Le peuple dit : Non, l’impérialisme répond : Oui !

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Au service et au profit de qui travaille Ariel Henry en Haïti ? Il dirige l’Exécutif haïtien depuis plus de 2 ans, sans aucun mandat ni légitimité populaire ni constitutionnel. Il a été tout simplement imposé par le Core Group après l’assassinat du Président dont le pays ignore encore les vrais auteurs et la clameur publique l’en implique carrément.

Qui pis est, l’ordonnance publiée le 19 février 2024 sur cet assassinat a fait feu de tout bois pour le blanchir, et comme elle est cousue de fil blanc, sa complicité demeure et apparait beaucoup plus évidente  que jamais.

Cette ordonnance peut-être illustrée par un singe arriéré qui se croit caché entre les branches d’un arbre, et dont la queue pendue le trahit.

Alors que se multiplient les manifestations contre la politique de ce gouvernement qui n’a aucun bilan puisqu’il n’a rien entrepris au service du pays sauf que de piller les caisses de l’Etat, des voix s’élèvent avec des pancartes réclamant sa démission sans aucune condition. Il faut en finir avec Ariel chante la population. Il faut balayer ce régime crie le peuple dans tout le pays. Puisqu’il est celui qui a fait le plus pour ruiner le peuple et l’entretenir dans l’insécurité, la misère et la pauvreté. Pour se dédouaner, ce gouvernement multiplie les diversions visant à diviser la population, à créer de toutes pièces des conflits et des mensonges tous azimuts allant même jusqu’aux assassinats politiques de sorte qu’il continue sa forfaiture au service de l’impérialisme américain.

Aujourd’hui les protestations ralentissent face à la répression systématique de la police au service du pouvoir. Pour autant, cette pause ne signifie pas que le peuple abandonne la lutte pour le changement et pour la rupture totale avec le système. Sa volonté de la transformation de la société de sorte qu’il ait le droit d’avoir un avenir et de pouvoir vivre dignement demeure intacte. En d’autres termes, tout l’inverse de la politique désastreuse menée par la clique à Ariel et ses patrons capitalistes.

le combat aujourd’hui est d’ouvrir la voie à un gouvernement authentiquement démocratique au service de la majorité populaire, un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.

Ariel n’a pas caché son objectif jusqu’auboutisme en minimisant les appels du peuple à démissionner du pouvoir. Il déclare avec cynisme que « rien n’arrivera, à moins que nous ne travaillions ensemble ». Cela prouve qu’il est pire qu’une catastrophe naturelle. Alors que sa politique de destruction n’est que le résultat de la politique des puissances capitalistes exploitantes.

Le plus inquiétant est que l’impérialisme pour lequel il travaille le soutient comme l’a si bien exprimé Linda Thomas-Greenfield, l’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations-Unies au cours du Sommet des Caraïbes en Guyane cette semaine.  Elle appelle, en effet, au nom de son pays les partis politiques d’opposition à s’asseoir ensemble et à discuter d’une solution politique. Or, ceux-ci sont issus de la même classe que le Premier ministre Ariel Henry dont ils réclament la démission. En réalité, nous sommes en présence d’un véritable complot pour anéantir le peuple haïtien.

Or, face à cet appel de Mme Thomas-Greenfield, le peuple répond Non. Il continue de dire dehors Ariel tout en condamnant sa politique ! Les solutions à nos problèmes ne viendront pas de ce gouvernement pourri, même si  l’impérialisme continue à nous provoquer en insistant  pour que son homme de main reste au pouvoir en Haïti.

Partout, le peuple doit continuer à s’organiser pour défendre ses droits, pour en finir avec les dominations et occupations des capitalistes, et pour la révolution socialiste ! L’impérialisme américain ne pourrait être celui qui a provoqué la situation actuelle et en même temps, celui qui pourrait la résoudre à travers sa marionnette de Premier ministre Ariel Henry.

C’est dans ce but qu’il étudie les moyens appropriés pour faire durer un peu plus longtemps ce pouvoir illégal et la force d’intervention de la Mission Multinationale de Sécurité en Haïti est, entre autres, parmi les mesures préconisées.

C’est cette illusion que les organisations de masse en lutte devront combattre. Aucune confiance ne peut être accordée au représentant de la classe politique capitaliste et à ses agents réactionnaires. C’est une vérité qui ne doit échapper à aucun militant ou patriote conséquent. L’essentiel est de reconnaitre ce danger mortel pour le pays et d’y faire face en unissant toutes les voix progressistes et anti-impérialistes qui ne croient pas seulement en paroles mais en action, que le pays doit effectivement se libérer de la domination criminelle plus que centenaire des Etats-Unis d’Amérique.

Autrement dit, le combat aujourd’hui est d’ouvrir la voie à un gouvernement authentiquement démocratique au service de la majorité populaire, un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple qui assurera le bien-être de tous sans aucune discrimination.

Le peuple à l’unisson dit Non à Ariel mais l’impérialisme par sa volonté de s’ingérer davantage dans les affaires internes du pays, lui, répond Oui. Devant toutes ces menaces et provocations qui pèsent, le peuple combattant doit rester vigilant, uni et solidaire. Tôt ou tard, il débarrassera le pays de la tutelle impérialiste et de tous ces valets locaux et bâtira justement une autre Haïti libre, prospère, souveraine, indépendante et socialiste.

 

 

 

 

 

 

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