USA: A la fin de la lumière, on ne voit pas encore le début du tunnel

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L’important pour compter ceux qui ont un emploi et les chômeurs est un pourcentage arbitraire,

 “Dans les deux prochains mois, un million et demi de chômeurs de longue durée perdront leur allocation de chômage”

Aux USA, on en est à plus de 18 millions de chômeurs, pas 14.700.000 indiqués dans lstatistiques « par échantil » du mois de juin. Naomi Klein : même si les milliers de dollars des contribuables distribués aux banquiers et spécula-teurs financiers devaient rafistoler le système, un capitalisme pl dévastateurs pour la planète émergerait à nouveau, pire que celui antecrise. Le 2 juillet u.s. le “Bureau of Labor Statistics of the U.S. Department of Labor” a fait savoir dans un communiqué qu’au mois de juin les chômeurs représentent,5% de la force de travail sur un total général de 14 millions sept cent mille qui n’inclut pas ceux du secteur agricole. Même si les données du mois de juillet ne seront divulguées que le 7 août, une augmentation est plus que probable, d’environ 600.000 unités, identique à celle enregistrées pour chaque mois de l’année courante. Toujours selon bureau statistique du département du travail depuis décembre 2007, début officiel de la récession, et donc en 18 mois, 7 millions et 200.000 personnes ont perdu leur travail, avec une augmentation du chômage de 4,6%.

L’important pour compter ceux qui ont un emploi et les chômeurs est un pourcentage arbitraire,

 Données officielles dont c’est peu dire qu’elles sont préoccupantes tes, mais pas aussi alarmantes que les données réelles. Il faut rappeler qu’un pays comme les Etats-Unis où le I.R.S. (Internal Revenue Service, le système fédéral du fisc) arrive à compter même les poils de la barbe de chaque petit et moyen contribuable spéculateurs, banquiers et grands évadés (fiscaux, NdT) s’en sortent très bien même si dans une plus petite mesure qu’en Italie, le calcul statistique du chômage élaboré par le Département du Travail est tellement approximatif par défaut qu’il sous-évalue drastiquement une réalité bien plus dramatique : il est en effet effectué sur un échantillon variable de 200 ou 300 foyers, et celui qui trouve du travail pour une seule semaine apparaît comme travailleur pour toute l’année. L’important pour compter ceux qui ont un emploi et les chômeurs est un pourcentage arbitraire, haut pour les premiers et bas pour les seconds, d’où sont ensuite tirés les totaux numériques.

dans les deux prochains mois, un million et demi de chômeurs de longue durée perdront leur allocation de chômage

 Le grand si l’on peut dire syndicat, l’AFL et le C.I.O., ne conteste plus la véracité des données officielles ; ce sont les syndicats de secteur, comme les US Steel Workers et les Auto Workers qui le font ; selon lesquels, en mai dernier, les chômeurs étaient plus de 18 millions. Une autre donnée non moins alarmante a été publiée le 2 août par le New York Times : dans les deux prochains mois, un million et demi de chômeurs de longue durée perdront leur allocation de chômage (1.200 dollars par mois = 850 euros) étendue récemment par le Congrès des Etats-Unis de six à vingt mois. Après quoi ils crèveront de faim, c’est-à-dire qu’ils survivront avec une « social security » inférieure à 200 dollars par semaine -à condition qu’ils soient en mesure de payer leurs cotisations-et de charité publique.Il y a aujourd’hui des économistes et des hommes d’Etat de renommée mondiale et universelle comme Giulio Tremonti (ministre de l’économie et des finances italien, NdT) et Silvio Berlusconi qui proclament avec un optimisme exubérant la fin de la récession ; et puis il y a des économistes et des hommes d’Etat conservateurs de pacotille, comme Lawrence 

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