La population haïtienne est en train de faire face à deux grands fléaux. Outre l’insécurité politique sous forme de banditisme, le peuple n’en peut plus avec les prix des denrées alimentaires qui ne cessent de grimper à la vitesse de l’éclair et qui produisent qu’on le veuille ou non une sorte d’insécurité alimentaire.
La majorité du peuple est dans le chômage et les prix augmentent quotidiennement. Il n’est un secret pour personne que le pays se dirige vers un effondrement, une crise de la faim car justement dans plusieurs foyers, il est difficile pour certaines familles de trouver même un plat au cours d’une journée.
A titre d’exemple, une marmite du riz importé est passée de 90 à 100 ou 110 gourdes. Tandis que pour le riz local qui devrait se vendre à un prix dérisoire, il vous faut 750 gourdes pour vous procurer une marmite.
Le peuple ne sait à quel saint se vouer pour qu’il sorte de cette situation lamentable. Il n’a vu aucune lueur d’espoir à l’horizon.
C’est dans cette optique qu’une poignée qui n’en pouvait plus tenir a protesté le lundi 9 mai devant le ministère du Commerce et de l’Industrie (MCI) pour présenter leurs douloureuses doléances.
Cette misère atroce est une autre guerre de destruction contre les masses laborieuses qui ne peuvent rien faire pour assurer leur survie.