, et que l’on prend, à tort ou à raison, comme bouc émissaire de nos malheurs, ne fait que ce que fait tout bon jardinier intelligent : connaissant la nature des terres et la culture des fermiers, il choisit les grains à leur proposer. Ceux-ci surveillent les saisons de pluie et ensemencent les grains qui germeront, croitront, fleuriront et produiront des fruits qui inciteront la foule à venir moissonner. Chacun y trouve son compte.
Le foutoir décisionnel
D’ailleurs, très peu de décideurs haïtiens savent que ‘‘la prise de décision n’est qu’un processus d’apprentissage par lequel on estime la valeur relative de plusieurs scénarios opposés[vi]’’. Ce qui rend indispensable l’existence et la prise en compte d’une pensée critique. Or, les décideurs haïtiens, dans leur immense majorité, préfèrent s’en remettre aux jugements de ceux et de celles qui leur sont redevables et aux opinions de ceux et celles qui leur prêtent une allégeance indéfectible. Cette posture d’insignifiance est ainsi résumée par John Maynard Keynes : « Il n’y a rien qu’un gouvernement (surtout quand il est insignifiant) déteste davantage que d’être bien informé ; cela augmente considérablement la complexité et la difficulté du processus menant aux décisions[vii] ».
C’est justement la recherche de ce simplifié, greffé sur la grande faille collective qu’est l’indigence, qui entretient l’errance collective par la culture du succès minimal insignifiant confortable que pratiquent les ressources humaines haïtiennes les plus académiquement auréolées. Voilà du reste pourquoi, en Haïti, Président, Premiers Ministres, Ministres, Sénateurs, Députés, Directeurs Généraux collaborent très peu avec des ressources humaines techniquement et éthiquement compétentes. Ils savent qu’ils n’ont pas besoin d’information objective, car ils assument qu’ils ne sont que des agents d’un système indigent qui prend ses décisions dans le foutoir que lui propose l’assistance internationale. Un foutoir qui ne cherche qu’à uniformiser les expériences humaines en proposant à tous la même solution simplifiante, indépendamment du contexte problématique. Ils oublient que dans un monde complexe, les mêmes causes ne produisent pas toujours les mêmes effets. En effet, le contexte peut modifier la structure du problème par les boucles rétroactives que lui opposent les acteurs. C’est ce qu’Edgar Morin appelle l’écologie de l’action. Il faut donc résister à la tentation de la facilité, car comme l’a écrit Umberto Eco, « À tout problème complexe, il existe une solution simple et elle est mauvaise[viii] ». Et dans le cas haïtien, cette solution de facilité consiste à faire des élections quel que soit le contexte. Même si les cinq dernières élections réalisées (2001, 2006, 2010, 2015, 2017) n’ont apporté que des crises en cascade qui ont conduit le pays dans cette gangstérisation stratifiée.
Les processus organisationnels en boites noires
Voilà pourquoi, il est utile de comprendre le fonctionnement des failles qui structurent l’errance haïtienne. Ainsi, certaines institutions peuvent être pourvues de ressources humaines détentrices de titres académiques et de diplômes universitaires prestigieux, et ne pas être moins que des boites noires du processus de l’errance collective. En effet, on serait tenté de croire, qu’en disposant de ressources diplômées et qu’en étant dirigées par des personnes qui jouissent d’une grande reconnaissance dans l’opinion publique, soit pour leur niveau de formation, soit pour leur engagement militant, les institutions haïtiennes échapperaient à la défaillance systémique. Mais rien n’est plus faux, car ce n’est pas tant la bonne volonté des décideurs qui imprime la marque de la prise de décision dans une organisation. C’est d’abord la maitrise des processus organisationnels, et ensuite la valeur du système d’évaluation et de récompense. Or tous les processus organisationnels des institutions haïtiennes sont enchevêtrés dans une complexité programmée pour empêcher toute forme d’intelligence. En outre, les ressources n’ont pas assez d’autonomie intellectuelle, d’indépendance, de pensée critique et d’engagement éthique pour questionner et remettre en cause les logiques d’intervention qui assurent leur renommée et leur réussite.
