Le faucon Rubio a accouché d’une souris

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Marco Rubio le faucon de Donald Trump

« La narco-économie et son blanchiment continuent de croître. La narco-politique n’est pas touchée, encore moins quand elle éclabousse des ministres, des généraux et des présidents. »

Commentaires très acerbes sur les résultats publiés du séjour ici du faucon Marco Rubio, à la fin de sa tournée impériale néofasciste et ultracolonialiste :

1.-Le vol du deuxième avion vénézuélien a été consommé, sans aucun délit justifiant son enlèvement en faveur des États-Unis et avec la complicité honteuse du gouvernement dominicain.

L’annonce officielle a été utilisée par Rubio pour mettre en scène un spectacle humiliant à travers lequel on fait circuler que le président Abinader remet l’avion appartenant à l’État vénézuélien au ministre des Affaires étrangères des États-Unis.

C’est le cas du sergent Abinader qui reçoit et accepte docilement les ordres du maréchal Rubio, envoyé spécial du monarque Donald Trump, étant donné que les nouvelles colonies ne jugent pas bon de défier les caprices de la Cour

Le vol du deuxième avion vénézuélien

2.- Ils voulaient couvrir la violation grossière et l’abus impérialiste que représente la concession de l’exploration des terres rares à l’armée américaine et la militarisation ultérieure de celle-ci.

La dénonciation persistante de cet affront, par Tiro al Blanco et le Mouvement Caamañista-MC, a obligé le gouvernement dominicain à créer l’entreprise publique et les États-Unis à traiter ouvertement et de manière trompeuse la question à cette occasion.

La création de l’entreprise publique s’est superposée à un accord interétatique inquiétant entre les États-Unis et la RD qui reste en vigueur et impose que l’armée américaine soit celle qui explore et contrôle la question. Même avec cette ruse, Abinader a violé de manière flagrante la loi minière et qui détermine que l’accord doit être annulé.

L’article 9 de la loi minière en vigueur stipule : « Les concessions minières ne peuvent être accordées à des gouvernements étrangers, ni directement, ni par l’intermédiaire de personnes physiques ou morales… » et l’article 95 souligne que « les concessions accordées directement ou indirectement à des gouvernements étrangers sont nulles et non avenues ».

3.- Le faucon néofasciste a profité de la visite officielle pour proclamer impunément que Cuba, le Venezuela et le Nicaragua – attaqués, bloqués, encerclés, presque asphyxiés – sont des pays ennemis de l’humanité. Au contraire. Les États-Unis et l’OTAN, avec tous leurs génocides, leurs pillages et leurs déprédations sur le dos, sont le Saint Protecteur et le Saint Sauveur de la planète. Israël est l’Ange Gardien. Le monde est à l’envers.

4.- Abinader a insisté sans vergogne pour que Haïti soit sauvée par ses bourreaux. Il a insisté pour que les États-Unis maintiennent et augmentent leur « aide » à ce peuple voisin et a déclaré sur un ton lèche-bottes que son « leadership indispensable et irremplaçable »

Mais il s’avère que les États-Unis n’ont jamais aidé Haïti et sont les principaux responsables, avec la France et le Canada, de ses malheurs passés et présents, ils ont provoqué 11 invasions militaires au cours des trois dernières décennies, ils ont formé et armé des bandes terroristes et ils ne s’intéressent qu’à manipuler le chaos qu’ils ont créé.

Rubio, levant le pied, a déclaré que la solution à la crise qui secoue Haïti est « la responsabilité de ses élites » ; précisément des élites mafieuses des affaires et de la politique alliées aux États-Unis.

Narco Rubio et Luis Abinader

5.-La visite du faucon Rubio a été utilisée pour lancer le ballon du tsar antidrogue en la personne du général Cabrera Ulloa.

Cabrera ne sait pas grand-chose du fentanyl et des drogues synthétiques. Les patrons américains protégés, où la drogue a été inventée, diffusée et légalisée, en savent beaucoup sur elle. Là, elle continue à être fabriquée et vendue en toute impunité dans les rues et dans les pharmacies. La société pharmaceutique Johnson and Johnson en sait trop sur elle. Mais elle veut accuser les parias du « tiers » et du « quart monde ».

Le statut de ZAR, invention américaine, lui donne le droit de côtoyer d’autres tsars du théâtre américain de la soi-disant lutte antidrogue. Son investiture a été un autre des shows médiatiques qui ont orné le séjour de Narco Rubio.

Il est vrai que le type a capturé de nombreuses cargaisons, mais il est également vrai qu’il y en a eu plus que celles capturées, que les cartels se recyclent, que le macro-trafic domine le micro-trafic et continue de s’étendre, que les liens avec l’État, les partis, les corporations et les généraux ne sont jamais révélés et encore moins sanctionnés.

La narco-économie et son blanchiment d’argent continuent de croître.

La narcopolitique ne doit pas être abordée, surtout quand elle touche à des ministres, des généraux et des présidents.

Et le modèle, ce sont les États-Unis, le plus grand marché, avec ses cartels bien protégés et ses banques d’investissement qui font office de grandes blanchisseries.

Le faucon, blond et gringo au final, a donné naissance dans chaque cas à une grosse souris.

Aporrea News 08 Février 2025

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