Jésus était-il socialiste ?

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Chercher à comprendre si Jésus était un socialiste, c’est comprendre d’abord ses enseignements, sa doctrine du Christianisme et les comparer aux engagements des progressistes dans leurs combats au quotidien pour changer les conditions de vie des masses.  Mais de toutes les compréhensions, c’est surtout comprendre le terme socialisme et son approche d’une organisation sociale et économique plus juste. « Le mot socialisme recouvre un ensemble très divers de courants de pensée et de mouvements politiques dont le point commun est de rechercher une organisation sociale et économique plus juste. Le but originel du socialisme est d’obtenir l’égalité sociale, ou du moins une réduction des inégalités et notamment pour les courants d’inspiration marxiste, d’établir une société sans classes sociales. Plus largement, le socialisme peut-être défini comme une tendance politique, historiquement marquée à gauche, dont le principe de base est l’aspiration à  un monde meilleur, fondé sur une organisation sociale harmonieuse et sur la lutte contre les injustices.»

Partant de cette définition et des enseignements de Jésus basé sur la doctrine du Christianisme, ‘’le Fils de Dieu’’ était-il vraiment un socialiste?  « Les enseignements de Jésus-Christ vont-ils dans le sens du socialisme ? Condamnent-ils l’accumulation de richesses et prônent-ils la distribution équitable des ressources ? » Si oui, était-il un socialiste de gauche ou de droite ? De centre gauche ou de centre-droite ? Si non, était-il plus capitaliste que des grands capitalistes de son époque ?

Entre sa naissance à Bethléem et sa mort sur le Golgotha, y compris son ministère, son humilité, sa simplicité, ses enseignements et son mode de fonctionnement avec les humains, particulièrement les femmes et les enfants, il n’était et ne sera pas facile de cerner Jésus surtout si on le regarde avec les yeux de la chair, dirait probablement certains théologiens de notre ère contemporaine.

C’est comme, si quelqu’un n’est pas inspiré par Dieu, il ne pourrait pas comprendre l’homme de Nazareth qui parlait de la parabole des talents; qui disait de donner à César ce qui est à César;  qui donnait à manger à des milliers; qui guérissait les malades; qui ressuscitait les morts; qui, dépendamment du moment, riait et criait avec  ses  amis, et aussi dans sa colère, qui chassait les vendeurs dans le temple.  C’est ce grand homme de l’histoire universelle, figure emblématique que, à travers son ministère et sa doctrine du Christianisme, ce texte essaie de comprendre pour voir s’il était dans toute l’acception du terme, un révolutionnaire ou un socialiste.

Jésus était il un révolutionnaire?

J’étais étudiant en première année à la Faculté d’Ethnologie qui à l’époque était au local du Petit Séminaire Collège Saint Martial à Port-au-Prince quand, d’un autre étudiant, j’ai entendu pour la première fois que « Jésus était un révolutionnaire.» À l’époque, j’étais vraiment étonné d’entendre que “Jésus était un révolutionnaire”.  Puisque, même étant fils d’un Pasteur, de la petite congrégation de mon père à l’Église Baptiste des Cités, en passant par la Première Église Baptiste de la rue de la Réunion à  l’Église Baptiste d’Expression Française de Clermont à Brooklyn, New York, aucun des orateurs dans leurs messages de circonstance n’était inspiré pour dire que « Jésus était un redistributionniste  ou un révolutionnaire. »  Il m’a fallu attendre encore des années pour, à travers des études et expériences avec d’autres personnes, mieux comprendre et cerner la vision de l’homme de Nazareth qui, à travers ses enseignements, associait sa doctrine du Christianisme à un changement surtout matériel des conditions de vie des gens qui le suivaient, bien entendu à l’époque où il était sur terre.

