Après la nauséabonde prestation de Ti Sisi Martelly aux Cayes, la société civile en Haïti va-t-elle se complaire dans un silence complice?

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Ti Sisi à son plus beau. Il faut être absolument cinglé, timbré, déséquilibré, détraqué, fêlé, toqué, déjanté, déglingué, désaxé, pour passer trois jours de carnaval à ne débiter que des ordures.

C‘en est trop! On n’en peut plus de la pestilentielle malodorance que traîne avec lui Sweet Micky Ti Sisi, «ansyen prezidan avadra». Il y a des limites à tout, particulièrement aux propos d’un ancien président. Ceux tombés de la bouche de Martelly durant le tout récent carnaval dit national, célébré aux Cayes, ont été proprement orduriers, irrévérencieux, obscènes, grossiers, insultants,  outrageants, offensants, avilissants. Il est vrai que dans son avadratude, Ti Sisi a toujours tenu très bas la barre de la moralité et de l’éthique, mais là toutes les digues de la plus élémentaire décence ont sauté. Il faut être absolument cinglé, timbré, déséquilibré, détraqué, fêlé, toqué, déjanté, déglingué,  désaxé pour passer trois jours de carnaval à ne débiter que des ordures.  À l’aide, les psy!

Sans doute les propos grossiers, choquants, désobligeants, indécents, scabreux, raboteux, scandaleux, honteux, ignominieux, hideux, sont les seuls attributs de langage et de pensée dont Martelly est doté, et l’on sait aussi l’exiguïté si ce n’est la vacuité des capacités intellectuelles de l’animal qui ne s’est jamais frotté à aucun livre, aucune lecture. De là à s’en prendre de façon aussi bestiale, brutale, sauvage, dévergondée, effrénée, dépravée, déchaînée, crapuleuse, odieuse, ignominieuse, innommable, insupportable, minable, méprisable à deux journalistes de renom en Haïti, cela tient d’un comportement malsain, dissolvant, nocif, carrément pathologique aux conséquences désastreuses pour l’environnement moral haïtien, pour la jeunesse du pays.

Jean Monard Métellus objet de propos grossiers, choquants, désobligeants, indécents, scabreux, raboteux, scandaleux, honteux, ignominieux, vomis par le limoneux Ti Sisi Martelly.
Jean Monard Métellus objet de propos grossiers, choquants, désobligeants, indécents, scabreux, raboteux, scandaleux, honteux, ignominieux, vomis par le limoneux Ti Sisi Martelly.

L’acharnement pervers de Ti Sisi pendant ces trois derniers jours de carnaval à traîner deux journalistes djanm dans le caniveau, dans les rigoles limoneuses et fétides qui sont son habitat naturel , interpelle toutes les couches de la société haïtienne qui doivent sortir du mutisme de la pierre dans lequel ils se sont réfugiés et même habitués, pour ne pas avoir à dénoncer un comportement malsain en passe de devenir une mode, un mode de vivre, une façon boueuse, pestilentielle de satisfaire une large clientèle lumpen, friande des dérives cochonnardes, porcines d’un clochard, hérault de l’immoralité; d’un bâtard, ennemi des bonnes mœurs, d’un rebut social à jeter dans les poubelles du quotidien humain.

L’avadra Ti Sisi s’est plu et complu pendant les trois jours gras à débiter de façon brute, sauvage, animale, barbare, insensée, forcenée, inhumaine, impitoyable, implacable, carnassière, méchante, monstrueuse, sadique, féroce, insanités après insanités, injures après injures, insultes après insultes, invectives après invectives, outrage après outrage, offenses après offenses, insolences après insolences, grossièretés après grossièretés, dans une tentative folle et désespérée de salir le nom et la réputation de deux journalistes conséquents, habitués à dire des vérités dérangeantes. À la limite, c’était du cannibalisme, de l’anthropophagie.

Liliane Pierre-Paul, présentatrice vedette du ''Jounal 4 trè '' à Radio Kiskeya, vilement et violemment attaquée, pendant le carnaval aux Cayes, par «Sweet Micky, ansyen prezidan avadra».
Liliane Pierre-Paul, présentatrice vedette du ”Jounal 4 trè ” à Radio Kiskeya, vilement et violemment attaquée, pendant le carnaval aux Cayes, par «Sweet Micky, ansyen prezidan avadra».