Derrière chaque acteur managérial, pilotant une institution haïtienne, qu’il soit doctoré ou incompétent, militant ou crapule accréditée, il y a des processus organisationnels défaillants qui dépendent de l’assistance internationale. Ces processus sont comme des territoires abandonnés qui servent de lieux d’expérimentation pour les agences internationales. Ce qui explique l’engouement de ces agences pour les institutions qui ont vocation à disposer :
- D’une administration pourvue de ressources humaines incompétentes ou négligentes ;
- D’un système d’information documentaire déstructuré ;
- D’un tableau de bord décisionnel déficient ou inexistant ;
- D’acteurs métiers insouciants, soumis, flexibles, inconscients, irresponsables et motivés par leur réussite personnelle ;
- D’un management de redevance qui ne récompense que les cadres dont la compétence principale est la flexibilité.
Un tel enfumage condamne les institutions nationales à n’être que des boites noires, servant les desseins d’un ordre politique affreux, lui-même dépendant de son allégeance à l’ordre international indigent. Un ordre géopolitique déshumanisant que ceux qui dirigent les institutions nationales ne rechignent pourtant pas à servir. Et pour cause ! Car au demeurant ils trouvent en retour le bénéfice de menus avantages pour eux et leur famille : contact étroit avec l’expertise internationale, facilité de voyages à l’étranger, bourses d’études pour eux et leurs proches, impunité contre le vol et le crime, notoriété nationale et perspective de recrutement international, pour servir l’indigence à un niveau plus élevé dans les grandes agences internationales.
L’écho-système paradoxal
Voilà pourquoi les organismes internationaux, composés en majorité de fonctionnaires choisis pour leur flexibilité, leur allégeance ou redevances envers l’ordre national immonde de leur pays, ne peuvent être rien d’autres que des boites noires de l’indigence. De même, au niveau national, les organismes de droits humains, les organisations socio professionnelles militantes, qui sont financées par les agences internationales, ne peuvent jamais aller loin dans la critique contre l’ordre indigent national et international. Elles ne sont que des instruments exploités par l’ordre indigent international pour ‘‘régir’’ l’ordre indigent national. Ainsi, si elles se mobilisent contre un certain pouvoir politique, au niveau national, c’est soit pour reprendre les injonctions de l’ordre international, si le pouvoir a quelque orientation nationale, soit pour faire diversion et entretenir le mythe d’une opposition à l’indigence nationale. C’est la géostratégie de la déshumanisation qui diffuse ses propres échos en modes antagoniques. C’est ce que nous appelons l’écho-système paradoxal qui est animé par les fumiers communicants, ces PME de l‘indigence, que sont les Politiques, les Médias et les Experts.
C’est en connaissance de cette donnée qu’on doit être prudent avec les slogans ‘‘antisystème’’. Surtout, quand ils sont relayés par les médias dominants, ils ne sont que des instructions géostratégiques diffusées, à contretemps, en contre haut, pour mieux orienter l’écosystème, en contre bas, dans son invariance vers l’errance. Dans le contexte haïtien, c’est ce qui explique pourquoi, dans leurs composantes multiples et leurs diversités associatives, toutes les organisations antisystèmes qui étaient mobilisées contre la carte Dermalog de Jovenel Moïse ne disent plus un mot aujourd’hui. Alors que le système qu’elles critiquaient continue d’être utilisé par l’actuel gouvernement.
Cette imposture n’est d’ailleurs pas la première qu’elles nous jouent. En effet, en 2016, après le fiasco des élections Yon grenn soulye de l’innommable comédien Evans Paul, le rapport de la Commission Indépendante de Vérification et d’Évaluation Électorale (CIEVE) avait établi que le lourd déficit d’intégrité et de fiabilité du scrutin de 2015 était dû à un manque de fiabilité du registre électoral. En effet, le système électoral haïtien souffre d’un déficit total de crédibilité. Il est sans cesse mis à mal par des modes opératoires qui dissimulent une planification systémique de la fraude et de l’impunité par de petites incohérences glissées intentionnellement ou maladroitement dans les processus organisationnels. Ces incohérences sont justifiées par l’illettrisme des opérateurs électoraux et l’analphabétisme des votants. L’assistance internationale trouve ainsi la faille qui assure son emprise sur les grands domaines stratégiques nationaux. Paradoxalement, alors que le rapport de la CIEVE avait établi ces faits, ni les organisations de droits humains, ni les associations socioprofessionnelles, ni même les partis politiques qui ont concouru à ces élections n’avaient jugé opportun de mettre en place une évaluation approfondie du système électoral. Appâtés par la perspective de leur possible maitrise de ces failles pour leur succès, les partis politiques se sont précipités sur le nouveau calendrier électoral promulgué pour reprendre les élections avec les mêmes défaillances qui relient le registre électoral et le registre d’identification nationale. Comme l’exigent les normes relatives à l’intégrité des processus électoraux, il n’y avait ni épuration du système d’identification national pour la mise à jour du registre électoral, ni harmonisation du cadre législatif électoral par l’intégration de normes d’intégrité, des règles de fiabilité et de filtre de qualité des listes électorales et des listes des votants, ni appropriation nationale du centre de tabulation qui est toujours contrôle par le PNUD et l’Union Européenne.