Ainsi, de la multiplication des pains pour donner à manger à une multitude de gens qui le côtoyaient, le fils du Charpentier, tout en prônant la redistribution équitable des biens, il condamnait aussi l’accumulation de richesses.   Pendant que certains hommes de l’époque faisaient semblant de ne pas comprendre la misère et la souffrance des autres, quant à Jésus, ému de compassion… il donnait à manger à ceux-là qui avaient eu faim et guérir les malades qui souffraient de maladies incurables.  « Pour de nombreuses personnes, le socialisme est synonyme de partage, de compassion, d’altruisme ou encore d’aide envers les moins fortunés. Défini de cette manière, il n’est pas absurde d’associer cette idéologie à la personne de Jésus-Christ. »

De plus, sa compassion pour ses amis était profonde.  Et c’était l’amour et la compassion de Jésus pour Lazare et de ses sœurs qui le poussait, d’une tristesse profonde et sincère, à pleurer. « Dans la culture hébraïque, pleurer fort peut être une manifestation publique ou parfois même, un peu de mauvaise foi. Mais pleurer en silence, avoir les larmes qui coulent sans qu’un seul son ne sorte, est plutôt la manifestation d’une tristesse profonde et sincère. »

Mais de toutes les préoccupations à ce sujet, chercher à comprendre si Jésus était un socialiste, c’est d’abord traverser des décennies, voire même des siècles de réflexions de plus d’un, puis les combats au quotidien des grands hommes politiques et religieux en faveur des pauvres. Car, on ne peut pas faire semblant de camper le Fils de l’homme comme étant un socialiste si toutefois on ignore l’Empereur Jean Jacques Dessalines et son idéal dessalinien.

Effectivement, ils sont nombreux les professeurs de sciences sociales qui, basé sur l’idéal dessalinien dès le commencement du dix-neuvième siècle, aiment présenter Jean-Jacques Dessalines comme un socialiste du temps moderne.   Compte tenu de son approche de justice sociale pour les pauvres, donc comprendre Dessalines comme un pionnier du socialisme sans pour autant penser aux œuvres sociales de Jésus durant son ministère, ce serait ne pas bien saisir la portée historique des actes de celui qui prenait plaisir à donner à manger aux gens, guérir les malades et ressusciter les morts. Définitivement si l’homme de l’habitation de Cormier avait un point commun à celui de Nazareth, c’est que les deux, ils voulaient, universellement, le bien-être de l’humanité et ceci dans la dignité. Quoique de foi différentes, de missions distinctes, de deux époques séparées et de différents styles de combats, pour ainsi dire, Jésus le pécheur d’hommes et Dessalines le révolutionnaire, ils se rapprochaient l’un, l’autre par leurs sensibilités pour l’être humain.

Si par leurs sensibilités pour les plus faibles, l’Empereur d’Haïti et le chef de fil du Christianisme s’étaient retrouvés, dans la foulée, comment comprendre Jésus par rapport au mouvement des prêtes catholiques en Amérique Latine durant la deuxième moitié du vingtième siècle?

L’homme de Nazareth, serait-il un pionnier de la Théologie de la libération?

Il y a un courant de pensée qui veut faire croire que si Jésus vivait sur terre le siècle dernier, particulièrement vers les années 60, il serait parmi les fondateurs ou membres influents du mouvement de Théologie de la libération en Amérique Latine qui « témoigne notamment de l’engagement de chrétiens, en majorité catholiques, en faveur du  socialisme. » 

Idée que partagent de nombreux évangélistes dans le champ de l’évangélisation. Selon eux, si toutefois Jésus ne serait pas un membre fondateur ou adepte du mouvement de Théologie de la libération, de par ses enseignements et actions sociales envers les plus défavorisés, inéluctablement, il influencerait plus d’un dans leur lutte en faveur des déshérités. En fait, les engagements du Père Pablo Richard, de l’ancien Archevêque de San Salvador, Oscar A. Romero qui faisait l’option préférentielle pour les pauvres, et le Père Gustavo Gutiérrez qui croit dans l’amour de l’autre, pour ne citer que ceux-là, étaient d’une façon les plus engagés, que les actions et enseignements de Jésus durant leur ministère sur cette terre, aujourd’hui plus maudite que jamais.