On peut comprendre que des énergumènes limoneux, boueux, immoraux comme Roro Nelson se soient enthousiasmés à se déhancher, à se tortiller, à s’agiter, à se trémousser, à avaler gloutonnement les vomissures de leur seul modèle en matière de moralité. Mais que le président nouvellement «élu» Jovenel Moïse se soit joint allègrement, gaillardement, jovialement, hardiment, au sonore étalage d’insanités, de vulgarités, de mufleries, de grivoiseries proférées par un ignare infecte, en dit long sur sa moralité, sur les rapports de maître à domestique, de patron à restavèk existant entre lui et  Ti Sisi.

Pire, son épouse, Marie Etienne Martine Joseph, n’a montré aucune retenue, aucune décence de femme, d’être humain, écoutant joyeusement et applaudissant à tout casser le flot d’ordures débitées de façon furibonde par la bête enragée Ti Sisi. Tchatcha en main, elle prenait plaisir, ainsi que son mari, à jouir de cette débauche de grossièretés en partie dirigées contre une femme, en l’occurrence Liliane Pierre-Paul. En tant que femme directement amoindrie, blessée, rabaissée, déconsidérée, infériorisée, diminuée, dénigrée, animalisée, chosifiée, madame n’a pas eu le courage de tourner le dos prestement à ce honteux étalage de propos orduriers, infâmes, dévalorisants, dégradants, humiliants, immondes, méprisables qui ont avili la condition féminine, l’être humain, la présidence, la nation entière.

Souriant, vous avez signé, cardinal Langlois, l'infâme ''Protocole d'accord'' à El Rancho. Il y a aussi un autre ''Protocole” à signer, mais avec la partie saine du pays, celui contre l'infamie et l'ignominie obscènes Ti Simonistes encouragées par l'actuel président Jovenel Moïse.
Souriant, vous avez signé, cardinal Langlois, l’infâme ”Protocole d’accord” à El Rancho. Il y a aussi un autre ”Protocole” à signer, mais avec la partie saine du pays, celui contre l’infamie et l’ignominie obscènes Ti Simonistes encouragées par l’actuel président Jovenel Moïse.

Toute cette scandaleuse éructation de bête en rut de régler ses comptes à deux intraitables journalistes, de faire valoir son bas niveau de civisme et d’éducation, de se dépasser dans l’abject, le honteux, l’inqualifiable, le sordide, le dégueulasse, l’ignoble, l’immonde, le crapuleux, le fangeux, le boueux, le limoneux, le scandaleux, l’infect, le nauséabond, a eu lieu à la barbe même des autorités «constipées» de la ville des Cayes, complices apparemment: le commissaire du gouvernement, des juges, des membres haut placés de la PNH départementale, l’édilité. Tiens! Que dire alors du maire Gabriel Fortuné? Il fut un temps où il avait fait interdire Sweet Micky dans la ville de Othello Bayard pour menaces à la santé morale de la jeunesse Cayenne, pour «protéger la société».

Même, l’«honorable» Fortuné avait mis l’ancien président Martelly dans ses petits souliers en lui demandant, à l’époque, de choisir entre son intrigante belle-sœur Claudia Champagne, son ministre de l’Intérieur, des Collectivités territoriales et de la Défense nationale, Thierry Mayard Paul, et lui. Mais la déchéance morale a eu vite fait d’attraper l’animal par la queue pour le porter, aujourd’hui, à se vautrer, toute cochonnerie bue, dans la porcherie de Ti Sisi. Et le comité organisateur du carnaval des Cayes a aussi pataugé dans la même puanterie Ti Sisiste puisque, jusqu’au moment d’écrire ces lignes, nous n’avons entendu personne dudit comité se démarquer de la honteuse et abjecte prestation de Martelly embrayée en mode «400% K…».

