Quand les agents intérimaires et le Directeur de la DGI locale forment une association de malfaiteurs.
Les Petit-Goâviens sont quotidiennement victimes d’actes de dépossession de leurs biens immobiliers et des violations de leurs droits humains les plus élémentaires. Ces actes ont été perpétrés par certaines autorités locales et grands commis de l’Etat. C’est ce qu’il faut déduire du comportement des membres du Cartel Intérimaire et de cadres de l’Agence locale des Impôts de Petit-Goâve.
La plus récente victime est le citoyen Michelet Joseph MUSCADIN, gérant d’une propriété de la famille Bonhomme, propriété ardemment convoitée par l’agent intérimaire Vickson Corioland ainsi que Directeur de l’Agence locale des Impôts et le nommé Thévenin VILLAR employé local de la DGI, membre de l’équipe de spoliateurs opérant actuellement à visière levée dans la ville de Petit-Goâve.
En effet, au cours de la première quinzaine du mois de mai, l’agent intérimaire Vickson Corioland escorté de ses sbires se sont livrés à des actes tout à fait arbitraires et illégaux sur la dite propriété. Evidemment, ces incidents répétés, pour le moins insolites, ont nécessité de la part du gérant Michelet Muscadin le recours à l’appareil judiciaire en vue d’établir un procès-verbal de constat pour chaque cas.
Le 3 mai 2021, sur ordre de ce représentant de l’Etat, quatre chênes sont abattus sur la propriété. Seulement dix jours plus tard, cinq bananiers à maturité sont coupés et les régimes emportés. Le 15 mai 2021, Vickson Corioland décide de s’en prendre directement à l’intégrité physique du gérant. En effet, ce jour-là aux environs de 13 heures, alors qu’il revenait de la propriété, Michelet a été violemment jeté à terre, giflé, torturé, tabassé, humilié avant d’être enlevé et jeté sur le siège arrière d’un véhicule de la mairie de Petit-Goâve piloté par Vickson Corioland alors que les bourreaux à la solde de ce dernier continuaient à torturer la victime.
Pour masquer cet enlèvement, Michelet est ensuite conduit au commissariat de Petit-Goâve à partir duquel l’agent intérimaire Vickson Corioland a vainement tenté d’obtenir un mandat de dépôt pour faire écrouer la victime. A ce propos, il convient de rappeler que les autorités susmentionnées font depuis plus d’un an l’objet d’une action courante par devant les tribunaux, action pour laquelle ces spoliateurs s’évertuent à recourir à des exceptions chicanières pour échapper aux rigueurs d’une saine justice tout en continuant à donner libre cours à leur méfait.
Suite à sa libération, Michelet a été immédiatement transporté et admis aux urgences de l’hôpital Notre-Dame de Petit-Goâve pour recevoir des soins intensifs. Alors que des poursuites judiciaires sont lancées et des questions se posent.
Pourquoi ces commis jouissent-ils de tant d’impunité alors que de graves soupçons de corruption et d’enrichissement illicite pèsent sur eux ? Quelle est l’ampleur de la collusion entre la mairie de Petit-Goâve et l’amplification de l’insécurité foncière qui risque d’impacter négativement et durablement le développement de la ville. Que pensent l’ULCC et les ministères de tutelle des agissements de ces commis de l’Etat ? Qui est Vickson Corioland ? A-t-on procédé au « Vetting » minimal nécessaire avant de le proposer à ce poste et, à quelles fins ? A-t-on, a priori, scruté suffisamment et valablement son passé ?
Comment expliquer, par ailleurs, que Thévenin VILLAR de la DGI de Petit-Goâve affiche, en un rien de temps, un train de vie à la fois arrogant, insultant et humiliant pour des collègues qui ont commencé à travailler longtemps avant lui à l’ALI de Petit-Goâve ?
Caveant Consules ne quid detrimenti respublica capiat !
Haïti est Etat-parti des conventions internationales contre la corruption et la violation des droits humains. L’impunité de ces commis de l’Etat par le mise en coupe réglée du système judiciaire pour empêcher une saine distribution de la justice, ne saurait être que provisoire.
Lovanice Décidé
Juriste
Petit-Goâve