A rappeler qu’initialement, la mission de Jésus était de sauver les âmes perdues.  Mais sur le terrain, comme il fut ému de compassion pour les autres, donc tout en ‘’prêchant les paroles de son Père”, il profitait pour résoudre certains problèmes sociaux de l’heure.  Néanmoins, s’il était incapable de faire des miracles pour satisfaire les besoins alimentaires et de santé des gens, dans sa mission de sauver les âmes, utiliserait il toujours des paraboles pour faire passer ses messages ?  Ou serait-il plus directe dans ses enseignements? Le Jésus qu’on présentait dans le Nouveau Testament, il aimait trop les gens pour les laisser mourir de faim.  L’homme ne vit pas seulement de pain est preuve qu’il savait que, comme ses enseignements, le pain était important aussi dans la vie de l’homme qu’il était venu sauver.  Si  par grâce le Saint-Esprit peut amener l’âme à son créateur, quand au corps d’un affamé, il a besoin du pain et du poisson  pour le sauver de la famine.  « Si pa gen lapè nan vant, pap kab gen lapè nan tèt ou nan lespri ».

Jésus était-il un socialiste de gauche ou de droite?

Jésus n’était pas un activiste, un politicien, ni un militaire.  Il était un ‘’envoyé de Dieu’’ qui, heureusement avait le pouvoir divin de multiplier des pains et du poisson pour donner à manger à ceux qui le suivaient. Quant aux malades, il n’avait pas besoin d’être dans un grand centre hospitalier pour les guérir.  Il suffit d’une simple prière et, le malade était guéri. Mais imaginez un instant que Jésus ne pouvait pas faire de multiplication de pains, guérir des malades ou ressusciter des morts.  Personnellement, quelle serait sa réaction, si à priori, il savait que son bon ami Lazare allait mourir par faute d’un hôpital fonctionnel avec des bons médecins? Puisque nul ne se connait quand il n’a pas souffert, donc supposez Jésus qui accompagnait Lazare dans un centre hospitalier de service public et les docteurs étaient en grève.  Puis, arrivé à une institution privée, on refusait l’admission à son bon ami parce qu’il n’avait pas d’assurance médicale ou d’argent pour payer le traitement que nécessitait son cas.  Donc, réagirait-il avec violence contre les nantis de son temps?  Ou, aurait-il le même comportement que lorsqu’il rentrait dans le temple et chassait les marchands?

En passant, pour quelqu’un qui savait, facilement, utiliser des paraboles pour enseigner, pourquoi était il aussi furieux contre les vendeurs dans le temple? Quel genre de message voulait-il envoyer à ses contemporains ? Qu’est-ce qu’il voulait nous enseigner aujourd’hui ? « On n’oserait pas l’imaginer, mais c’est l’apôtre Jean qui l’écrit dans son évangile. Jésus fit un fouet avec des cordes. Il chassa les vendeurs du temple, il renversa les comptoirs des changeurs d’argent, il jeta par terre la monnaie. Quelle violence ! … chez ce Jésus dont on a si souvent évoqué la douceur. »

Par exemple, quand Jésus disait à ses disciples de donner à manger à cette foule qui était venue l’écouter, s’il n’avait pas les moyens pour le faire, serait-il plus fâché que quand il chassait les vendeurs dans le temple? Dénoncerait-il ceux qui accaparaient toutes les richesses du pays. Dirait-il à la foule de rendre une toute petite visite aux restaurants de la ville ou d’aller chercher de quoi manger chez les commerçants qui faisaient du marcher noir avec les produits de première nécessité?

Ou s’il vivait notre époque, prendrait il le chemin de la mobilisation pour dénoncer l’exploitation à outrance des nantis? Ferait-il de la presse un espace pour revendiquer le droit au travail, à l’éducation, et aux soins médicaux en faveur de tous ceux et de toutes celles qui n’avaient pas les moyens?  Un Jésus qui, avec force, chassait les vendeurs du temple, agirait il encore avec beaucoup plus de force face aux ennemis des oppressés? On ne le sait pas.  Puisque, jusqu’avant il rentrait dans le temple et chassait furieusement les vendeurs, ces disciples n’imaginaient pas qu’il pouvait le faire et ceci avec autant de colère.