D’ici deux mois, on s’attend à un autre carnaval des fleurs jeanclaudo-duvaliéro-martellyste. Ce sera encore organisé –  on n’en doute guère – à  l’ombre de la pestilence mickiste, dans la hâte, à l’image des festivités qui ont eu lieu aux Cayes. Car Ti Sisi est vindicatif et de tempérament haineux. Il faut s’attendre à ce qu’il prenne encore en grippe et en grappe Jean Monard Métellus et Liliane Pierre-Paul qui bénéficient d’une large audience dans l’opinion. Il faut s’attendre à ce que  Ti Sisi s’invite dans diverses stations de radio pour déverser sa bile, son venin, sa méchanceté, sa hargne, son agressivité contre ces deux journalistes et peut-être d’autres qui auront eu le courage de dénoncer ses nauséabondes grivoiseries. Croyez-moi, le mec ne sera jamais suffisamment rassasié de se laisser aller à ses coutumières vulgarités. Plus l’animal se défoulera, plus il se sentira gavé, repu, assouvi, heureux.

Je vous interpelle, cardinal Langlois, oumenm menm, vous qui avez eu un rôle complice lors des magouilles et tractations à l’hôtel El Rancho et de la débâcle qui s’en est suivie; vous qui avez moralement,  indirectement, prêté main forte aux dérives malsaines, abominables de Sweet Micky, et qui n’êtes pas intervenu du haut de votre «sainte» et cardinale autorité pour stigmatiser le comportement honteux de Martelly à l’endroit d’une femme coupable, à Miragoane, d’avoir exercé ses droits citoyens.  Lorsque le samedi 7 juin 2014, vous avez pris possession de votre titre de cardinal à l’église San Giacomo degli Incurabile (Saint-Jacques des Incurables), vous avez rappelé, au cours de la messe, votre proximité avec la population [haïtienne] et «son combat pour sortir [le] pays de la pauvreté ». Permettez que je vous rappelle, cardinal Langlois, qu’il y a aussi un autre combat, aussi important à mener, celui contre l’infamie et la malpropreté Ti Sisistes encouragées par le nouveau président Jovenel Moïse.

J’interpelle les archevêques et évêques Guire Poulard, Joseph Lafontant, Pierre André Dumas, Jean Alix Verrier, Louis Kébreau, Yves-Marie Péan, Launay Saturné et tous les autres prélats de la Conférence des évêques d’Haïti. J’interpelle les pasteurs des églises protestantes: baptistes, pentecôtistes, adventistes, épiscopaliennes, ainsi que les Témoins de Jéhovah. J’interpelle la haute hiérarchie vaudou, houngans et manbos. Vous représentez, en principe du moins, l’autorité morale du pays. À ce titre resterez-vous insensibles, froids, imperturbables, sourds, muets, bras croisés, face à ce déluge d’immoralité vomie par un ancien «président» et applaudie par l’actuel président «élu» et son épouse, pendant ces trois derniers jours gras? Vous avez la parole, vous, gardiens et garants présumés des vertus prêchées par la morale universelle.

La violence langagière et les diatribes malodorantes tissées de vulgarité dont s’est rendu coupable Sweet Micky aux Cayes semblent augurer d’une dynamique de répression sinon d’élimination morale (ou physique) d’une certaine presse qui n’aurait pas droit à la parole, voire à des analyses critiques ou à des dénonciations de comportements politiques antidémocratiques du pouvoir. Ti Sisi compte agir en coulisse, laissant à Jovenel, son restavèk, cette marionnette aux ordres de la bourgeoisie tilolitarde, la responsabilité politique de dérives qu’il ne se serait pas permis de mettre en pratique pendant sa présidence.

J’interpelle ces médias hier encore complaisants à l’égard du régime Martelly et qui aujourd’hui seraient tentés de continuer, vis-à-vis du gouvernement de Jovenel Moïse, la même politique accommodante, bienveillante, obligeante, tolérante, indulgente du je wè, bouch pe, dont ils ont fait montre pendant les cinq années néfastes de Martelly au pouvoir. Gamal Augustin, «Chargé de mission ”au rang de Directeur” à la Radio Télévision Nationale d’Haïti» (quel titre étrange!) devrait se rappeler qu’il doit se débarrasser de ses habits rapiécés, fripés, élimés, usés de propagandiste impénitent et d’intrigant fieffé pour faire de la RTNH une vraie source d’information équilibrée, d’éducation pour tous les âges, de divertissements sains au service du public et de modèle moral aux autres stations de ”radiotélé”.