Comme pour les sanctions internationales contre les puissants hommes d’affaires de ce pays qui financent les activités des gangs, toute la société haïtienne avait manifesté une indifférence totale vis-à-vis des recommandations de ce rapport. Certes, il ne disait pas tout sur les défaillances du système électoral, mais il donnait des pistes pour susciter un besoin d’évaluation approfondie. Mais c’était sans compte sur le déficit d’intégrité et d’éthique des acteurs nationaux. Tous ont cru que ces failles pourraient leur être profitables, et quand ils perdent, ils crient tous au complot et dénoncent le tricheur qui a su en profiter. Et c’est justement, cette disponibilité à s’accrocher à un minimum insignifiant confortable qui empêche au collectif d’apprendre de ses défaillances et de se remettre en question pour se régénérer. De fait, n’ayant rien appris sur les défaillances structurelles qui relient le système national de l’identification et l’absence de fiabilité du système électoral national, le pays s’est laissé gagner par la fièvre électorale et a intronisé en 2017 un président inculpé, un parlement de dealers et de gangsters, tous au service d’une économie cartellisée et criminalisée qui est prête à tout pour conserver et fructifier le monopole d’affaires sur l’argent sale.
L’errance haïtienne n’est pas une fatalité insurmontable. C’est un processus coconstruit et assumé collectivement. Ce processus est entretenu certes par un producteur qui sécrète des précarités en amont. Mais sa durabilité et sa performance viennent du fait que le contexte culturel national permet à ce producteur de trouver facilement et en abondance des gestionnaires politiques, des experts académiques, des évaluateurs flexibles qui veulent tous profiter des insignifiances qu’il propose. Que cela plaise ou non, l’errance haïtienne peut s’expliquer par l’axiome de l’indigence : à culture insignifiante, société pestilente ! En affirmant cela, nous cherchons à rappeler que, de même qu’aucune semence ne peut germer dans une terre infertile, aucun progrès, aucune stabilité n’est possible dans une société dans laquelle la culture est au service de la survie par la recherche effrénée d’un minimum insignifiant confortable pour échapper aux précarités. À force de se pincer le nez pour boire l’eau puante, on finit par perdre le goût de l’eau traitée. Car le cerveau humain est un flemmard qui s’adapte à ce qu’on lui propose. En conséquence, il ne saurait y avoir de place pour l’intelligence dans la posture du marronnage culturel qui cherche à s’adapter aux médiocrités pour échapper aux précarités. L’intelligence se révèle, si l’on croit Emmanuel Kant et Antoine de Saint-Exupéry, dans la confrontation aux incertitudes et la résistance aux précarités. Hors de cette résistance, il n’y a qu’indigence.
Dans le dernier acte, nous montrerons que tout l’écosystème des données de nos institutions, tant publiques que privées, n’est qu’un ensemble déstructuré qui permet à quelques acteurs de performer leur business en entretenant les défaillances structurelles qui nourrissent l’errance collective. Et c’est là, sur ce socle défaillant qu’il faut agir. Car aucune société ne vaut mieux que le système de valeurs qui reflète la mesure de la performance et de la transparence de ses institutions.
Erno Renoncourt
20/08/2023
Spécialité Système Information et Informatique Décisionnelle
Notes
[i] Laurent Falque ; Bernard Bougon, Pratiques de la décision, 2013, Dunod.
[ii] Daniel L. Stufflebeam, l’évaluation en éducation et la prise de décision, 1974, NHP, p.18.
[iii] Laurent Falque ; Bernard Bougon, Pratiques de la décision, 2013, Dunod, p.15.
[iv]Ibid.
[v] Voir les trois tomes proposés par Christian Morel sur la sociologie des erreurs persistantes.
[vi] Daniel L. Stufflebeam, l’évaluation en éducation et la prise de décision, 1974, NHP.
[vii] Robert Skidelsky, John Maynard Keynes: a biography. Vol. 2: the economist as saviour, 1920-1937, Macmillan, 1992, p.630.
[viii] Umberto Eco, Le pendule de Foucault, 1988, Grasset p. 369.