Quand se battre est l’option finale, donc il ne faut pas ni pleurer ni se lamenter sur ton sort, mais se battre pour s’en sortir.  Se battre pour combattre les oppresseurs, les corrompus du statu quo. Et cela peut faire toute une différence entre le passif et le passif-agressif.

Différence entre Jésus et les autres socialistes, surtout de gauche.

Heureusement dans sa mission de sauver les ’’âmes perdues’’, le Jésus compatissant, miséricordieux et riche en bonté, avait les moyens de faire des miracles pour donner à manger, guérir les malades et de ressusciter les morts.  C’était peut-être cette capacité de faire de toutes ces choses qui, probablement, dans les situations de crises différenciait Jésus de certains hommes ordinaires qui étaient ou qui sont encore plus engagé politiquement pour changer le statut social des gens.

Questions pour dire, un Jésus qui, durant son ministère voulait aider les pauvres, mais limiter dans ses marges de manœuvre, pourrait, comme faisait ou aurait pu faire tout révolutionnaire ou socialiste qui, dans le champ de la politique, s’engager ouvertement dans l’opposition pour dénoncer l’exploitation à outrance des ploutocrates. Comme un activiste militant, il se serait préoccupé contre le système économique, politique, voire même de résoudre le problème de la pauvreté et de réduire les inégalités sociales de son époque.  Mais de par son pouvoir divin, comme il pouvait avec de simple mots tout faire pour satisfaire ceux qui lui étaient venu demander de l’aide, de par ses enseignements axé sur le Christianisme, sans obstacles ou vraiment de violences, il jetait les bases du socialisme.

A noter que Jésus n’était pas un soumis. Il ne souffrait pas en silence.  S’il se sentait abandonné, il demandait pourquoi. Il sait qu’il y a une raison derrière tout abandon.  Derrière tout silence se cache un comportement. Et ce ne sont pas dans toutes les circonstances que le silence est preuve de sagesse. Donc, à court, moyen et le long terme, tout silence exige une explication: à savoir pourquoi tu ne réponds pas. Pourquoi tu les laisse faire?  Tel a été la réaction de Jésus lorsque, à la croix, il se rendait compte qu’il était définitivement abandonné par son Père.

Le fait d’avoir questionné son Père lorsqu’il était à la croix, est preuve qu’il est un révolutionnaire.  Il remettait en question cette affaire qu’on ne questionne pas Dieu. Papa, Papa, pourquoi m’as tu abandonné ? Pourquoi tu fais silence au moment ou j’en ai plus besoin de ton aide? Ne me dis pas que tu te fais complice de ceux la qui veulent ôter à ma vie? Pourquoi tu as changé le plan de ma mission? Tu dois dire et faire quelque chose.  Montre les que je suis ton Fils bien-aimé.  Épargne-moi cette coupe amère.  Ce sont autant de questions qu’avait, secrètement, posé ou pourrait imaginer par un Jésus qui, apparemment, était sensé lâché par son Père.  Mais, au moment du silence entre le Père et le Fils, ou était le Saint-Esprit?  Étant un maillon fort dans la chaine de la Trinité ou était il?  Y avait-il un compromis entre le Père et le Saint-Esprit pour laisser sacrifier le Fils? Nul ne sait.  La bible n’a rien dit non plus.  N’oublie pas que celui qu’on tue à la croix était le Fils bien-aimé en qui Dieu avait mis toute son affection (Matthieu 3:17).

Eli, Eli, lama sabachthani?  C’est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? En disant Papa, papa en deux occasions, il voulait attirer l’attention de son Père. Antérieurement, dans ses prières secrètes faites à son Père, il l’avait peut-être dit une seule fois. Mais, comme le Père ne répondait pas, il avait non seulement dit Papa en deux occasions, mais aussi d’une voix très forte. Le faire de dire abandonné, explique qu’il avait invoqué son Père en plusieurs occasions. Et celui- ci était passif. Mais, si le Père avait l’intention d’abandonner son Fils, quant à ce dernier, dans sa requête, il n’avait pas l’intention d’abandonner. Par cette combativité, il voulait montrer à tout en chacun, qu’il aime se battre jusqu’au dernier combat.  Et c’était là aussi un enseignement de ce Grand Professeur que fut Jésus.  Se battre pour combattre. Se battre pour déchouquer. Se battre pour exister. “ Seule la lutte libère’’.