Au moment d’écrire ces lignes, à part le Bureau de communication de la Plateforme Pitit Desalin et la Fusion des Démocrates, nous n’avons encore entendu aucune déclaration, aucun communiqué de réprobation émanés d’autres partis politiques, d’autres leaders (ou laideurs) politiques. Selon la Fusion, les propos graveleux, nauséabonds de Sweet Micky «sont symptomatiques d’un problème plus grave et plus profond qui ronge notre société […] la déchéance morale, la perte de ses repères et de ses valeurs» dont est victime la jeunesse haïtienne.

Je vous interpelle, familles politiques de tous bords. Que devenez dans tout cela Fanmi lavalas, Maryse Narcisse, Lapeh, Jude Célestin, et tous les autres perdants, récalcitrants ou accommodants de la donne rose-banane? Hier, on entendait des lamentations, des gémissements accusant le CEP de «coup d’État électoral». Aujourd’hui, que n’entend-on pas des dénonciations de la lâcheté teintée de vulgarité de Ti Sisi? Attendez-vous de vous arranger anbachal, en catimini, le moment venu, avec le pouvoir jovenellien?

Comme l’a signalé Jean Monard Métellus, nombre de politiciens ne veulent pas encore se mouiller, se prononcer ouvertement contre le scandale ambulant nommé Sweet Micky et contre ses ambulances dévergondées. Micky le fêlé, le cinglé, le timbré, le désaxé, le loufoque, le toc-toc, le toqué, le maniaque de l’injure et de la vulgarité. Il n’est plus question de ménager la chèvre et le chou, on ménage plutôt Jovenel et Micky. Ne sachant dans quelle direction va tourner le vent politique en ce qui a trait à la répartition définitive des postes ministériels, zòt se tait, se terre, hiberne. Les nègres restent sous la paille, nèg ret anba pay. Ah oui! Nèg yo gen move mannyè.

Allô les organisations des droits humains! Tout dwa se dwa, wi: droit de manger à sa faim, d’avoir un emploi, un salaire décent, un gîte où s’abriter, une bonne éducation, des soins de santé appropriés, des loisirs, le droit à une justice, une vraie, une seule pour tous. C’est bien vrai tout cela. Mais il y a aussi le droit inaliénable à des mœurs de société qui obéissent aux lois naturelles de la décence, de la bienséance, de la convivialité, de la civilité, de la moralité, des convenances, des scrupules, des bonnes manières, du savoir-vivre, bref, du bien vivre ensemble.

Allez-y, les organisations des droits humains, encore un peu d’effort. Nous de la presse progressiste sommes avec vous; nous vous encourageons fortement à vous associer à toutes les composantes de la société pour endiguer le flot de boue, de putréfaction, de dissolution, de dépravation, de dégradation, de perversion, d’inconduite, d’avilissement, de dévergondage, de débauche, d’immoralité, de déliquescence, qui menace la jeunesse haïtienne d’une déchéance morale quasiment irréversible. Vous avez le devoir de parler, de faire entendre votre voix, comme le fait ponctuellement le Réseau National de Défense des Droits Humains. Nous ne devons pas faillir à ce devoir. Ni faillir, ni défaillir.

J’interpelle le milieu universitaire: recteurs, professeurs et étudiants, dépositaires des valeurs formatrices de notre jeunesse. Allez-vous donc rester indifférents, insensibles, désintéressés, passifs, impassibles, distants, flaccides, irrésolus face à cette éruption volcanique Ti Sisiste de mots sales, d’immoralité, d’abrutissement, de vulgarité, de désinvolture, d’ordures, d’inhumanité, de bestialité, d’animalité dont les laves brûleront tous les repères traditionnels de correction, de pudeur, de décence, de rectitude, de générosité, de cordialité, de probité, d’aménité, d’honorabilité?

Je vous interpelle, artistes, écrivains/nes, intellectuels/elles, éducateurs/trices. Vous vous démarquiez des célébrations officielles du bicentenaire d’Haïti, au mois d’octobre 2003, pour cause de «dérive totalitaire» du régime Lavalas et de «menace constante de violences» de la part des partisans trop zélés dudit régime. Alors, que pensez-vous, en 2017, des «dérives» de mœurs outrageantes de Ti Sisi et de ses «violences» obscènes assénées contre la jeunesse, contre les femmes du pays, contre la dignité humaine depuis bien longtemps, avant le carnaval tenu aux Cayes. Que comptez-vous écrire, dire, face à ce déluge d’immondices, de fange, d’ordures déversé sur le pays à grannjèd par Ti Sisi la honte?

