Le jeudi 23 mai 2024, un groupe de citoyens concernés dirigé par l’organisation KOMOKODA, Komite Mobilizasyon Kont Diktati an Ayiti et parrainé par de nombreux autres groupes, s’est rendu à Washington DC pour une marche de protestation. Ils voulaient faire savoir au président Joe Biden et à sa chair à canon, le président du Kenya William Ruto, qu’ils étaient contre l’occupation d’Haïti par des troupes étrangères et également contre toute ingérence dans les affaires haïtiennes.
Biden et Ruto se rencontraient lors d’une réception à la Maison Blanche, apparemment pour consolider leur décision d’envoyer des troupes armées en Haïti. Leur prétexte invoqué est d’éliminer les « bandits » qui terrorisent le pays. Il est évident pour tout le monde que ces « bandits » sont bien armés par les États-Unis eux-mêmes pour empêcher les citoyens haïtiens de lutter pour leurs droits à une nourriture décente, un logement, une santé, un travail et une éducation. La CARICOM et les puissances coloniales habituelles alliées aux États-Unis soutiennent cet effort visant à occuper à nouveau Haïti.
Les citoyens concernés, membres de nombreuses organisations, se sont rassemblés près de la Maison blanche, puis du consulat du Kenya et du consulat d’Haïti pour délivrer leurs messages. Le contenu était clair : aucune occupation d’Haïti par des troupes étrangères. Cet état de fait n’a jamais résolu aucun problème dans le pays. Ces ingérences ont en revanche apporté davantage de violences (enlèvements, viols, etc.) et des maladies mortelles comme le choléra qui a tué des centaines de milliers d’Haïtiens et pour lequel le pays n’a jamais été indemnisé par sa source, les Nations Unies envoyées par les USA.
Le message délivré par les manifestants a été très militant et a apparemment été bien accueilli par les citoyens de Washington DC et même par certains visiteurs de l’ambassade du Kenya.