En guise de conclusion

En somme, en quoi ses enseignements du Christianisme, ses miracles et son comportement à la croix envers son Père faisait-il de Jésus un révolutionnaire, un pionnier de la Théologie de la libération ou un socialiste, demanderait plus d’un ? Autant de questions pour autant de réponses. Mais, si toutefois Jésus n’était pas un socialiste, dans la foulée, il était loin et très loin d’être un capitaliste. Voire un homme sans cœur.

Puisque, le Jésus qu’on a présenté dans le Nouveau Testament n’était pas mauvais. Pourquoi Dieu dans son amour pour le monde, avait laissé aux hommes de tuer son Fils?  Pourquoi il n’avait pas de préférence, une fois pour toutes, tué Satan le diable?  Si c’était fait, donc, aujourd’hui, on n’aurait pas des méchants pour voler l’argent de l’État, kidnapper, violer et tuer le fils des autres gens.  On n’aurait pas non plus les guerres, les famines et les maladies incurables.

Des questions se posaient. Certaines avaient obtenu des réponses. Et d’autres méritent que l’on s’attarde dessus. A dessein, surtout dans des moments très difficiles, certains se demandent, pourquoi une fois montée au ciel, ce monde que Jésus était venu sauver est maintenant sous la puissance du malin?  Le croyant répondra, avant de partir, il avait laissé le Saint esprit comme consolateur. Si c’était le cas, entre-temps, les gens meurent de faim. Les malades continuent de mourir des maladies incurables.  Et les morts ne reviennent plus à la vie. Il y a du vin seulement pour les riches. Dans les super marcher, le pain et le poisson sont devenus des aliments de très couteux. « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi », disait le Christ (Jean 14: 2-3 ).  Dans l’intervalle, partout ailleurs, les sanctuaires de ton père sont devenus des cavernes de voleurs.  Dans bien des cas, surtout dans des pays politiquement instable, tes serviteurs, s’ils ne sont pas kidnappés, assassinés par des bandits, ils continuent de mourir par faute de soins médicaux appropriés. Des femmes et des enfants meurent de faim.  Ils n’ont pas d’argent pour acheter du pain et du poisson. Les disciples, les prophètes et apôtres qui se disent être des serviteurs de ton Père, bon nombre d’entre eux ne se soucient même pas de la misère et de la souffrance de ton peuple.  Sont-ils des prophètes de malheur? Pourquoi tu les laisse encore blasphémer ton nom?

Entre outre, les gens meurent par faute de connaissance. Comme ils en manquent de connaissance, dans bien des cas,  ils ne savent pas ce qu’ils font.  Ce qui explique que politiquement ils sont donc forcés de choisir des dirigeants ignorants, immoraux et corrompus pour les diriger.  Entre-temps, si par chance, il y a un petit groupe des serviteurs de ton Père qui demandent une répartition de richesses de sortes que son peuple puisse trouver à manger, on les arrête, mis en prison, dans bien des cas, tué pour leurs positions idéologiques à caractère socialisme.

Et enfin, les bergers enseignent les brebis que: le malheur atteint souvent le juste. Mais l’Eternel l’en délivre toujours, peut-on lire dans le Psaumes 34:19.  Mais, depuis 1804, le malheur frappe continuellement et, même trop souvent Haïti. Maintenant, face à tous ces problèmes que confrontent quotidiennement le peuple haïtien, doit on attendre le retour de Christ ou un autre Jean- Jacques Dessalines pour que les choses changent positivement pour les masses de ce pays pauvre de la Caraïbe?

NB: Toutes ses analyses sont selon les interprétations tirées des versets bibliques du Nouveau Testament. Mais, elles peuvent êtres tout autrement, selon votre source, interprétation et croyance des saintes écritures ou autres livres.

Prof. Esau Jean-Baptiste

 

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