Je vous interpelle, Claude-Henri Accacia, Michel Accacia,  Gesner Armand, Anthony Barbier,  Ewald Benoìt,  Pierre Buteau, Jean Casimr,  Georges Castera, Suzy Castor, Syto Cavé, Amos Coulanges, Jean Coulanges, Magalie Comeau Denis, Patrice-Michel Derenoncourt, Max Dominique,  Frank Etienne, Marie-Andrée Etienne, Enock Charles Faustin, Jude Charles Faustin,  Jean-Claude Fignolé,  Reynold Guerrier, Michel Hector, Reynold Henry,  Laënnec Hurbon, André Lafontant,  Joseph Frandley Denis,  Julien, Dany Laferrière, Yves Lafortune,Yanick Lahens, Ricardo Lefèvre, Danièle Magloire, Jessy Manigat-Chancy, Daniel Marcelin, Marc-Ferl Morquette, Raoul Peck,  Michel Soukar, Evelyne Trouillot, Michel Rolph Trouillot, Lyonel Trouillot, Gary Victor et les deux cents  autres signataires. À quand le prochain «COLLECTF NON» contre les dérives et la violence Ti Sisites?  Ti Sisi Martelly est-il moins «une honte pour le nom et le prestige de la nation haïtienne» et pour la dignité des femmes que les mecs trop zélés lavalas qui opéraient en 2003 ? Vous avez la parole, et aussi…l’écriture pour dénoncer haut et fort l’abjection ambulante qu’est Michel Martelly, Ti Sisi d’une bourgeoisie malpropre. N’allez-vous pas prendre l’initiative d’une campagne nationale pour passer une camisole de force morale à un délinquant, un dévoyé, un débauché, un dérangé, une fripouille, une canaille, une crapule, une vermine, un vaurien, lui-même entouré d’une meute de minables charognards?

J’interpelle les membres de la société civile, pas seulement ces quelques organisations à prétention englobante, à résonance globale et fédérative, mais aussi tous ces groupes et groupements  intimement liés au fonctionnement réel de la société: les associations paysannes, les groupes de défense des droits humains, les coopératives, les syndicats, les associations d’étudiants, de jeunes, les fédérations de journalistes, d’artistes, de professionnels, de handicapés, les comités de quartier bien organisés, les associations de madan sara, de petits commerçants, et surtout les associations de défense des droits des femmes. Bref, tous ceux-là qui représentent vraiment le pays. Je les invite à se positionner, à rejeter nommément les éructations malodorantes, nauséeuses, nauséabondes, putrides, infectes, d’un malappris, mal dégrossi, mal élevé, mal embouché, mal  léché, littéralement un mec dont la “formation” aux règles de vie en société n’a pas été entièrement achevée.

Finalement, et pour être impartial, j’aimerais bien interpeller le secteur des affaires, le secteur gwozouzounard, mais il est celui qui a grassement financé les élections de Jovenel Moïse le captif (son surnom désormais), dans les filets tilolitards. Or qui dit Jovenel dit Ti Sisi, dit aussi gwozouzounerie. Deux quantités égales à une même troisième etc… Or la gent tilolitarde est toujours tombée en pâmoison pour les performances gouyadesques, carnavalesques, ubuesques, burlesques, et les tonitruances vulgaires, poissardes, goujates, souillonnes, répugnantes, obscènes, putrides de leur fils de pute. À quoi bon alors leur faire l’honneur d’une plume amie? Dans la même veine, à quoi bon interpeller les parlementaires?  À quelques exceptions près, ils forment un ramassis d’opportunistes, d’affairistes et d’à-tout-faire qui pensent ce que pense le cerveau déjà délabré de Ti Sisi. C’est tout dire.

Je terminerai en paraphrasant l’empereur: « Après mes interpellations auprès des couches vives de la nation, auprès des différentes strates de la société civile, si les citoyens et citoyennes ne se révoltent pas, ne se mettent pas en demeure pour stopper la vague malodorante, nauséabonde Ti Sisite, c’est qu’ils ne sont pas des hommes, c’est qu’elles ne sont pas des femmes ». Et tout alors sera perdu pour une jeunesse sacrifiée sur l’autel d’un douloureux désintérêt citoyen.

5 mars 2017

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