Le mardi 19 septembre 2023 a eu lieu la cérémonie d’ouverture de la 78e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU au siège de l’organisation, à New York. Le débat général qui se tiendra du 19 au 23 et le 26 septembre a pour thème « Reconstruire la confiance et raviver la solidarité mondiale : accélérer l’action pour réaliser le programme 2030 et ses objectifs de développement durable en faveur de la paix, la prospérité, le progrès et la durabilité pour tous ».
L’ouverture a eu lieu en présence de plusieurs chefs d’État et de gouvernement et des représentants de plusieurs organisations internationales. Sur 193 membres, 145 sont présents et seront habilités à prendre la parole au cours de cette semaine spéciale. En cette journée d’ouverture, entre autres, ont pris la parole à la Tribune des Nations-unies, le secrétaire général de l’Onu Antonio Guterres, suivi du président américain Joe Biden, du Brésil Lula Da Silva, ainsi que le président ukrainienVolodymyr Zelensky
Dans son discours de circonstance, Antonio Guterres a lancé un message aux dirigeants mondiaux « Notre monde est en train de devenir déséquilibré. Les tensions géopolitiques s’accentuent. Les défis mondiaux se multiplient. Et nous semblons incapables de nous rassembler pour répondre »
Il poursuit pour dire que le monde effectue une « transition chaotique » et passe rapidement d’une brève période « d’unipolarité » – la domination d’une seule puissance, les États-Unis – à un monde multipolaire avec de nombreux centres de pouvoir. C’est, dit-il, positif à bien des égards.
Le second intervenant de la journée a été le président des Etats-Unis, Joe Biden. Pour la première fois, un seul dirigeant des cinq puissantes nations disposant d’un droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU va s’adresser à l’Assemblée. Vu l’absence du président Russe Vladimir Poutine, de Xi Jinping de la Chine, de Emmanuel Macron de la France et du Premier ministre Britannique Rishi Sunak.
Guterres dans sa présentation, à l’instar de l’Ukraine, le Soudan, la République démocratique du Congo, il a cité le nom d’Haïti comme l’un des pays en situation de crise ou de guerre. Même constat par Lula qui a évoqué l’Ukraine, Haïti et le Yémen.
Le président des Etats-Unis, Biden, pour sa part, sans aucune honte, a demandé au Conseil de sécurité d « autoriser maintenant » l’envoi en Haïti d’une force internationale pour aider la police à lutter contre les gangs. « Le peuple d’Haïti ne peut pas attendre plus longtemps », a-t-il estimé, comme si le peuple haïtien lui avait envoyé un quelconque message, implorant son aide. Quel toupet de la part de Biden!
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