Par Roland Diagne
Le capitalisme à son stade suprême, l’impérialisme, n’a plus rien à offrir comme perspectives progressistes, voire même humaines. L’Impérialisme, stade suprême du capitalisme, c’est la crise, la paupérisation, le chômage, l’oppression néocoloniale, la destruction des Etats Nations et de la nature, la guerre, le terrorisme.
La crise n’est pas derrière nous, elle est encore devant avec ses catastrophes sociales, économiques, culturelles, politiques, écologiques.
Le capitalisme et sa crise, c’est l’accentuation aggravée de l’exploitation, c’est la paupérisation massive du monde du travail et des peuples, c’est le chômage, la misère.
Le capitalisme et sa crise, c’est la guerre des impérialistes contre les peuples, c’est le chauvinisme, le racisme et le fascisme comme armes de division et de destruction massive au profit des seuls actionnaires et de leurs affidés technocrates et politiques de droite et de « gauche ».
Le capitalisme et sa crise, c’est la guerre des impérialistes pour le profit maximum et pour se repartager les sources de matières premières et les marchés.
Le capitalisme, c’est aussi, comme se rendent compte de plus en plus les peuples, la dévastation de la nature, de l’environnement.
Le rapport des forces entre capital/travail, entre impérialisme/Peuples opprimés, entre capitalisme/rescapés du camp socialiste (Chine, Vietnam, Corée du Nord, Cuba, Nepal, Laos), Pays anti-libéraux et anti-impérialiste de l’ALBA et Etats bourgeois indépendants (Russie, Inde, etc) évolue vers le déclin de la « toute puissance » des impérialistes étatsunien et européen. Ce qui aggrave le danger que les impérialistes, fauteurs de guerre, se risquent à provoquer une troisième guerre mondiale pour préserver leur hégémonie planétaire que les peuples contestent de plus en plus.
Le capitalisme et sa crise, c’est donc aussi des luttes de plus en plus radicales des travailleurs et des peuples contre les effets socialement dévastateurs de la course effrénée au profit maximum.
La crise, c’est les guerres défensives des peuples agressés pour se libérer de la mainmise des impérialistes.
Le capitalisme et sa crise, c’est une prise de conscience montante des travailleurs et des peuples que le capitalisme est un mode de production qui détruit à la fois les humains et la nature.
Le capitalisme et sa crise, c’est aussi le renouvellement progressif de la prise de conscience que le libéralisme est le programme politique unique de l’oligarchie capitaliste des USA et de l’UE pour maintenir leur domination mondiale séculaire sur les travailleurs et les peuples.
Le capitalisme et sa crise, c’est enfin la révolution quand la classe ouvrière, les travailleurs et les peuples utilisent la force organisée du nombre pour renverser la classe minoritaire des capitalistes dans un pays et/ou dans un groupe de pays.
Que 2018 soit une étape importance dans la marche des ouvriers, des paysans, des éleveurs, des laitiers, des pêcheurs, des chômeurs, des femmes laborieuses, des sans papiers, des travailleurs de l’informel, des minorités nationales et des peuples opprimés vers la chute finale du capitalisme re-mondialisé qui n’est rien d’autre que son stade suprême : l’impérialisme.
Que chacun(e) y puise les ressources pour sa famille, ses amis, ses camarades, son engagement pour les causes justes, notamment celle de l’émancipation des travailleurs pour l’abolition du capitalisme et celle des peuples opprimés pour la suppression de l’impérialisme.
Bonne année de luttes et de victoires dans la lutte des classes et celles des Nations et peuples opprimés !