Au cours de cette semaine de mobilisation, il y a bien eu de pertes en vies humaines, le nombre s’élève déjà à plus d’une dizaine selon les organismes de droits humains. Mais, pourtant André Michel du secteur populaire et démocratique annonce sur les antennes de la radio Caraïbes que le nombre dépasse la cinquantaine sans donner dans quelles circonstances ces personnes ont été tuées.
Quand bien même dans un bilan partiel de la Police nationale d’Haïti seulement pour la journée du 7 février 2019, elle relatait 2 morts, 16 blessés et 36 arrestations dans la capitale et dans plusieurs autres villes.
Deux jours après soit le 9, un adolescent de 14 ans Roberto Baggio Thélusma, a été tué par balle à proximité de l’hôpital de l’Université d’Etat Haïtien sous les yeux de sa mère qu’il était venu aider dans sa petite commerce. Et pour toute réponse à cet acte la maman inconsolable ne cesse de répéter dans une douleur atroce « Mon fils n’était pas un manifestant ».
Dimanche 10 à Jacmel un jeune manifestant d’une trentaine d’années a été également tué par balles.
Aux Gonaïves 3 morts et une dizaine de blessés ont été enregistrés au cours d’une manifestation contre la vie chère.
Les manifestations pour le départ de Jovenel Moise sont troublées par une série d’assassinats en cascade.