L’engagement du Kenya de fournir 1 000 policiers à la mission en Haïti a été bloqué par un tribunal de ce pays d’Afrique de l’Est, qui l’a jugé inconstitutionnel le mois dernier, mais le président kenyan William Ruto en bon mercenaire de même acabit que le Premier ministre de facto Ariel Henry insiste pour poursuivre le projet quelle que soit la décision de la Haute cour de son pays.
Sont-ce les 200 millions de dollars promis pour le projet qui mobilisent le président kenyan se demande plus d’un ?
C’est dans ce contexte qu’un séminaire de préparation a eu lieu à Washington, réunissant des délégations d’Haïti, du Kenya, des Etats-Unis et d’autres pays subalternes que l’Occident utilise comme son complice dans son obsession d’occuper une énième fois le pays.
Il était aux Etats-Unis pour rédiger un protocole d’accord et fixer une date pour le déploiement de la mission
Ainsi un policier kenyan qui faisait partie de l’équipe de 12 officiers de la délégation à Washington, DC pour des discussions sur cette mission de sécurité prévue en Haïti a été retrouvé mort dans une chambre d’hôtel. Les autorités de la capitale américaine affirment qu’une enquête est en cours pour déterminer la cause du décès.
Il s’agit du policier Walter Nyamato, 39 ans. Selon les médias locaux, Nyamato faisait partie d’un groupe de hauts responsables de Nairobi. Il était aux Etats-Unis pour rédiger un protocole d’accord et fixer une date pour le déploiement de la mission de sécurité approuvée par l’ONU et les États-Unis en Haïti.
Aucune date n’a été fixée pour l’arrivée de cette soi-disant mission d’occupation ou de sécurité dirigée par le Kenya, le gouvernement haïtien pour sa part a annoncé mercredi dernier qu’il négociait un accord officiel avec Nairobi pour garantir coûte que coûte le déploiement.
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